19. Le retour de Mélanie

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Los Angeles
27 juillet, 15h30

-Aaron ? Dis-je d'une voix d'une faiblesse absolue
-Oui, je suis là mon coeur !
-Que s'est-il passé, hein Aaron ? La panique commença à me monter au cerveau de plus en plus, car je commençais à voir des machines partout, des fils, les médecins.
-Rien rien, tu es juste tombé malade tu vas guérir. Rendors toi il est encore tôt, dit-il en me fessant un bisou sur le front.
-Je t'aime Aaron.. puis mes yeux se fermèrent d'un coup. Je me sentais si légère, je voulais rouvrir les yeux mais mon corps lui ne voulait pas.

Aaron

-Putain doc il se passe quoi ! Pourquoi l'électrocardiogramme ne montre plus rien !!
-Poussez vous monsieur Miller ! Chargé a 200.
Je venais de tué la femme que j'aimais depuis des années, je l'avais enfin retrouvé avec tellement de mal et je venais de la tué... comme ma mère. Jasper avait peut être raison, je suis qu'un connard ! En attendant je dois la sauver mais j'en suis incapable, je sais même pas comment ramener l'antidote.

*3jours plus tôt*
-DIT MOI CE QUE TU LUI A FAIS BORDEL !!
-Je l'es empoisonnée. Tu veux la sauver, rendez vous le 28 juillet à 23h dans la maison familiale.
-Pourquoi tu fais ça jasper putain !
-Ta vie contre la sienne. Tu meurs elle vit. Tu vis elle crève. C'est en hommage à maman espèce de chien ! Tu m'a enlevé mon bonheur, je t'enlève ton bonheur.
-Jasper !
-Tictac le temps tourne mon "frère"

*De nos jours*
Je devais me rendre à la maison familiale, elle était abandonnée depuis des années maintenant. Après la mort de ma mere, notre père est parti dans un appartement luxueux à Miami, et la famille s'est divisée en deux. Ceux qui ont préféré finir dans les chiens et ceux qui prennent la relèvent. Jasper était le préféré de notre mère, elle jurait que par lui. Pourtant celui qui fessait le plus d'affaire, qui fessait tourner l'entreprise c'était bien moi. Pas lui. Mais monsieur était diplômé, marier jeune, avait des enfants. Tout pour lui, moi je n'étais pas diplômé, pas d'enfant ni de femme, j'avais juste l'intelligence dans mes bagages. Comment faire putain ! Je devais y aller seul, je devais mourir pour elle. Mais comment ferait-elle après ? Pourquoi j'ai étais assez con pour pas l'a demander avant !
-Monsieur Miller ? Les mots du docteur interrompus mes pensées.
-Oui ?
-Elle respire de nouveau mais avec une assistance. Elle est dans le coma, les heures lui sont comptées.
A ses mots je parti en furie de la chambre.
-Brandon, appelle Andrew on se casse à San Francisco.
Mon crétin de pote qui trouvait le moyen de manger un McDo après tout cela commençait à me taper sur le système nerveux. Je devais fumer et rapidement avant qu'il me serve de punching-ball vivant.
-Mais ! On va pas partir maintenant. C'est insensé
-Je t'es demandé ton avis ? Non, donc ferme là et on se casse. MAINTENANT.

La voiture arriva à l'aéroport, Andrew porta mes affaires et les donna aux hôtesses de l'air. Je tremblais de rage face à la situation, Jasper avait donc aucune dignité de s'attaquer à la femme que j'aime ? Ce n'était qu'un chien, il tenait bien ça de notre père.
Brandon monta dans l'avion régler les papiers et moi je restais pétrifié comme un enfant à l'idée de la perdre. En revoyant son sourire, sa bave au coin de sa bouche quand elle me voyait les cheveux humide, sa tête de bébé quand elle me suppliait pour avoir un chien. Elle était parfaite, belle, pure, intelligente, forte. Et moi ? J'ai osé lui faire peur, lui hurler dessus ! Et c'est quand je suis sur le point de la perdre par MA faute qu'il faut que je pleure. Je suis qu'un lâche.
-Vous allez réussir monsieur, votre mère serait fière de vous. Elle ne le disait pas souvent mais vous étiez sa fierté. Me souffla Andrew avant de reprendre le volant. Il avait raison, d'un pas décidé je montais dans l'avion. Je vais sauver la femme que j'aimais.

Enfin arrivé, je pris la voiture et je pris le trajet en direction de la maison de Jasper et non la maison familiale. Il me restait un près une heure avant l'heure du rendez-vous. Brandon hurlant sur le trottoir, parce que je le pris pas avec moi dans la voiture, j'accélérais. A peine arriver, je couru sonner.
-Bonj... Aaron !? Que fais-tu ici ??
-J'ai besoin de toi Melanie.
Mélanie était la femme de Jasper, qui était aussi mon ex petite amie. Pour qui j'avais des doutes car je trouve qu'elle m'aime encore. Elle travaillait pour nous avant que Jasper décide de ME la voler et de la retirer de l'organisation. C'était l'une des meilleures agents.
-Entre, je vais t'aider, dit-elle me touchant la main assez doucement pour provoquer certaine chose.
-Arrête, j'aime quelqu'un d'autre, dis-je en la repoussant.
-Ah oui !? Et qui ? Elle haussait le ton avec moi, cela n'allait pas fonctionner
-Yliana
-Pardon !? Tu oses dire que tu es amoureux de ma rivale !! Hurla t'elle
-Bingo, tu es toujours intelligente
-TA GUEULE !! Comment tu peux en aimer une autre que moi, et comment tu peux aimer ma rivale !! Elle sert à rien.
-Contrairement à toi, elle sait faire 2+2 sans utiliser une calculatrice. Et elle sait divertir ses proies naturellement, sans se vendre comme certaine personne, dis-je en la fixant droit dans les yeux. Je peux rentrer ?

L'hiver est plus froid sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant