1. Le début de la fin

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Los Angeles
18 aout,19h05

-lâche moi, criais-je
Je me débattais d'une emprise qui n'étais pas totalement inconnue, l'angoisse me monta à la gorge, ma vue se troubla. Tout tourner autour de moi, je me sentais comme déconnecté de mon propre corps, j'entendais à nouveau ses voix. Des flashbacks ravivaient cette peur, ce sentiment d'insécurité, ou du moins cette sensation que ma vie ne m'appartenait pas.
-Non mon coeur, sa voix tendre et cruelle me ramena sur terre.
En voyant mes efforts pour me débattre, un petit rictus se dessina au coin de sa bouche. Une marque rouge se dessinais à mon poignet, et mes larmes se libérèrent.
-Je t'avais pourtant prévenue, ne joue pas avec le diable. Cela m'attire fortement et me donne envie de te coller à moi. Va te changer, on va bientôt manger mon coeur.
Alors que je commençais seulement à me décoller du mur blanc remplis de cadre, il osa me dire :
-Que tu es obéissante, mon coeur
Qu'est ce que je pouvais détester quand il m'appelé "mon coeur". Je refusais catégoriquement d'être son "mon coeur". Et puis quoi encore ? Espèce de chien, tu vas voir qui sera le plus obéissant à la fin.

New York
15 mai,15h00

-YLIANAAAAAAA, cria soudainement ma meilleure amie, Léa.
Léa ? On se connaît depuis notre plus bas âge, nos mamans sont meilleures amies elles aussi. On suit la tradition un peu. Elle est née le même jour que moi, le 18 juin. On allait fêter notre anniversaire ce soir, car dans 2 jours je déménage à Los Angeles. La plus grande ville des jeux d'argents, et des fêtes, sans compter les trafiques de drogues ou les sortes de mafia. Pourquoi ? Parce que mon père est muté dans un nouveau commissariat de police sans raison officielle, du moins connue. Est ce que j'avais hâte ? Non, je devais laisser derrière moi tout mon passé, et me refaire de nouveaux amis. Laissez moi rire, je suis la pire insociable qui puisse exister, c'est pour vous dire sur Instagram j'ai que 3 abonnés : Léa, ma mère et ma mamie. Qui soit disant passant a 1200 abonnés.

-Yli ? Allo !? A l'huile ? Me dit-elle en pouffant de rire. Elle a toujours eu un humour très nul
-Oui, pardon Lélé. Je me suis totalement perdu dans mes pensées, à vrai dire ce soir m'angoisse. Lui déclarais-je en me grattant le cou, se fameux signe de mensonge qui me trahissais toujours. En réalité je pensais juste à mon départ et de l'inconnu qui m'attendais à 6h30 de vol d'ici.
-Mhhh, bref. NOS ROBES SONT LAAA ! Vient on va les essayer. Je tiens à dire qu'on a plus beaucoup de temps. Alors motive toi l'escargot, dit-elle avant de disparaître dans le couloir.
Me frayant un chemin entre les cartons pour gagner la sortie de ma chambre, je me rendis dans le salon, ou je vis de splendide robe de princesse, une rouge pour Léa et l'autre bleu nuit pour moi. Remplis de perles, paillettes, diamants et tout le reste qui coche les cases d'une robe de princesse. Sans oublié les diadèmes, les chaussures à talons, je me demandais où elle avait pu trouver ses merveilles.
-Ça te laisse bouche bée hein ? Léa toute excitée sautillais partout comme une folle. Ses yeux brillaient et elle regarder les robes avec une envie tellement alléchante qu'on pouvait voir de la bave sortir du coin de sa bouche.
Des rires remplissaient ma maison, à défaut d'être remplis de carton et de papier bulle. L'heure du rendez vous à la salle arriva à grand pas. Ma mère nous avez déposer, et c'est à ce moment qu'on sentait que le début de la fin avait commencé.

L'hiver est plus froid sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant