41. Douloureux passé

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On avait presque passé plus d'une heure dans ma chambre en préparant le plan. Je lui avais prêté une robe noire longue, ouverte sur la jambe, dos nu et de la dentelle qui montrer son ventre. Des talons Yves Saint Laurent, un parfum de la même marque. Une parure de chez Swarovski, et elle était prête.
La voyant sortir de la salle de bain, j'ouvris ma bouche tel un enfant qui attendait que la cuillère vienne dans sa bouche. Elle était splendide, pour une fois que je l'a complimente.. c'est limite à noter dans les livres d'histoires.
-Eh bien je crois que c'est le moment, n'oublie pas ce que je t'es dis. Reste naturelle ! Courage
Je la poussais en-dehors de ma chambre comme si je la dégager de ma vie. La voyant descendre les escaliers en direction d'Eliott dans la cuisine je la guettais avec un sourire aux lèvres.
-Enfin, soufflais-je
-De quoi "enfin" ?
-Putain ! Tu m'a fais peur
Sans m'en rendre compte Aaron était à côté de moi, les cheveux humides il sortait évidemment de sa douche. Il me prit le visage et m'embrassa avec passion.
-Alors miss James Bond c'est quoi la mission ce soir ?
-Mettre en couple Eliott et Jessica
Je l'entendis avaler sa salive si difficilement.
-Tu comptes faire quoi la ?
-Aide moi ! Ils s'aiment ça ce voit. Eliott la fixer comme si c'était un plat de lasagne.
Un rictus se dessina sur sa bouche
-Et tu veux que je fasse quoi ?
-Habits Eliott assez bien pour qu'il s'accorde à Jessica, dis-je en la pointant du doigt. Ce qui m'aura valu une bonne gifle sur la main.
Sans aucun mot il me tourna les talons et avant de fermer sa porte de chambre, il me regarda et souffla.
-Merciii !
Mon plan fonctionnait a merveille. Bizarre non ?

Je vis Eliott monter les escaliers, pour aller dans la chambre d'Aaron. Je descendis a une vitesse grand V pour rejoindre Jessica sur le canapé.
-Je suis si stressée
-Ça ira, reste naturelle et il t'aimera ainsi.
Au même moment des bruits de chaussures se faisaient entendre sur le marbre blanc des marches d'escaliers. Je levais la tête vers la source du bruit et je vis un Eliott transformé. Costard, cravate, cheveux plaqués, rolex au poignet, chaîne au coup et bague, parfum sauvage. Ce Eliott n'étais pas celui que j'ai connu. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de lui.
-Yliana Miller je vous conseil de vite détourner le regard avant que je m'occupe de votre cas.
La voix de mon petit ami, assez tranchante, me ramena sur terre. Il a raison une fois qu'ils seront partis j'irais m'occuper de mes chiens. 

Andrew avait était réquisitionné pour cette mission, le remerciant de la tete avant de fermer la porte. Je me dépêcher de monter dans ma chambre.
-Madame Miller, redescend immédiatement.
-Eh merde... oui ?
Il se rapprocha de ma marche, me fixa de ses yeux bleus électriques, sa main gauche me rapprocha de lui en une seconde.
-Fixe encore un homme avec la bave au coin de ta bouche et tu verras ce qui t'attend. Est ce clair ?
-Oui oui
Je partis en courant dans ma chambre, le cœur explosant ma cage thoracique tellement qu'il battait fort. Je me laissais tomber derrière ma porte, mon reflet dans le miroir m'indiquer que je devenais rouge.
-Olalala Olalala calme toi Yliana.
En m'allongeant sur le sol, je mis mes AirPods, fermant les yeux et me laissant emporter par la musique. Mes pensées venaient me bercer. J'ouvris les yeux, en tournant ma tête j'aperçus Aaron.
-Putain Aaron prévient !
-Je voulais être avec ma princesse, me souffla t'il.
Un silence s'installa, je souris bêtement en le voyant fermer les yeux comme si il dormait.
-Tu sais quoi ?
-Non
-Je pensais que t'avoir était impossible, tu étais si parfaite, douce, belle. Que je pensais qu'après mon refus il y a 8ans, tu ne voudrais plus de moi. Je te cachais tout de moi pour pas que tu prennes la fuite une deuxième fois par ma faute.
Le laissant continuer de se libérer de son fardeau, je repensais au premier jour dans ce bar.
-Je m'en suis toujours voulu de t'avoir.. rejeté. Je t'aimais tellement à l'époque, mais j'avais beaucoup de problème.
-Dont ta mère..
-Oui. Te voir tous les jours à l'école me faisait un bien fou, ma vie était noire et toi tu venais remettre de la couleur.
Des larmes se dessiner sur son joli visage.
-Ta mère.. il s'est passé quoi ?
-Je l'es tuer. Un jour en vacances, on s'est retrouvé coincer dans une forêt, c'était provoqué par les ennemis de mon père. Ma mère avait de suite compris en voyant les personnes se dirigeant vers nous. Elle nous avait dit de fuir à mon frère et à moi, on devait la suivre. Mais j'en ai décidé autrement. Moi innocent que je suis, j'ai voulu les affronter alors qu'ils étaient armés. C'est là où j'ai compris que j'avais aucune chance, au moment où il pointa l'arme en ma direction. Ma mère s'interposa au moment où il tira.. la balle s'est logé dans son coeur. Elle m'avait regardé droit dans les yeux en me disant "je t'aime mon fils", c'était son premier "je t'aime" et ses derniers mots dans mes bras..

Il venait se loger dans mes bras avant de poursuivre.
-Ma mere et mon père ne jurer que par mon frère, je pensais les détester mais c'est le jour de sa mort, quand elle a poussé son dernier souffle dans mes bras en me faisant de câlin que j'ai tout compris. Elle m'avait donné naissance, élever, forgé, elle m'avait rendu comme je le suis à l'heure actuelle. Et c'est là où mes larmes ont coulés pour la première fois, on entendait que moi dans cette forêt, j'appelais à l'aide mais personne venait. Même pas mon frere.. Et je ne veux pas que ça nous arrive.. tu es la seule chose qui me reste..

L'hiver est plus froid sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant