23. Enervée à vie

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Eh Pardon ? Je venais de manquer un battement de cœur avec ma salive qui venait littéralement de disparaître. Comme si elle était dans le désert ma gorge se resserra.
-Tu viens de dire quoi là Aaron ? Dis-je en le regardant intensément.
-C'était une blague, sauf si toi tu l'a pris au sérieux mon coeur. Il se rapprocha de moi de plus en plus.
-Ahah trop drôle vraiment je rigole avec toi limite. Je sentais ses mains sur mes hanches, une qui remontée jusqu'à mon cou. Un frisson me parcourant le corps, je commençais à trembler.
-Tu l'as pas pris au sérieux rassure moi, ça serait tellement bête venant de ta part. À quelle heure je t'aime même ! Dit-il en rigolant.
-Si c'est ça pourquoi tu te rapproches de moi hein ? Je me dégageais de son emprise et je partis. Même pas 5m de fait qu'il me plaqua contre le mur d'un restaurant.
-Par contre ne me provoque pas comme ça mon coeur, car ton coeur va finir par lâcher face à la provocation que je vais t'infliger si tu continue.
-Lâche moi la grappe Aaron Miller.
-Chut mon coeur, calme toi voyons. Alors qu'il allait m'embrasser ou faire genre qu'il allait m'embrasser. Ma jambe passa entre les siennes et je venais lui mettre un coup dans ses couilles.
-Je t'avais pourtant prévenu de pas jouer avec moi Aaron, dis-je en reprenant sa phrase préféré quand les rôles sont inversés.
-Merci pour les clef de la voiture.
J'étais furax contre lui, il avait donc que ça à faire de jouer avec mes sentiments ! Et les siens aussi. Il m'aime n'est ce pas ? Je ne me fais pas d'idée.. je crois du moins j'espère. Néanmoins j'étais tellement fière de moi, AirPods dans les oreilles. Je mettais du the Weeknd à fond, je pris la voiture et je partais dans une excursion nocturne. Je m'arrêtais face à un étang, il était minuit sur mon téléphone et je ne ressentais absolument pas le besoin de rentrer chez moi. "chez moi" comment dire lequel ? Celui de Aaron ou celui de mes parents. Maintenant que j'y pense, je n'es pas réellement mon propre "chez moi", est ce que c'est normal ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que je voulais pas revoir l'autre crétin, il a joué ouvertement avec moi. Je n'en revenais pas, il savait que j'allais avoir le cœur battant à la chamade. Et il trouvait seulement le moyen de me faire des coups bas alors qu'il ne m'avait toujours pas dit comment il me connaissait ni autre réponse à mes nombreuses questions.

Je repris la route vers minuit et demi, voir une heure. J'arrivais à la maison, tout était éteint et ça paraissait si calme. J'ouvris la porte, il faisait noir complet. Mes diamants étaient sûrement dans ma chambre à m'attendre. Connaissant le chemin, je ne pris pas la peine d'allumer la lumière, ça va éviter de montrer que je suis là.
-C'est seulement à 2h que tu rentres ?
Eh merde, une lumière dans la cuisine s'alluma. Le regarde perçant ma peau a des milliers de kilomètres je pouvais m'en passer.
-Ça te regarde pas, je suis que ton jouet. J'étais si en colère, que je montais les escaliers rapidement pour éventuellement esquiver son attaque du poignet pour me plaqua contre le mur.
-Yliana Jones descend de suite ! Siffla t'il
-Dans tes rêves. Puis je m'enfermais dans ma chambre, après une bonne douche j'allais me coucher.
J'entendais ses pas derrière ma porte
-Yliana ? Tu dors ? Je suppose que oui.. pardonne moi pour tout. Et j'étais sérieux tout à l'heure.. je te veux toi.
Je l'entendais s'éloigner de ma chambre, je pouvais être enfin tranquille.
-Mes bras sont là si tu as besoin, dit-il à travers la porte

L'hiver est plus froid sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant