Dans le présent.
Il arrive qu'une promesse ne soit pas tenue. Parfois, elle peut même être oubliée et son existence sombre loin de tout souvenir. Les Hommes font beaucoup de promesses qu'ils ne tiennent, pour la plupart, que très peu. Ces engagements deviennent peu à peu caducs, que ce soit à cause de disputes, de l'éloignement ou pour un motif quelconque. Il y a bien souvent plus important à faire que de tenir ses engagements, aussi primordiaux soient-ils. Des choses considérées comme plus importantes prennent le devant. Les personnes respectant jusqu'au bout leurs paroles sont rares. Parmi celles-ci se trouvait Vitali. Le genre d'homme qui ne promettait jamais dans le vent. Il n'y a pas plus vrai que les paroles du Diable.
Surtout lorsqu'il s'agissait de sa poupée.
Il fut dans l'incapacité de s'occuper de Galiléen et de Trusloc Cardouv au cours de ces dernières années. Elles furent mouvementées pour lui, puisqu'il dut prendre la place du Loup Solitaire. Il fallait qu'il se fasse respecter sur le champ pour que personne ne vienne perturber son business, pensant qu'il était une cible facile. De plus, il ne se sentait pas capable de revoir ces deux immondices en l'absence de sa poupée. Cela ne l'aurait que fait davantage souffrir de l'absence de celle pour qui il brûlait ardemment.
Mais, maintenant que sa douce Belle était revenue, et suite à l'entente des raisons de son départ, il n'allait pas attendre des années pour tenir sa promesse qui datait de sept ans, tuer Galiléen Cardouv et son fils. Ils allaient passer dans Komnata - sa salle de jeu - et n'en ressortiraient jamais. Du moins pas vivants. Leur misérable existence s'achèvera dans cette pièce. Ils ne méritent pas de passer plus de temps à salir l'air de cette planète. De tels déchets appartenaient au bas monde.
Lorsqu'il sera dans sa pièce, Vitali se hâtera de les torturer tour à tour, en commençant par le misérable Trusloc. Malheureusement, pour l'heure, il devait attendre qu'Oleg, l'un de ses hommes, et Lubia le kidnappent puis l'installent dans sa salle. Il avait prévu de s'y rendre seul, sans Stanislav à ses côtés pour parler. Cet imposteur aurait l'honneur d'entendre le son de sa voix. L'effort serait conséquent pour Vitali mais il avait tant de haine contre cette merde qu'il ne parviendrait pas à tenir sa langue.
Vitali attendait patiemment dans son bureau, un verre d'hydromel dans les mains. Les doigts tapotant son bureau et son verre, l'homme fixait la porte avec amertume. Il espérait que ses employés seraient bientôt là. Tout était déjà planifié dans sa tête : toutes ses tortures favorites seraient infligées à cette enflure.
Son final promettait de le faire hurler d'agonie. Il avait tellement hâte de l'achever avec l'aigle de sang qu'il en esquissait un sourire sadique. Bientôt, il savourait ses cris. Ils résonneront dans ses oreilles à la manière d'un orchestre d'Opéra.
Un bruit à la porte le fit poser son verre sur son bureau. Il se cala au fond de son siège puis posa ses bras sur les accoudoirs. Dans cette position, sa prestance augmenta sans mal. Semblable à un roi installé sur son trône, Vitali riva son regard vers sa porte.
— Vitali, c'est Lubia. Je peux entrer ? résonna la voix douce de la femme.
— Vas-y, grogna-t-il.
Son amie entra tranquillement tout en prenant soin de fermer la porte derrière elle. L'africaine s'avança lentement vers lui. Vitali se leva de son siège et fit le tour de son bureau. Elle vient lui dire bonjour et il la salue simplement de la tête.
— Vous l'avez ? lui demanda-t-il de but en blanc.
— Oui, Oleg se charge de le placer à l'étage avec Nikolaï.
— Je te remercie Lubia.
— Tu comptes t'en occuper seul ?
Vitali regarda Lubia. Il la lorgna avec une attention réprobatrice, une étrange lueur logée au coin des yeux. Il arrivait. Il attendait une faiblesse.
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Death Lover : Retrouvailles (Russkaya Kukla Triloya - Partie 1)
Romansa"Si je dois m'interdire de t'aimer pour te protéger, je le ferai" Ils se retrouvent après huit ans de séparation. L'un est un homme insatiable. L'autre est une femme tourmentée. Deux âmes brisées aux passifs diamétralement opposés, mais aux maux t...