Mon collant est désormais descendu jusqu'au genoux. Je ne peux même pas prié. Je n’ai jamais cru en Dieu, alors… Pourquoi commencer maintenant ? Puis j’adore un diable de majordome et un petit garçon orgueilleux.
Kidnappeur 2 : Maintenant on va passer aux choses sérieuses.
Les collants descendus, je ne suis plus quand culotte. J’ai envie d’appeler Sebastian car je sais que c'est le seul à pouvoir m’entendre. Il sait où retrouver quelqu’un facilement, peut-être que son ouïe est fine aussi. Pour être honnête j’ai encore un peu d’espoir. J’espère qu’il viendra me sauver même si je sais que ça fait princesse en détresse et que j’aurais honte de le regarder dans les yeux après ça.
??? : Je pense que vous devriez laisser cette femme tranquille. Mon maître m’a demandé de la ramener.
J’ouvre les yeux. Je vois mon sauveur. Je n’ai jamais été aussi heureuse !
Kidnappeur 2 : T’es qui toi ?
Je vois que l’autre homme était derrière lui, un couteau à la main.
T/p : Sebastian ! Derrière toi !
Sebastian ne se retourne même pas et se décale légèrement, pendant que l’autre tombe à cause de son élan. Je sourie. Il ne respecte pas ses adversaires. Je déteste quand il le fait avec moi et les autres employés mais avec ce genre de personne c’est drôle à voir.
Sebastian : Qu’est ce qui te fait sourire ?
Il me fait vraiment la conversation maintenant là ?
T/p : T’as façon de traiter tes adversaires est drôle.
Sebastian : Ferme les yeux.
T/p : Pardon ?
Sebastian : Ferme tes yeux, je t’ai dis. Une Lady ne dois pas voir ça.
Une Lady ?? Mais qu’est ce qu’il me raconte ?!
T/p : Mais de quoi tu parles ?!
Sebastian : Ferme les yeux. Je ne me répéterai pas.
J’obéis. Je n’ai pas envie de le mettre en colère. Pourquoi m'appel-t-il “Lady” tout à coup ?
J’entend des cris et des supplications. Ils ont peur. Des coups, encore, des cris. Puis soudainement plus rien.
Je commence à ouvrir les yeux mais Sebastian met sa main devant mes yeux.
T/p : Qu’est ce qu’il te prend ?!
Sebastian : Je t’ai dit de fermer ces yeux.
T/p : Désoler.
Sebastian : Tu n’as pas intérêt à les ouvrir.
J'acquiesce. Sa voix était beaucoup trop menaçante pour tenter de jouer avec le feu. Je sens qu’il s'approche de mon visage. Je sens son souffle dans mon cou. Bordel, qu’est-ce qu’il fait ?! Il me chuchote.
Sebastian : Je parle de tes yeux. Car je trouve que tu as l’esprit un peu trop perverti.
Mais bien sûr que je pensais aux yeux ! Et maintenant qu’il m’a dit ça, c'est normal que je vais penser à mes jambes.
T/p : Je ne pensais pas à ça pour une fois.
Sebastian : Pour une fois ? Dois-je en conclure que d’habitude tu ne penses qu’à ça ?
T/p : C’est à toi de juger.
Sebastian ne répond pas et s’éloigne de moi. Il me remet mes collants.
T/p : Qu’est ce que tu fais ?!
Sebastian : Je te rhabille. Ces hommes ne savent pas comment traiter une femme. Ils me dégoûtent.
Lorsque j'entends ses paroles, je commence à me souvenir de pourquoi j’étais en crush sur lui avant. Mais lorsque je repense à ce qu’il c’est passé il y a quelque minute, je tremble.
Sebastian : Pourquoi as-tu peur ?
T/p : Comment tu sais que c’est de la peur ?
Sebastian : Il ne faut pas être un expert pour savoir que tu as peur. N’importe qui pourrait le deviner.
T/p : J’ai peur qu’ils reviennent me toucher et…
Je n'ai pas fini ma phrase. Sebastian glousse légèrement. Je lui dis que j’ai peur et lui rigole ?!
Sebastian : Crois moi, dans l’état où ils sont, ils ne te feront plus jamais aucun mal.
T/p : Merci…
Je commence à pleurer comme une gamine. Merde ! Super l’image que je lui donne de moi. surtout montrer ma faiblesse devant lui n’est pas une bonne idée.
Il ne dit rien et me détache. Je tombe et je sens ses bras m'envelopper pour éviter que je tombe plus bas. Je pleure encore. Mais j’ai le réflexe de relever la tête et de la tourner. Je sais combien il tient à sa tenue de majordome.
Sebastian : Si tu ne veux pas que je te vois pleurer, c’est trop tard.
T/p : Ce n’est pas ça !
J’ai toujours les yeux fermés, donc je pense qu’il doit me regarder de haut comme à son habitude.
T/p : J’ai peur de salir ton uniforme de majordome.
Un silence règne dans la pièce. Cela ne peut pas être plus gênant !
T/p : Dis quelque chose.
Sebastian : Tu es la première personne à te soucier de ça.
Sa voix est devenue plus douce. Comme si toute colère ou méfiance c’était envolé de lui.
T/p : Merci.
Sebastian : Pourquoi ai-je le droit à autant de remerciements tout d’un coup ?
T/p : J’ai cru que tu ne viendrais pas.
Sans dire un mot, il me force à coller ma tête contre son torse. Puis me porte en mode princesse. Je ne préfère pas ouvrir les yeux car ça risquerait de briser toute la scène. Il doit surement marcher sur une mare de sang en ce moment.
Sebastian : Accroche toi. Ça risque de secouer un peu.
T/p : Quand est-ce que je pourrais ouvrir les yeux ?
Sebastian : Quand je te le dirai. Pas avant.
T/p : Et si je les ouvre avant que va-t'il se passer ?
Sebastian : Essaye et tu verra.
Ces simples mots me donnent encore plus envie de le faire mais je sais que s’il me dit de ne pas le faire c'est pour une bonne raison, alors je respecte cet ordre.
T/p : Je voulais juste savoir.
Soudain je sens qu’il court extrêmement vite. Je me colle contre lui, tout en faisant attention à ne pas le salir. Il saute. Rester les yeux fermés est compliqué. J’ai envie de dormir. Toute cette tension m’a donné sommeille. Je me laisse aller et m'endort pour supporter le voyage.
VOUS LISEZ
Sebastian X T/p
FanfikceT/p, une fan de Black Butler, connaissant le dénouement de l'histoire par cœur, rentre dans cette fantasy ! Elle devra cacher qu'elle connaît le futur et les événements à venir mais aussi son attachement envers Ciel et Sebastian. Plein d'événements...