L'âme de ton sourire [ BxB ]

Soirées

CHAPITRE 32

                                 KYLIAN

La porte émet un grincement puis accepte de se décaler me faisant tomber direct dans les orbites d'Oli et Hugo. Ces derniers installés par terre semblent se prendre à une grande conversation.

- Ky.

- Cap'tain. Hugo émet un léger signe de tête pour me saluer  tout en souriant.

Alors que j'allais décider à poser mes fesser sur l'évier qui affiche un rayon de maquillage à moitié séché, une jeune brune claque la porte en rentrant pour se précipiter sur les toilettes blanches. 

Les bruits écœurants du rejet de son corps par liquide, infecte la salle de bain si propre. Je vois à la tête d'Hugo que celui ci semble hésiter à la rejoindre dans sa mission boucher les toilettes.  Oli prend ses cheveux en queue de cheval assurant à la jeune fille un vomi sans dérangement. Je m'amuse des expressions de son visage. La brune racle le pot blanc de ses ongles noire, frissonnant de temps de temps. Dans un dernier vomissement, elle relève la tête aussi blanche que le lavabo préservé. Ses pommettes virent au vert et ses yeux devienne transparent à chaque battement de cil. Son corps faible ne reconnaît plus la gravité et finit par se laisser tomber.

Je me lève et va attraper une serviette accrochée à la porte avant de la jeter aux mains d'Hugo qui essuie sa tête avec un gant de toilettes frais.

- Vous croyez qu'elle a été droguée ? La lueur des première inquiétude vient pointer son nez et moi épuisé je la laisse rentrer.

- Il pourrait avoir un tueur en série qui serait rentré personne aurait remarquer. Souffle Hugo en plaçant le gant sur son front.

Je chope une brosse à dent au hasard sur l'étagère qui manque de s'écrouler et fais glisser trois bonnes doses de dentifrice. Je tend le résultat à Oli qui tente de redresser doucement sa tête pour lui donner de quoi se rafraîchir la bouche.

- On peut pas la déposer dans une chambre ? Questionne Hugo qui commence à s'affoler.

- À moins que ce soit pour rejoindre une orgie, non.

Je soupire me massant la tête énervé de ne pas trouver de solution valable. Le carrelage froid ne lui suffira pas très longtemps.

- Il y a de l'eau ici non ?

- J'y vais. S'écrie Hugo en se cognant à la porte dans sa course.

La brune ferme les yeux sur l'épaule d'Oli. Je suis quasi sûr de pouvoir voir un filet de bave se détacher de ses lèvres. Lèvre rouge, qui manquent d'exploser, l'alcool aura toujours été le meilleur des gloss quoi de plus attirant que de s'en peindre l'esprit histoire d'oublier à quoi ressemble la vraie vie.

Oli défait son énorme sweet gris. Ses gros bras s'échappe du tissus chaud qu'il aime porte à chaque fin d'entraînement. Je revois encore sa tête levée vers le coucher du soleil qui se cache derrière les gradins.

- Je savais pas qu'Hugo venait. Comment va t-il ?

Je prend un torchon dans un des tiroirs en bois de la commode. Vidant à moitié le pot à savon IKEA sur le torchon rouge et blanc, je commence à frotter.

- Le foot lui manque. Même si il essaie de se prouver le contraire, c'est trop difficile.

- Le foot. Notre drogue. La pire ou la meilleure ?

À ses mots Oli sort une clope presque brisé de son vieux jean large qui s'échoue sur le sol. Je crois que la brune a piqué un somme dans ses bras. Un léger ronflement s'échappe de son nez en trompette.