4. Que faire ?

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Los Angeles
17 mai,13h00

Enfin !! Je suis enfin arrivée dans ma nouvelle maison, piscine, accès direct au terrain de golf, grande chambre avec balcon privé.
-C'est quoi cette maison !? Dis-je
-Ton nouveau chez toi ma fille. Coupa la voix de mon père
-Elle est incroyable, n'est ce pas ?
-Oui papa, elle l'est. Soufflais-je en voyant l'écran plasma dissimulé dans le mur de ma chambre. Qu'est ce que j'avais hâte de profiter de cette nouvelle vie !

Los Angeles
31 mai,10h30

Comme tous les fins de mois, je suis de corvée de course. Alors je pris les sacs, mes AirPods et c'est parti. Sous le soleil, et la douce température de mai je me baladais tranquillement dans la galerie des marques de Bourges, Louis Vuitton, Dior et Channel. Non rien de tout cela m'intéresse, montrer que je suis riche ? Pourquoi faire, ça va me servir qu'à avoir des ennuis avec les bandes de trafiquant. En dépassant toutes ces belles vitrines remplis de richesse, un petit magasin m'attira l'œil. Il était si petit et mignon, avec un style relativement vieux. Il se détacha des grandes vitrines pour montrer un sac que tu mets jamais par peur de l'abimer. Malheureusement il était fermé, alors je décida de m'acheter un gratte gratte dans le bar d'à côté. Bien évidemment ! Que serait une fille habitant à Los Angeles sans jouer à un jeu d'argent de toute sa vie ? La honte de la ville sûrement. Je pris mon signe astrologique gémeaux, ce qui me fessait penser à Lélé notre appel du week-end m'attendait fortement. On s'appelait tous les week-ends, j'avais hâte de savoir tous les potins sur sa vie, comment se passe ses vacances ou encore de savoir comment avance sa relation avec son fameux crush ! En attendant je vis que je gagnais 2€, mais au moment d'en demander un autre, je vis le vendeur pâlir. Sans me retourner, je compris la situation quand les mots de ce dernier sorti de sa bouche sèche.
-Prenez tout. Je vous donne tout !
-C'est pas de ton argent que je veux espèce de con ! Mais de ce que tu sais. Cracha une voix masculine, effrayante et froide. Une détente de pistolet se fit entendre. S'échapper ? Non. Rester silencieuse ? Oui. Vaux mieux. Ça devait être sans doute encore un mec de la rue ou un mec de la mafia.
-Je n'es rien pour vous monsieur Miller, bredouilla le vendeur
-Dépêche toi, sinon je la bute. Cracha le mec costaud qui m'enlacé la taille assez fermement.
Eh !? Pardon !? Quoi ? Eh merde. Dans quoi ai-je fini. Putain putain putain, un mec costaud, grand, insolent et complètement débile venait de me prendre comme monnaie d'échange !? Je rêve.
-euh.. pardon mais j'aimerais partir, essayais-je de dire. Yliana tu es bête, très bête !
-Ferme la ! Hurla t'il dans mon dos. Mon angoisse prenant place, je tremblais tél une feuille morte en automne.
-Patron ! Les flics arrivent. Une voix inconnue, encore. Ils sont combien ?
-Putain. Je t'aurais Smith. Lâcha le costaud, qui m'emmena avec lui. Ma vue flou, je vis plusieurs personnes habillées en noirs. La c'est la merde. Yliana tu vas crever.
-Patron c'est qui ? Lâcha un blondinet en me pointant du doigt assez beau, grand et un sourire si doux. À New York il y avait pas ça, que des Lacoste TN comme en France. Pitoyable
-Un dommage collatéral, répondit-il. Tout le monde rigola secrètement
Un "dommage collatéraux", le mec me prend en monnaie d'échange et en plus de ça il me traite de dommage collatéral ! Espèce de...
Mon signe astrologique toujours dans les mains, il me balança dans sa Maserati, et on roula pendant des heures. Qu'est ce que je vais faire, Yliana tu es dans une sacré merde.

L'hiver est plus froid sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant