Sebastian X T/p

Un futur pas si lointain

Homme : Qui êtes-vous ?

T/p : Je suis envoyé par le comte de Phantomhives.

Homme : Tu as ce qu’on a demandé ?

T/p : Oui. Mais d’abord je veux voir les enfants.

Homme : Je pense que tu n’as pas compris la situation. Donne moi de l'argent, et on te rendra les enfants. Ici, c’est nous qui fixons les règles.

Merde. Il faut absolument que je vérifie s’il ne leur a rien fait.

T/p : Laissez moi au moins les voir.

Homme 2 : On pourrait au moins faire ça. Ils ont envoyé une femme elle ne peut rien faire.

Homme : Dois-je te rappeler que les autres aussi était aller chez les Phantomhive mais ils ne sont jamais revenu ?

Les autres ? Soudain, tout s’assemble. C'est sûrement le même homme qui à engager l'autre guignol qui en a payé d’autres pour prendre les deux petits. C’est un vrai coup bas d’enlever des enfants qui n’ont rien avoir avec ça.

Je dois abandonner ma fierté le temps d’un instant je n’ai plus le choix. Je me force à pleurer et sort mon meilleure jeu d’actrice. 

T/p : Je vous en supplie. Ces deux petits non rien demander. Je suis avec eux la plupart du temps, je ne veux pas qu’il leur arrive quoique ce soit.

Un homme était complètement indifférent mais le deuxième…

Homme 2 : C’est bon, on va vous les amener.

Homme : Tu n’es pas sérieux ?!

T/p : Merci ! Merci infiniment.

Ils ont intérêt à vite me les emmener, jouer le role de la femme nunuche commence à me souler.

Celui qui a accepté m'amène les deux petits, les yeux bandés. Ils sont intelligents. En bandant les yeux des deux gamins, ils évitent de révéler leur bateau et leur position au cas où l'un d'eux s'enfuirait.

Ça veut forcément dire, qu’après avoir eu l’argent dans leur main il me tuerons sans aucun remord. Je dois faire gaffe.

Homme : Maintenant, donne moi le fric.

Ce type est capable de me tuer lorsqu’il effleurera l’argent. Il faut que je me débrouille pour avoir le deuxième.

T/p : Je… Oui mais…

Homme : Qu'est ce que t’as ?

T/p : Je n'arrive pas à bouger.

Bordel ! C’est gênant de jouer la nunuche qui a peur de tout.

Homme 2 : J’arrive.

Son collègue l’attrape par le bras et lui chuchote quelque chose à l'oreille. Il se contente d'acquiescer avant de s’approcher lentement.

Lorsqu’il est devant moi je remarque qu’il a sorti son arme. Il a de la peine pour moi mais reste sur ses gardes.

T/p : Tenez.

Je lui tend le sac et il l’attrape. Il me regarde un long moment avant de me poser son arme sur ma tempe.

C’était prévisible. Son pote a dû lui dire de me tuer dès qu’il aurait l’argent en sa possession. C’est drôle. Ils ont l’impression d’avoir le contrôle sur la situation.