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SHANA

-: je vais payer

Hadès- j'insiste

-: ne te dérange pas.

Hadès- j'insiste

-: puisque tu insistes

J'allais pas insisté plus que ça. Je le laisse payer mes vêtements.

On est sorti du magasin quelques minutes plus tard. On n'avait pas besoin de se rendre à l'hôtel puisque Hadès a dit qu'il a un endroit où rester, sûrement une maison ou un appartement.

On a pris la route, environ 45 minutes plus tard on se retrouve à traverser une allée de maisons comme celle qu'on voit dans les films américains.

Les maisons sont de couleurs neutres donc blanches, bleues pour certaines. Elles n'ont pas de haies pour délimiter l'espace de chacun, c'est-à-dire ils se font tous extrêmement confiance.

On doit forcément se trouver dans une cité avec un syndicat ou un truc du genre.

On continue d'avancer, tout au fond, une maison où il finit par s'arrêter. Il activa un bouton qui ouvrit le portail du garage.

Il se gare donc à l'intérieur.

Hadès - Bienvenue chez moi!

Je suis sortie de la voiture en même temps que lui. Il récupérera son bagage au coffre tandis que je récupère mes sacs à l'arrière.

Il verrouille la voiture, prends ma main pour me guider dans la maison à partir d'une porte.

On échoue dans un hall qui nous mène directement à une grande pièce à vivre. Un salon de couleur blanche, avec de grandes vitres qui éclairent la pièce et d'une certaine façon la rends plus grande et spacieuse qu'elle ne l'est déjà.

Dans cette même pièce, une cuisine ouverte avec un îlot central. Beaucoup de compartiments certainement vides.

-: tu as grandi ici ?

Hadès - non, c'était ma garçonnière.

-: pardon ?!

Hadès - oui

Je devais sûrement avoir une expression de visage bizarre parce qu'il s'est mis à rire.

Hadès - si tu voyais ta tête

J'ai regardé autour de moi, ma vision de cette maison.

Hadès - je blague, c'était la maison que ma mère

-: Oh ! Et tu as déjà amené quelqu'un ici ?

Hadès - Mis à part toi, personne. Hestia n'est même pas au courant de l'existence de cette maison.

D'une certaine façon, je me sens juste un peu spéciale.

Hadès - viens je te montre ta chambre.

Il m'a amené dans un couloir, on s'est arrêté devant une porte en bois. Il l'ouvre.

Hadès - tu pourras dormir ici, je suis dans la chambre juste en face.

Il sort juste après m'avoir dit ça, j'ai déposé mes sacs à côté du lit avant de me jeter sur celui-ci.

Ce voyage a épuisé toutes mes forces.


WIEL


Je ne sais plus où me mettre, j'ai un sentiment de mal-être. Je ne m'attendais à cette réponse de sa part.

[ 𝒦𝒜𝑅𝑅𝒜𝒮 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant