Chapitre 24

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Quand elle ouvrit les yeux, il était déjà près de 18h et il n'était plus dans le lit à côté d'elle. De se voir ainsi, nue, sans foulard, elle se sentit rougir, mais à part ça, elle se sentait bien. Elle se leva, se mit devant l'armoire et choisit une tenue, qui, elle l'espérait, lui plairait. Elle alla dans la salle de bain, juste à côté et cette fois osa se regarder dans le détail. Elle passa doucement son doigt sur la cicatrice là où les lèvres de Naël avaient déposé des baisers brulants. Une chaleur agréable l'envahit à ce souvenir. Et maintenant elle pouvait le dire : son travail était magnifique. La cicatrice, fine et régulière ne lui faisait plus peur. Elle mit son soutien-gorge et le rembourra de coton, en attendant mieux. Puis elle enfila sa robe, longue et cintrée. Elle se maquilla et mit le foulard qu'il lui avait offert. Enfin, elle sortit et le trouva devant la télé, pieds nus et toujours aussi craquant. Il se tourna alors vers elle, son regard et son sourire suffire à la transporter. Il se leva et vint la rejoindre.

- Tu es magnifique.

Il l'embrassa voluptueusement.

- Et j'ai passé un moment extraordinaire.

Son ton la fit trembler d'émotion.

- Pour moi aussi c'était ... Magique Naël.

Il frotta doucement son nez contre le sien.

- Bon ce n'est pas tout ça, mais on a bientôt rendez-vous chez tes parents, non ?

Elle sourit.

- C'est vrai, oui.

Il lui embrassa le front et fila dans la salle de bain. Bientôt, elle entendit l'eau couler et elle se mit à la fenêtre. Elle posa son front sur la vitre et ferma les yeux. Elle voulait juste profiter de ce moment.

A 19h, ils sonnaient tous les deux à l'interphone, puis ils prirent l'ascenseur et arrivèrent devant la porte de ses parents. Il lui prit doucement la main et il frappa. La porte s'ouvrit aussitôt sur la mère de Lisa.

- Ma chérie, Naël ! Entrez.

Elle s'effaça et ils la suivirent dans le vestibule. Naël offrit les fleurs achetées en chemin et choisit ensemble.

- Oh merci Naël, elles sont magnifiques ! Installez-vous.

Lisa alla s'assoir sur le canapé et Naël aida à installer l'apéritif, à l'aise et cadrant parfaitement avec le décor.

Puis, tout le monde s'installa autour de la table basse, Naël s'assis sur le canapé à côté de Lisa. Il lui prit la main et ne la lâcha plus jusqu'au moment du dîner.

- Nous allons passer à table !

La mère de Lisa se leva, suivie de son père. Naël se tourna vers Lisa.

- Ça va toi ?

Elle ne pouvait aller mieux, ayant l'impression d'être plus heureuse qu'elle n'aurait jamais pensé l'être.

- Très bien.

Naël l'embrassa alors tendrement et Lisa surprit le regard de sa mère. Ce qu'elle y lut lui fit terriblement plaisir. Rosissant, elle prit lui prit la main et le suivit pour se mettre à table.

Le dîner se poursuivit, visiblement Naël s'entendait très bien avec ses parents. Mais, très vite, Lisa sentit la fatigue la gagner et comme toujours, Naël le sentit.

- Je vais te ramener chez toi.

Lisa hocha la tête et se leva pour aller mettre son manteau. Sa mère la rejoignit.

- Tu es si belle et resplendissante ce soir ma chérie.

Elle embrassa sa mère :

- Merci maman. Pour tout. Ne m'en veux pas de partir si tôt.

Pour toute réponse, sa mère la serra fort dans ses bras, émue de tous les changements qui étaient en train de se produire dans la vie de sa fille.

Une fois en voiture, Naël prit la main de Lisa tout en conduisant et y posa délicatement ses lèvres.

Ils arrivèrent vite et elle était désolée de se sentir si fatiguée car si elle n'avait envie que d'une chose, c'est bien qu'il ne s'en aille pas. Ils montèrent et entrèrent dans l'appartement.

- Ca va aller ma douce ?

Il semblait soucieux et elle fut touchée.

- Oui. C'est juste de la fatigue.

Elle se colla à lui.

- Je n'ai pas envie que tu partes.

Il rit doucement, l'enserrant de ses bras.

- Tu sais, je compte bien revenir demain. Tu devrais en profiter.

Il lui prit la main et l'accompagna jusqu'à la salle de bain, où elle n'en ressortit qu'une fois en pyjama, sans foulard. Il lui caressa le visage.

- J'ai hâte d'être à demain tu sais. Tu sembles tellement fatiguée, va vite te coucher.

Elle s'allongea, en chien de fusil et lui tendit la main. Il vint s'allonger derrière elle et l'enserra.

- Je ne partirais que quand tu dormiras.

Elle ferma les yeux, sereine.

L'amour du dernier espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant