L'hiver est plus froid sans toi

2. Lui et toujours lui

New York
20h00

Musique à fond, alcool, chips, cadeaux, odeur de cigarette et rires. Voilà ce qu'on pouvait voir dans notre fête. Une chose que je redoutais le plus ? Mon ex. Pourquoi ? Il m'a pourri la vie, en 2ans de relation toxique je n'es réussi qu'à perdre du poids, et gagner des traumatismes. Il m'a violé, enfermé, battu et j'en passe. Apparition de crise d'angoisse et son rabaissement oral constamment dans mon esprit, c'est ce qui reviens des que je me retrouve dans une situation similaire. Pourquoi je n'avance pas, je devrais le redouter, j'ai pas à baisser la tête devant lui ! Mais pourquoi le fais-je ? Sûrement parce que j'arrive pas à me détacher de lui, mes sentiments me garde prisonnière. Ça, il le sait parfaitement et il en joue.
Presque 1h, les 3/4 étaient tous défoncés. Et en ce qui concerne les survivants, certains joués au poker tandis que d'autre parler. Lélé elle parier tout son argent au poker, ce qui ne fut que de courte durée avant qu'elle se fasse dépouiller lamentablement. Et moi ? Je me sens pas alaise en société, phobie des gens un peu.. je me retrouve donc sur la balançoire, au fond du jardin (un endroit que j'ai découvert 6h plutôt en décorant).
-Pourquoi je dois partir, je n'es rien demandé. Néanmoins je verrais plus sa gueule de pd. Dis-je à voix haute pour essayer de couvrir le bruit des invités plus loin dans le jardin.
-Je me demande bien qui est ce "pd", laissa une voix inconnue. Du moins, pas si inconnue que cela. Une voix rauque, un souffle lourd, et une présence dégageant une aura noire. Ce n'est d'autre que mon ex, Eliott.
-Casse toi. Crachais-je me sentant plutôt fière de mon répondant.
-Oh pauvre lapin, détend toi voyons, me réponds t-il en laissant glisser sa main dans mon cou, pour rejoindre mes lèvres.
-Oh du gloss ? Depuis quand tu en mets ? Me demanda t'il avec sa une voix de plus en plus séduisante. Sa main se baladant toujours dans mon cou, je frissonnais au moment où il descendu sur mes hanches.
-Depuis que je t'es quitté espèce de con. Essayant de répondre sans montrer que ma voix commencer à céder à sa tentation. Il me connaissait, par coeur. C'était évident, il fessait de moi ce qu'il voulait. Et ça, putain que ça me rendait folle.
-Chut, tu fais trop de bruit à mon goût. Me souffla t'il dans l'oreille. Son souffle chaud, sa main chaude, sa voix rauque, c'est ce qui m'attire le plus chez lui.
Alors que je ne disais rien, en restant le plus immobile face à ses provocations.
-J'aime ton regard de braise, tu es attirante Yliana. Et putain qu'est ce que tu me rend fou ! Laisse moi une chance, me disait-il en se rapprochant de mon entre jambe.
Il joue avec le feu, et j'aime ça. Prenant sa main en la remontant jusqu'à ma poitrine. J'approche mes lèvres jusqu'à effleurer les siennes.
-Va te faire foutre espèce de salaud ! Lui chuchotais-je lentement pour qu'il sente bien mes lèvres toucher les siennes. Puis, je m'en aller en le laissant en plan.