Sebastian X T/p

Souvenir d'antan

Sebastian : Il est temps de vous réveiller.

En disant cela, il ouvre les rideaux, laissant le soleil illuminer la pièce du beau au bois dormant. Malgré la lumière, il ne se réveille pas.

Sebastian : Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu dormir aussi apaisé.

T/p : Ce petit monstre à dû en voir de toutes les couleurs. Il me fait tellement de peine.

Sebastian : Tu n'imagine pas à quel point. Pour un humain, endurer ce genre de choses est compliqué. Que dis-je... même insupportable.

Il doit être au courant de quelque chose. J'imagine que si c'est son maître, ce n'est pas un hasard. Son âme doit être incroyable pour qu'un démon accepte de vivre au service d'un humain.

Mais quelque chose me met la puce à l'oreille dans ce qu'il vient de dire.

T/p : Tu as dis pour un humain. Pour un démon c'est simple d'endurer ça ?

Sebastian : Nous autres, ne ressentons pas la douleur. Aussi bien physique que émotionnelle. Enfin, dire que nous ne les ressentons pas serait mentir. Disons, que nous avons quelques différences sur ce plan avec les humains.

T/p : Comme quoi par exemple ?

Sebastian : Je ne ressent pas de jalousie ou encore de la compassion envers autrui.

T/p : Dire que tu ne ressens pas de la compassion est un mensonge que tu te fais à toi-même. La preuve, tu sais ce que Ciel à subi et tu sais que ça lui à fait mal, au point de le changer. Tu le comprends ou tu essayent de le comprendre. C'est ça de la compassion.

Sebastian : Tu a peut-être raison mais ça ne change rien à notre différence entre humain et démon.

T/p : Je vois aucune différence. Nous, les humains, ne ressentons pas de la compassion pour tout le monde. Selon nos expériences personnelles nous nous comprenons plus ou moins les uns des autres.

Sebastian : Oui. Je vois.

T/p : Toi, par exemple, il y des choses que tu as vécu qui ton radicalement changer non ?

Ces yeux se sont soudainement assombris. Merde ! Je lui ai rappelé des mauvais souvenir.

T/p : Je ne...

Sebastian : J'ai...

Soudain Ciel se réveille à côté de moi, il s'en va aussitôt préparer le thé. Mince, il était sur le point de me raconter un moment de son passé qui l'as bouleverser.

Ciel ! Tu ne peux pas te réveiller plus tard !?

T/p : Tu as bien dormi ?

Ciel : Oui.

Il est trop mignon. Ça ne m'étonnerais pas qu'il ait plein de filles qui lui courent après.

T/p : Ce n'est pas tout ça mais j'ai du travail qui m'attend.

Ciel : Ah oui. Ton business de drogue.

Son ton était accusateur. Je n'ai pourtant pas le choix de faire ça. Les clients de l'hôtel ne me rapportent pas assez. Il faut absolument que j'ai plus d'argent pour pouvoir partir de ce monde.

Oui. Partir est la meilleure solution.

Ciel : T/p. Quoi que tu fasse sache que je te soutiendrai toujours.