47. Départ ou non ?

11 2 0
                                    

Aaron

*hier*

-Jessica, pourquoi tu as dit ça putain ? je commençais la pression me monter au cerveau, il faut vraiment que je tire une bonne latte avant que je tire sur elle. Elle venait de casser mon couple avec Yliana, et ça j'en ai le don de vouloir en faire un meurtre.

-Parce que je t'aime encore voila pourquoi. Je ne supporte pas que cette incompétente soit dans tes bras.

-Répète voir un peu ?

-Pourquoi Yliana, moi j'ai tout ce qu'il te faut. J'ai déjà travaillé dans le réseau...

-C'est pour ça qu'on se faisait repérer à chaque fois, crachais-je.

-Peut-être mais je vaux mieux qu'elle, et moi au moins je peux te donner un successeur, comparé à elle.

-Tu insinues qu'elle ne peut pas ?

-Oui j'ai fouillé dans son dossier médical, elle est suspectée d'être en incapacité d'avoir un enfant.

Comment ça elle a osé fouiller dans son dossier, ça ne la regarde pas. Mes veines commencèrent à ressortir, et mon avis de prendre sa tête pour passer la serpillère par terre me tenter de plus en plus. Elle commençait à se rapprocher de moi, a me glisser ses mains d'autruche sur moi, ce qui me valut un frisson de... dégout.

-Dégage, sifflais-je. Mais elle ne bougeait pas d'un poil, elle se comportait comme Yliana et ca me rendait fou.
-DEGAGE putain !

-Sérieusement ? Tu la choisi...

-Qu'une chose soit clair, ça a toujours était elle et ça le restera. Maintenant dégage tu salis ma vision.

-Ron, elle est en danger, cria Brandon, le crétin qui me sert de meilleur ami.

Yliana

*De nos jours*

-Qu'est-ce que tu fais ici Maman ? sentir son parfum me rendait si moi, je me sentais chez moi avec elle.

-Aaron m'a dit que tu serais la cheffe maintenant, je voulais t'annoncer que je pars définitivement.

Mon cœur rata un battement, mon monde s'écroula, comment ça ma mère part ?

-Je vais en Corée du Sud, Aaron me paye tout.

-Pardon ? Je me retournais vers le sujet concerné, lui lançant un regard assez sévère. Il vire carrément ma mère de ma vie, je ne sais pas ce qu'il cherche mais j'ai une envie de le mettre à terre dans les plus brefs délais.

-Maman, s'il te plait...

-C'est elle qui m'a demandé, elle voulait repartir à zéro. Et je cite ne plus voir « le gros chien qui nous a détruit ».

Une rage m'envahissait, c'est vrai sans lui on n'en serait pas à la, je serais encore à New York ou dans notre grande maison, rempli de baie vitrée. Ma mère serait encore heureuse, moi je serais encore dans l'innocence, du moins, le déni est le mot le plus approprié. Je me souviens de tous les moments passé ensemble, on rigolait tous les 3, mon père me portant sur ses épaules, ou bien encore quand je faisais mes devoirs de math avec lui (chose pas très drôle). La journée ou on a emménagé, cette vue si parfaite, la lumière si forte et naturel que laissé entrer les baies vitrées dans la maison... Des baies vitrées, mon cœur se serra, mon cerveau fit un lien avec Aaron dans la minute qui suivi.

-Pourquoi on a emménagé à Los Angeles ? crachais-je en me dirigeant vers lui.

-Pour des raisons profe...

-Épargne-moi ton blabla et tes mensonges, sifflais-je.

-Yli, resais si toi, commença Léa.

-Toi tu ferais mieux de ne rien dire, si tu ne veux pas que je te jette à la rue et que je salisse ta réputation. Tu me diras tu la fais toute seule.

Je vis son visage se décomposer en un fragment de seconde.

-Je ne vais pas me répéter 2 fois, dis-je en attrapant le premier pistolet sur la table, je le charger et le pointa sur la tête de cet inconnu. Un silence suivi mes mouvements, plus personne n'osait parler même Aaron.

-Très bien, je vais dire la raison alors. On a emménagé à Los Angeles car tu travail pour Aaron depuis le début, tu n'as jamais passé le concours pour être policier sinon il y aurait ton diplôme dans les papiers. Tu as dû revenir à Los Angeles car une urgence s'est fait connaitre au réseau, n'est-ce pas ? Et pour toi Léa, tu sais comment on appelle les filles comme toi ? Des ratées. Tu as détruit ma famille, et j'ai bien honte pour ta mère que sa fille soit comme ça.

-Yliana...

-Je t'arrête tout de suite, je suis « Madame Miller » ou « cheffe », Yliana n'existe plus. Et ça vaux pour la pimbèche qui te sert de copine. Je pris ma mère par le bras l'entrainant dehors, je refusais qu'elle reste dans la même pièce que ces personnes, pour lesquels, aucun mot ne l'es décrit.

-Mon cœur, tu vas où ? M'interpella Aaron dans le couloir.

-Je vais accompagnée ma mère à l'aéroport, je reviens après, je te le jure. Je tournais les talons, mais sa main me rattrapa par le poignet. Il me tourna et nos lèvres se touchèrent.

-Fait attention, les clés de la voiture sont à l'accueil. Je t'aime, me souffla-t-il à l'oreille.

-Moi aussi, je t'aime.

Marchant au côté de ma mère, dans un silence profond, je n'osais même pas la regarder. La honte, j'ai fait une scène devant elle... d'un coup elle se stoppa et me regarda droit dans les yeux.

-Ma chérie, je veux travailler au réseau.

-Quoi ? 

L'hiver est plus froid sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant