Chapitre 19

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PDV : ACE.

Mon poing se frappe violemment contre la table, alors qu'une veine indiquant ma colère sortit de mon front.

- FAIS CHIER ! Ces enculés.

M'écriais-je entre mes dents, de nerfs. Sonohi serrait son poing, pour tenter de se calmer.

- Pablo, tu es bien sûr de ça ? Parce que là tu nous annonces quelque chose de très grave.

Commença mon frère d'un ton nerveux, en levant les yeux vers le blond qui nous regardait inquiet.

- Oui je suis sûr de ça, Sonohi. La mafia ennemie a bien déclaré le début des recherches, ils veulent à tout prix vous détruire.

Confirma Pablo, même si la nouvelle ne lui plaisait pas non plus. Je me rassis et restai silencieux quelques secondes.

- Notre mafia est bien plus puissante, nos alliances aussi. Mais on ne peut pas se permettre de perdre cette guerre.

Fis-je en insistant bien sur mes mots, ce qui décrocha un soupir à ma soeur.

- Quelle guerre ? Pour l'instant, personne n'a rien déclaré Ace.

Rajouta Yoru en levant les yeux au ciel, ce qui m'agaça fortement.

- Tu crois que les recherches qu'ils entament sont pour décorer ? Ils préparent leur terrain, avant l'annonce de la bataille. Prenons du terrain et de l'avance également, augmentons les protections et renforçons nos contacts. Faut-il également rajouter des alliances ?

Proposa Sonohi en regardant tout le monde.

- Ils vont nous prendre pour des faiblards, on est une des plus grande mafias d'Amérique quand même. On renforce, c'est tout.

Commençais-je agacé par sa dernière remarque, en posant désormais mes yeux sur le blond.

- Pablo, appelle la mafia Italienne pour une réunion prochainement.

Ma remarque lui fit acquiescer par un mouvement de tête, avant de taper quelque chose sur son téléphone.

PDV : ELIA.

14:00.
Je suis toujours dans mon lit, et je me tords de douleur a cause de mon ventre.
Je sais pas où est ma soeur, mais honnêtement là je n'ai même pas la tête à ça. Avant que je ne puisse penser à quoi que ce soit d'autre, la porte de ma chambre s'ouvrît ce qui me fit porter mon attention sur elle. Je vis alors Ace apparaître, avec sa tête sévère et froide habituelle.

- Lève toi.

Ordonna-t-il sèchement la main sur la poignée. Sa remarque m'agaça fortement, alors que je lui tourna le dos froidement.
J'en ai marre de me faire traiter comme une vulgaire chienne ! Quel connard.

- Non, sors.

Répondis-je irritée par sa dernière phrase, je sentis en même temps une crampe dans mon ventre ce qui me fit souffler du nez. Après quelques secondes de silence, je sentis mon bras se faire empoigner par une main avant de me tirer ce qui me fit tomber du lit.

- Ce n'était pas une question.

Rétorqua-t-il d'un ton désormais énervé, en me traînant par mon bras par terre, en dehors de la chambre.

- Non, arrête ! LACHE MOI !

Criais-je en tentant de me débattre, sans succès à cause de la douleur constante en bas de mon ventre. Il fronça simplement davantage les sourcils, avant de me traîner de force dans les escaliers. Ma tête heurtait chaque marche, alors que mon dos se fit achever également par celles-ci ce qui me décrocha quelques cris.

Le baiser de la dameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant