Chapitre 20

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PDV : SONOHI.

Je dévisageai quelques secondes la jeune femme, lorsque la fillette partit dans sa chambre je décidai de prendre la parole.

- Il t'arrive quoi la ?

Demandais-je en haussant un sourcil, tout en m'approchant d'elle.

- Rien, laisse moi. Vous me faites tous chier.

Répliqua-t-elle d'un air énervé, en se tournant pour partir dans la chambre ce qui m'agaça fortement. J'attrapai alors son poignet, et commençai à exercer une forte pression dessus.

- Tu me parles pas comme ça, t'as compris ? Tu t'es prise pour qui. N'oublie pas qui tu es.

Ma réplique lui fit monter ses nefs, alors qu'elle se retourna violemment pour me regarder les sourcils froncés, se dégageant mon emprise. Le sang qui coulait de sa bouche et de son nez venait s'écrouler sur le sol.

- Elia. Je suis Elia.

Fit-elle la mâchoire contractée, et le regard determiné comme si elle ne voulait pas lâcher prise. Mes yeux virent rouges, je la poussai brutalement par terre en m'accroupissant devant pour la regarder misérablement.
Je vais lui faire comprendre à cette connasse.

- Tu es surtout une otage, qui ne mérite pas de salir mon carrelage.

Crachais-je durement en agrippant ses cheveux pour plaquer sa tête contre les gouttes de sang par terre. Mon action la fit grimacer alors qu'elle tentait de se dégager, mais sa tentative rata, sûrement à cause de sa fatigue.

Pourquoi elle continue à froncer les sourcils ce cette manière ?!

- Pleure. Allez pleure comme la sale otage que tu es.

Affirmais-je doucement en regardant attentivement son visage, qui affichait un petit sourire.

- Même pas dans tes rêves les plus fous, connard.

Dit-elle fièrement ce qui me décrocha un petit sourire moqueur

. Mes yeux admiraient avec pitié sa misérable prestation, tentant de faire paraître le peu de dignité qui l'habitait.

- Pleurs.

Fis-je une nouvelle fois après m'être levé, avant de lui mettre un coup de pied dans le foie ce qui l'a fit gémir de douleur. Elia plissa les yeux, pour tenter d'oublier la douleur qui l'envahissait sûrement.

- Cri.

Déclarais-je en remettant un autre coup au même endroit un peu plus fort, ce qui l'a fit se plier en deux.

- Meurs.

Finis-je avec un dernier coup dans le ventre, ce qui lui fit désormais cracher du sang. Après quelques secondes, elle fronçait toujours ses putains de sourcils ! Cette manie m'énerve .
Allongée par terre, se tenant la ventre comme si sa vie en dépendait, elle releva les yeux vers moi.

- Je croyais qu'on était devenu un peu plus proches que ça, assez que pour tu ne fasses pas ça.

Sa remarque me fit hausser les sourcils. J'éclatai de rire d'une façon moqueuse tout en la regardant misérablement.

- Ami ? T'as troué tes neurones ou quoi ?

Finis-je en ricanant d'une manière amusée, avant de lui tourner le dos pour la laisser allongée comme ça, sur le sol. Puis je repartis dans mon bureau.

***

PDV : ELIA.

Un bruit d'aiguille qui parcourait l'horloge se fit retentir dans mon esprit, alors que je luttais pour que l'aiguille ne s'arrête pas sur minuit.
Je luttais aussi pour que mon corps arrête de devenir glacé de l'extérieur, pendant que mon corps intérieur se sentait envahir par une chaleur indescriptible.
Au fil de ma respiration qui devenait saccadée, mes yeux se flouèrent ce qui venait brouiller ma vision déjà assez confuse.

Le baiser de la dameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant