Bascule

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Chapitre 23


OUSMANE


Le noir.

Le noir puis sa lumière. Je jure que ses iris s'éclaire dans le noir. Elle brille sombrement. S'agrandisse pour mieux observer. Les mèches qui retombe devant ses yeux devienne invisible. Deux iris.

Je tatonne le mur fait de papier peint déchiré. Je me cogne à quelque chose de dure et jure en chuchotant. Même après ces quelques minutes ici, la trace de nos jambes qui s'enfuis sans respirer agrippe mes poumons.

Je touche une prise. Un grésillemen puis l'électrique. Une vielle ampoule se balance au plafond. Désiré par très peu, quelques mouches embrasse sa lumière qui menace de s'éteindre.

- C'est petit ici.

Le placard n'est enfaite qu'une petit pièce où repose quelque livre d'aviation entassé, des outils cassés et des cartons empilé. Une petit fenêtre en haut. Comme celle des églises. Des couleurs se battent en duel sur son opacité.

- On les a semé. Je soupire et m'affale sur le mur. Je m'autorise enfin vraiment à baisser la garde.

- Enfin, jusqu'ils nous retrouvent.

- Tu as peur ?

Ma question l'amuse il se rapproche. De moi. Je monte sur une table d'écolier qui ne porte que 3 pieds. Elle chancelle mais maintenu par des cartons mouillé, elle résiste.

- Tu as peur. Murmure Antoine.

- De qui ?

- De moi. Il s'humidifie les lèvres et touche la table avec sa jambe.

- Pourquoi ?

Il prend une inspiration et fixe mes yeux

- Tu as peur de chercher au delà de ce que tu vois. De ce que tu vois à travers nous. Qu'est ce qu'on est ?

Son ton est énigmatique mais hésitant aussi. Et j'ai beau chercher, je ne comprend pourquoi le sort-il ça maintenant.

- Deux futurs prisonnier si on s'échappe pas vite de cette aéroport bien trop surveillé.

J'esquive. Les questions, les doutes, les joueurs. Je les esquive. Partir sur son terrain est trop dangereux. Le mien est plus simple, plus verdoyant. On y est depuis toujours pourquoi changer ?

Le corps d'Antoine penche sur le mien. Son regard dévie sur le mien. Sans vraiment y pense ma langue lèches mes lèvres et les iris d'Antoine se dilate un peu plus.

Sa bouche. La mienne. 2 centimètre de distances.

Son souffle,le mien. Plus rien ne les sépare. Il se mélange, fond et s'enfonce. Il n'attende que le signal des lèvres. Nos souffles mélange ne commence à plus suffir.

Mes yeux se ferme. Le noir. Pas de lumière à celui qui préfère ressentir à découvrir. Je n'ai pas besoin de cette lumière. J'ai la mienne à quelque centimètres.

La porte s'ouvre. Un rayon lumineux. Je me rends enfin compte à quel point on faisait sombre ici.

La panique ne me prend pas. Traîtresse. Tu aurais du glacer mon sang et me pousser à courir. Je souhaite rester. Reste. Parce qu'il y a des problèmes derrière ou pour sa main sur ma hanche qui petit à petit remonte sur mon ventre. Tant qu'elle ne descend pas, je ne trahi rien. Non ? Non.

L'âme de ton sourire [ BxB ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant