Sebastian X T/p

Le majordome ne fait pas confiance

J'attend avec Madame Red dans la bibliothèque. Il y avait aussi Grell... Ce qu'il va faire à Madame Red me fait détester ce type. Juste parce qu'elle n'avait pas envie de tuer Ciel il a... Je secoue la tête.

Madame Red : Qu'est ce qu'il est long !

T/p : Il va sûrement bientôt arriver. Patientez il a dû sortir.

Madame Red : Tu as dû rencontrer mon neveu. Comment le trouves- tu ?

T/p : Je le trouve très intelligent pour son âge. Il c'est très bien maîtriser l'art de diriger.

Madame Red : Oui c'est vrai mais j'aimerais le voir un peu plus s'amuser comme un enfant.

Si seulement Madame Red savait à quel point il a souffert. Il ne pourra plus jamais s'amuser comme un enfant.

T/p : Il est vraiment trop jeune pour ça je trouve, mais c'est cela qui le rend aussi attachant.

Madame Red : Comment ça ?

T/p : J'ai remarqué que dans certaine situation, son âme d'enfant revenait mais il ne l'assume pas donc il rougit ou il commence à râler.

Madame Red : Waw... Es-tu certaine d'être ici depuis hier ? On dirait que tu le connais depuis plus longtemps que moi.

Merde ! J'ai encore fait une gaffe.

T/p : Je sais bien cerner les gens.

Madame Red : Oh, je vois.

Elle regarde Grell avant de se lever brusquement.

Madame Red : Malheureusement je ne pourrais pas le voir aujourd'hui. Demain il ira dans sa résidence d'été. Je l'attendrai là-bas.

T/p : Très bien madame. Voulez vous que je vous accompagne à la sortie ?

Madame Red : Non ça ira ne t'inquiète pas.

Je la salue puis elle sort de la pièce. Je soupire de soulagement. J'ai encore fais une erreur stupide. Il faut que je me reprenne. Et vite !

Sebastian : Si je me doutais que tu savais aussi bien cerné les gens je ne t'aurais pas du tout accepté dans ce manoir.

Je me retourne pour voir Sebastian. Décidément, il ne me lâchera pas ma veste celui-là !

T/p : Je pense que ce n'est pas à toi d'en décider mais à Monsieur.

Sebastian : Je pourrais lui faire part de mes inquiétudes.

T/p : Tu ne le fera pas.

Sebastian : Pourquoi penses-tu cela ?

T/p : C'est simple, tu le laisses réfléchir par soit même la plupart du temps. Il faut vraiment qu'il soit en danger ou qu'il soit prêt à faire un choix crucial pour que tu lui dises ce que tu penses.

Sebastian me dévisagea. Il n'a pas l'habitude qu'on arrive à le cerner, alors il déteste toutes les personnes qui pourraient arriver à le comprendre trop facilement.

T/p : Si tu veux mon avis tu devrais plus lui parler de tes inquiétudes ou communiquer avec lui quand quelque chose te tracasse. Même s'il te rejette, il prendra toujours en compte ton avis.

Sur ces mots je passe à côté de lui pour sortir à mon tour. Il m'attrape soudainement le bras.

Sebastian : Tu es étrange comme femme.

T/p : Quoi ?

Sebastian : Excuse-moi, j'ai pensé à voix haute.

Il sourit en disant ça en plus ! Je dégage mon bras brutalement. Moi étrange ? Il c'est pas vu lui ?

T/p : Toi, tu es un homme étrange.

Je m'en vais en courant. Je n'assume plus ce que je dis devant lui. Pourquoi ? Pourquoi ai-je aussi peur de voir ces réactions quand je parle ? Mais d'un autre côté j'adore regarder les têtes qu'il fait à certains moments.

Si seulement je pouvais sortir de ce rêve. Même dans un rêve j'arrive encore à être stupide. N'importe qui aurait déjà tout ce dont il avait envie. Il n'y a que moi pour être comme ça sérieux.

Bon aller ! Arrête de te lamenter sur toi-même et va au travail.

May Linn : T/p !

Je me retourne. Pour constater May Linn en panique courir dans ma direction.

T/p : Qu'est ce qu'il ce passe ?

May Linn : J'ai fait tomber la vaisselle en porcelaine la dernière fois. Monsieur les adore. Si Sebastian et monsieur reviennent maintenant je vais me faire disputer !

T/p : Attends... Sebastian est parti ?

May Linn : Bien sûr, lorsque monsieur sens va il l'accompagne toujours.

Mon cœur rate un battement. Ai-je réellement discuté avec Sebastian toute à l'heure alors ?

T/p : Mais je l'ai vu toute à l'heure !

May Linn : Quoi ?! Mais ça veut dire que monsieur est déjà rentré ! Comment vais-je faire ?

T/p : Laisse moi voir. Où est-ce que tu as fait tomber tout ça ?

Je suis May Linn qui m'emmène à l'endroit où le désastre à eu lieu. En réfléchissant à ce que j'ai vu toute à l'heure.

Sebastian peut se déplacer vite. Mais pourquoi sacrifier ce temps pour venir me voir ? Il ne l'aurait sûrement pas fait si monsieur le lui avait ordonné de me surveiller.

Monsieur ? Voilà que maintenant je me mets à l'appeler comme ça même dans mon esprit. Ça me fait rire mais ça me fait peur en même temps. Je me suis trop vite habitué à cet endroit.

Beaucoup trop vite. C'est comme si j'avais vécu ici depuis petite.

May Linn : C'est ici.

Devant la catastrophe je ne peux m'empêcher de retenir mon souffle. Comment a-t-elle fait tout ce bazar ?! Les assiettes, les verres... Tout est éparpillé en copeaux sur le sol. S'il n'y avait que ça, ça aurait été tellement peu mais l'armoire c'est elle même renversé, un pied et les vitres étaient brisé...

T/p : Comment c'est possible de faire autant de bordel en si peu de temps ?

May Linn : Je suis désolée.

T/p : Ce n'est rien mais aides moi à ranger tout ça. On va commencer par nettoyer le plus gros et ensuite on verra pour l'armoire cassé.

May Linn : Oui !

Après avoir tout nettoyé, il nous restait plus que l'armoire à réparer. Sauf que c'est impossible avec ma force de la redresser et de la réparer...
Soudain une idée me vient à l'esprit. Ma force n'est peut-être pas la solution mais celle de quelqu'un d'autre si !