Chapitre 7

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J'entendis tout à coup une agitation soudaine.

Et merde ils ont vu que j'avais disparu c'est sur...

Je me mis a marcher rapidement comme la plupart des gens. Mais je ne courrais pas, pour ne pas attirer trop l'attention.
Il faut que je trouve la sortie avant qu'ils arrivent, vite.
C'est urgent.

Je commençai à m'agiter de plus en plus, et ma douleur à la mâchoire s'accentuait également. Ma tête se mit à tourner face aux bruits et ma respiration s'accélérait tout comme les battements de mon cœur.

Je m'arrêtai, et vis tout le monde tourner de plus en plus, jusqu'à fermer les yeux tellement que cela m'était insupportable. Sans m'en rendre compte, je tombai au sol et perdis aussitôt conscience.

***

Mes paupières s'ouvrirent tout doucement pour laisser entrouvrir mes yeux. A moitié encore endormie, je balayai la salle du regard et je remarqua que j'étais dans même pièce sale qu'avant.

Oh non, non. Non non non.

Mes pieds étaient enchaînés, et mes mains étaient scellées encore plus fort que tout à l'heure , mes poignets étaient devenus violets. Un mal de dos me parcourut dans tout le corps à cause de ma position. Après quelques secondes je remarqua que Sonohi était en face de moi, adossé au mur tout en me regardant de haut.

Je levai alors mes yeux pour le regarder, et ma mâchoire se serra de colère.

- Ou est Ace ?

Commençais-je très faiblement, en toussant.

- Tu te crois maligne ?

Fit-il d'un ton sec, en haussant un sourcil. Avec le peu de force que j'avais, j'esquissa un sourire mesquin.

- Je le suis.

Énonçais-je doucement en reprenant de plus en plus de force. Il soupira longuement, agitant légèrement la tête pour souligner le fait que j'étais désespérante.

- Très bien, tu vas te régaler toute une semaine dans cette position avec des rats pour le dîner . Aller, à la semaine prochaine.

Ricana le jeune homme d'un ton mauvais, tout en allumant une cigarette sûrement pour la centième fois de la journée.

Il s'attendait à ce que je proteste, mais mon regard resta le même.
Toujours aussi dur, malgré la douleur vive qui parcourait désormais tout mon corps.

Sonohi haussa les sourcils, il s'attendait probablement à ce que je le supplie de me détacher. Ce n'est pas pour autant qu'il allait se décourager, il se dirigea alors vers la sortie mais il s'arrêta au dernier moment sans pour autant se retourner.

- Dis, comment tu as fais pour t'échapper ?

Demanda-t'il avec son air impassible, mais une sonorité curieuse le trahit. Je mis un petit temps avant de répondre, puis lui expliqua tout ce qu'y s'était passé.

****

- C'est impossible. Personne n'aurait pu penser à faire ça.

Affirma l'homme, tout en se retournant pour finalement me regarder.

- Ramenez-moi un de vos hommes.

Demandais-je calmement, tout en levant les yeux afin de le fixer. Sonohi mit quelques temps avant de partir de la pièce, en refermant bien la porte.

***

Il rentra dans la pièce, accompagné de quelqu'un. Un sourire apparut sur mon visage, puis une minute fut silencieuse.

- Afghanistan.

Le baiser de la dameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant