La salope fait son entrée

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Dans la calèche nous nous dirigeons vers des terres qui n'ont aucune vie. Les arbres sont asséchés, on dirait que la mort y règne. Je n'ai plus aucun doute sur le fait que l'on soit dans l'anime et non dans le manga.

Nous allons dans le village où les combats de chiens sont récurrents. Ça me dégoûte. Comment peut-on faire du mal à ces pauvres bêtes ? Elles n'ont rien demandé et on les tue pour le plaisir ?

Je pense que si je vois la scène je risque de vomir. Bon, pour l'instant May Linn, Finnian et Bardroy n'ont pas l'air du tout au courant de où nous allons. Il faut mieux les laisser dans l'illusion.

May Linn : Qu'est ce que j'ai hâte ! Nous allons dans une villégiature !

Bardroy : Je dois avouer que le maître s'est montré grand seigneur.

Finnian : T/p, tu n'as pas l'air emballé par l'idée d'aller là bas.

Je ne pensais pas qu'il allait me poser la question. Vu qu'il a vu que je n'étais pas emballé autant lui dire que non.

T/p : Je n'aime pas sortir du manoir. Surtout que là où monsieur nous emmène n'a pas l'air très fameux.

May Linn : Oh ! Je ne te pensais pas aussi pessimiste.

Moi ?! Pessimiste ! C'est la meilleure.

T/p : Regardez autour de vous, le paysage est complètement mort.

Ils regardent. Puis après un moment de réflexion ils se mettent à brailler comme pas possible.

May Linn : Mais c'est vrai !

Bardroy : T/p a raison pour le coup. Eh ! Dites-moi où on va exactement.

Ciel dans une calèche séparée ne daigne même pas se retourner.

Ciel : Je ne vous ai pas tout dit. Nous allons construire une villégiature là-bas.

May Linn : Ça veut dire qu'on ne va pas dans un endroit magnifique ?

Ciel : Non.

Ils font tous une mine d'enterrement à présent. Soudain un mal de ventre me vient. Bordel, j'ai mal. Encore deux jours. Je sais mais je ne sais pas si je pourrais supporter.

Finnian : T/p, ça va ?

T/p : Oui ça va ne t'inquiète pas. J'ai juste un peu mal au ventre.

Ciel se retourne légèrement. Puis me fixe du coin de l'œil. Quand je pose mon regard sur lui, il détourne le sien directement pour regarder la route.

Il s'inquiète pour toi. Sérieux ? Il s'inquiétait pour un simple mal de ventre. Non, je dois me faire des films. Il ne s'inquiétait jamais pour une simple servante.

Sebastian : Nous sommes arrivés.

Tiens ? Je viens de me rendre compte qu'une scène qui était dans l'œuvre ne s'était pas produite. Nous n'avons pas croisé la vieille femme avec les ossement de chiens dans la poussette. Serait-ce parce que Finnian et les autres ont été plus concentrés sur moi ?

Mais bon, ce n'est pas un élément important de l'histoire donc ça va.

Nous avons devant nous un village misérable. Franchement je n'ai pas envie d'y aller. Cependant je n'ai pas le choix.

Sebastian nous fait son monologue sur le fait que les chiens ne sont là que pour ramper au pied des humains et qu'ils ne les aiment pas.

Je ne peux pas laisser passer ça.

Sebastian X T/pOù les histoires vivent. Découvrez maintenant