Hortense raccompagna sa voisine dans la cage d'escalier avant de fermer la porte et de coller son dos à celle-ci. C'était étrange, mais cette Justine avait illuminé l'appartement dès qu'Horty lui avait ouvert la porte. L'espace d'un instant, elle ne s'était pas demandée si sa nouvelle voisine n'était pas un ange du paradis venu la récupérer pour partir au ciel. Mais non, elle était juste une Suisse qui crevait la dalle.
Horty retourna dans son lit, prête à retrouver le sommeil perturbé par Justine. Elle retira ses pantoufles Sonic, qui n'avaient pas échappé au regard de la blonde, et s'emmitoufla dans les couettes pour retourner dans les bras de Morphée. Le sommeil vint immédiatement, Hortense était une des rares personnes à pouvoir se rendormir après s'être fait réveiller.
Alors qu'elle dormait comme une pierre, la jeune artiste fut réveillée par plusieurs vibrations. Elle grommela en tapant sur sa table de nuit. Elle savait que c'était son portable, mais elle se demandait qui pouvait lui envoyer des messages. Elle avait pris le soin de passer la nuit dernière à envoyer des textos de bonne année à tous ses contacts, pour être certaine de ne pas à devoir y répondre plus tard. Après avoir tâté sa table de chevet pendant une bonne dizaine de secondes, Horty attrapa enfin son téléphone. Elle le déverrouilla et vit qu'elle avait reçu un message de son amie Florence.
Flo Droit : Je passe avec Oliver cette aprem, vers 14h ! :)
Horty : Tant qu'il perd pas ses poils.
La fille aux cheveux teints regarda l'heure dans le coin de l'écran de son portable et gloussa en voyant qu'il était déjà quatorze heures. Un individu normal ne comprendrait pas la panique d'Hortense, mais tous les amis de Florence, eux, comprendraient sa panique. Florence DETESTAIT les retards. Elle était toujours en retard, mais elle ne pouvait s'empêcher de faire des remarques aux personnes qui arrivaient en retard. Si Horty n'était pas levée et préparée quand Florence arrivait avec son chien, alors elle allait considérer que l'artiste était en retard et un florilège de sermons allait traverser les oreilles de l'artiste. Surtout que le retard allait être encore moins pardonnable car Flo n'avait pas donné une horaire précise, mais des "environs". Horty n'avait pas envie de recevoir comme vœux de nouvelle année une leçon sur la ponctualité.
Ni une ni deux, Hortense bondit de son lit. Elle retira son pyjama Sonic pour attraper le premier pantalon cargo noir et le premier t-shirt ample, également noir, (Horty était allergique à la couleur sur elle) qu'elle trouva. Elle les enfila à toute vitesse en sautillant vers la salle de bain pour se donner un coup de brosse dans les cheveux et se laver les dents. Tout en se brossant les dents, Horty jeta un coup d'oeil à l'heure. 14h03. Florence n'allait plus tarder.
Et effectivement, à peine elle rinça sa brosse à dents qu'on toqua à la porte de l'appartement d'Horty. Tout en passant une main dans ses cheveux, l'artiste partit ouvrir à son amie. Normalement, l'illusion était parfaite, on pouvait croire qu'Hortense était réveillée depuis des heures. Et si jamais Flo en doutait, Horty n'avait qu'à dire qu'elle avait aidé sa nouvelle vois-
«Coucou Horty ! J'aide ta voisine à monter son matelas et j'arrive ! Garde Oliver en attendant !»
Devant la porte d'entrée d'Hortense se tenait Oliver assis sur le paillasson, le chien le plus mignon qu'Horty ne connaisse (il était tellement bien élevé aussi), Florence qui tenait un matelas et Justine, à moitié dans les escaliers, qui tenait l'autre bout du matelas. L'espace d'un instant, Hortense crut qu'une maison de fous était sur son pallier.
«Je te rends ton chargeur après, Horty ! Je dois juste mettre le matelas en haut ! expliqua la suisse en continuant à tirer son matelas dans les escaliers.
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Lion heart [Hortyunderscore X Baghera Jones Fanfiction]
FanfictionUne nouvelle année commence, pourtant, Horty ne ressent aucune émotion positive. Elle se sent seule, malgré le fait qu'elle soit parfaitement entourée. Les amis ne sont pas ce qui lui manquent. Alors, pourquoi elle est autant envahie par ce sentimen...