46. Pourquoi eux ?

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On était de nouveau dans la voiture, il roulait doucement pour qu'on puisse parler, sans que je m'accroche au siège comme si j'allais être propulsé dans les airs.

-Alors comme ça j'ai subi une transformation avec un produit bizarre. Et dès que je vais entendre un coup de sifflet unique je vais obéir c'est ça ? Je restais perplexe de ce que venais de me raconter Aaron, il me disait mot pour mot que j'étais limite envouter, manipulé, ou bien même sous hypnose. Moi qui me pensais ne pas être réceptive à l'hypnose je me suis trompée.

-je cherche un remède depuis pour te sauver, car celui qu'on me donner n''étais qu'un faux depuis le début. Il se focalisa sur la route un instant avant de me regarder.

-Et toi alors, je crois que tu me dois des explications.

-Tu es le père du bébé ? demandais-je sans filtre

-Tu m'en crois capable ?

-Avec toi on ne sait jamais.

Il freiner d'un coup sec, me manquant de me manger le tableau de bord, je vis ses veines ressortirent de ses bras jusqu'à ses mains.

-Écoute moi bien Yliana Jones, tu es mienne. Jamais je n'irais toucher une autre que toi, tu es la seule avec qui j'ai envie de jouer avec les cordes vocales. C'est bien compris ?

Ma salive avait du mal à descendre, et je commençais à avoir chaud. Pourquoi ? je n'en sais rien mais j'avais compris le message. Aaron 1, Yliana 0.

-Je ne reposerai donc pas ma question.

-Moi ? je suis à fleur de peau, dis-je sans me rendre compte que je prenais cette grande inspiration avant de tout dire car je sais pertinemment que je vais pleurer. Je ne sais pas pourquoi, mais quand j'ai vu Jessica dans ma robe j'ai tout de suite compris pourquoi tu l'avais aimé, mais j'ai par la suite, eu du mal à comprendre pourquoi tu m'as aimé moi. J'ai arrêté mes études, je suis dans un réseau de mafieux sans y être, je veux me rendre utile mais tu me bloques. Un sanglot m'échappa, suivi d'un deuxième.

-Je t'aime tellement mais je ne sais pas comment être à la hauteur de toi, tu es un grand patron d'une grande entreprise, tu plais à tout le monde. Moi je suis là chaque matin à t'attendre, me demandant pourquoi tu me gardes alors que tu me vois que le soir. Pourtant tu fais le jaloux, possessif avec moi. J'en voulais à Eliott de ce qu'il m'avait fait, sur le coup j'ai regretté ce que j'avais fait mais dans la foulée j'en étais heureuse.

-Yliana...

-Tout ce que je veux c'est être avec toi, je veux être heureuse et t'aider comme ferait n'importe quelle petite amie. Mais pourquoi mon existence se réduit à être inutile, une décoration. Je veux être utile, mais ça se trouve je ne suis rien pour toi.

La suite du trajet se fit dans un silence le plus complet, arrivant à la maison, je descendis sans même qu'il me le demande. Il ouvrit la porte d'entrée, et je montais directement en regardant l'endroit où le corps d'Eliott un peu plus tôt dans la matinée était allongé.

-Tu as faim ?

Je ne répondis même pas à sa question, m'enfermant dans ma chambre sans vie, je me dirigeais vers le lit, là ou mes fifilles m'attendaient. Elles le voyaient que je n'étais pas bien, et venaient me faire un câlin quand j'étais installée. Le sommeil m'emporter sans me demander mon avis, il était 17h je crois, quand mes yeux se fermer mais une chose me réveilla. Mamie Violette... Son visage que je pensais avoir oublié était devant moi.

-Mamie !

Une brise de vent venait me caressait le visage alors que toutes les fenêtres étaient fermées.

-Comment tu as su... ?

Une nouvelle brise venait me caressait. Elle était toujours là, c'était presque la seule à être la quand j'avais envie de quitter le monde définitivement. Elle m'encourager à me battre, et me comprenait en tout temps, et pourtant elle a été si égoïste. Égoïste à me laisser seule pendant autant de temps, en pensant qu'elle allait revenir. Mais elle est revenue que quand le danger me guette.
-Tu m'avais dit « je t'aime », droit dans les yeux... et pourtant tu m'as laissé seule dans ce monde atroce. Tu étais ma seule raison de vivre, ma lumière, ma seule direction et depuis sans toi c'est si dur.

Mais aucune brise me parvenu en réponse.

-Debout crevette ! Tu as du pain sur la planche, hurla Aaron dans mes oreilles.

Du moins, si la brise c'est la voix de Aaron, alors j'en ai eu une.

-De quoi tu parles ? j'avais encore la tête dans le cul clairement, je voulais dormir encore et encore.

-Tes affaires sont dans la salle de bain, tu as 10min. Sinon tu restes ici.

Il quitta ma chambre sur ses mots, me laissant seule face au temps. Mon téléphone affiché 6h.

-8min sale crevette.

Une fois habillé avec ses habits je descendis les escaliers.

-Tu es magnifique, souffla t'il.

Il m'avait préparé un pantalon noir, une chemise blanche avec des boutons en argent, un blazer noir. Accompagné de chaussure et parfum Yves Saint Laurent, et des boucles d'oreille en argent pur.

Il ouvra la marche, le suivant sur ses talons, on roula pendant une bonne quinzaine de minutes de route, il se gara. Je reconnu l'endroit directement. On était à son lieu de travail.

-Pourquoi Aaron ?

-Je voulais te protéger depuis le début de ce monde, mais je n'ai fait que de te faire fuir et cela depuis notre enfance. Je sortais de la voiture, tout comme lui. C'est toujours autant impressionnant, si grand, de l'or sur les bordures des portes, de la végétation tel un hôtel 5 étoiles.

-Alors tu viens, créons un nouvel empire à deux. Je pris sa main et on avança à l'intérieur.

A peine rentré tout le monde s'inclina et répéta tous la même chose « bonjour Monsieur et Madame Miller », ils étaient tous souriant, mais je n'arrivais pas à savoir si c'était vrai. Aaron se stoppa pour ramasser le balai d'une des femmes de ménages.

-Giorgia, tu as fait tomber ton balai je crois bien.

-Oh pardon Aaron.

Attendais je rêve, non seulement elle le tutoie et en plus de ça elle l'appelle Aaron. Elle ne veut pas lui faire la bise aussi.

-Tu ne lui dis rien ? Elle t'a tutoyé !

-Non ici, c'est une famille. On se tutoie, sauf quand je rentre accompagné, ceux qui sont dans le hall a ce moment me vouvoie.

J'étais choquée mais impressionner qu'il se comporte ainsi au travail, il a vraiment une autre facette. Celle du Aaron gentil, sûr de lui et attentionner. Il continua à me faire visiter en passant de la salle de réunion là ou tout a commencé entre nous, jusqu'à la salle de sport, la cuisine ou bien la salle télé, et bien évidemment à me présenter a tout le personnel de chaque salle.

-Bien là c'est ton bureau ET le mien aussi. Au début je te veux avec moi, pour que tu prennes tes marques mais tu seras autonome ok ? Il ouvrit la porte et j'avançais en le regardant heureuse qu'il me comprenne.

-Ok Monsie...

-Bonjour Monsieur Miller. Cette voix me fit l'effet d'un choc électrique.

-Papa !? m'écriais-je. Qu'est-ce que tu fais i...

-Yli !! cria la voix de mon ancienne meilleure amie, du moins je ne savais pas encore ou on en était mais ce n'étais pas le sujet.

-Putain Aaron qu'est-ce qu'ils font la ?

-Calme toi mon cœur, on a une mission avec eux.

-Non je refuse, certainement pas avec eux. Je tournais les talons quand je tombais nez à nez sur les yeux bleus, la peau bronzée et les cheveux ondulés de ma mère.

-Maman... un sanglot m'échappa quand je courrais dans ses bras. Tu m'as manqué...

-Toi aussi ma chérie, tu m'as beaucoup manqué... 

L'hiver est plus froid sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant