TASNIM : Pour le meilleur et pour le pire. ( CORRECTION )

08

Dans la peau de Zackarya

Après des heures de routes qui m'ont paru une éternité, on arrive enfin en Égypte. On arrive devant le vieil entrepôt de ce connard d'Adam. J'ai eu le droit à un message de sa part pendant le trajet me disant qu'il avait une surprise pour moi.

Je rectifie : une mauvaise surprise.

Une fois armés et nos cagoules enfilées, on sort de nos véhicules. On charge nos armes en cas d'attaque puis on se rassemble pour se répartir les tâches.

Moi : Je vais demander à certains de nos hommes de rester à l'extérieur du l'entrepôt pour surveiller les alentours quand ils arriveront à destination, ils vont pas tarder.

Ils hochent la tête sans rétorquer.

Moi : On est venu ici en cher et en os et on on va sortir de ce putain d'entrepôt sans blessés et sans cadavres sur notre chemin.

Un rappel qu'on se fait toujours.

Samir : Sais tu ce qu'il a en sa possession qui pourrait t'appartenir ?

Je réfléchis quelques instants à sa question. Adam ne m'a communiqué aucun indice à ce sujet, comme si ça devait m'étonner.

Moi : Je n'ai pas réfléchis à la chose en question mais peut importe ce que c'est, je compte la récupérer car elle me revient de droit.

Il hoche la tête en guise de réponse. J'étais entrain de ranger les clés de voiture quand le bruit d'un moteur attire mon attention.

Une voiture arrive dans notre direction,ça doit être eux.Je leurs fais signe de nous rejoindre ce qu'ils font. Je leur ré explique le plan qu'on avait fait quelques jours plus tôt et ils se dirigent vers leurs endroit respectifs.

Je me dirige vers la grande porte de l'entrepôt aux côtés de mes collègues.

Moi : À 3 on défonce la porte compris ?

Ils hochent la tête.

Moi : 1

J'inspire.

Moi : 2

J'expire.

Avant que je puisse ouvrir la bouche, un cri se fait entendre. On ne perd pas de temps et défonce violemment la porte. On entre dans l'entrepôt tout en analysant chaque recoins avec attention. Mon regard se pose ensuite sur un homme assez baraqué avec une arme à la main, les yeux écarquillés me montrent qu'il ne s'attendait pas à me voir débarquer mais je m'en moque. Je le regarde quelques secondes puis une odeur désagréable envahit mes narines.

C'est lui ou l'entrepôt qui sent aussi fort ? Putain, ça chlingue.

Moi : Pose ton arme par terre et le plus loin possible de toi si tu ne veux pas que la situation commence à dégénérer. Ça serait dommage que ton patron voit le cadavre sans vie d'un de ses hommes avant même que je lui règle son compte.

Il jette son arme sous mon regard noir qui l'analyse de haut en bas. Je me retiens de grimacer en voyant les auréoles présents sous ses aisselles.

Alors c'est lui qui sent aussi mauvais ? Purée.

Ce qui m'interpelle le plus c'est les gouttes de sueur qui perlent sur son visage et le rouge qui colore son visage. Qu'est ce qu'il a bien pu faire d'aussi physique pour être aussi transpirant ?

Peu importe, tout ce qui m'importe pour le moment, c'est l'autre connard d'Adam qui n'est visiblement pas là. Je continuais de fusiller l'homme du regard quand mon téléphone se met à vibrer. Je le sors de ma poche puis souffle en voyant le prénom d'Adam s'afficher.