Capitulum 24

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Je soupirai une nouvelle fois d'aise, appréciant la chaleur de Taìlann contre mon dos ainsi que de ses baisers.

Le vampire gémissait, quelques fois, contre ma nuque, appréciant également la douceur de notre lié. Le brun caressait nos corps et nous embrassait tout en nous écoutant discuté.

— Votre journée s'est bien passée ? commençai-je curieux.

— Nous avons écouté Maïden nous relire avec perfection les rapports des soldats des Îles Neutres et lorsqu'Anthèm'ir me voyait fermer les yeux un peu trop longtemps, il en profitait pour me menacer en créant des cauchemars, railla le prince grognon au possible. C'était une très belle journée ennuyeuse.

Je pouffai doucement de rire sous ses explications.

Cette journée avait l'air d'être une véritable torture à ses yeux. Il était vrai que l'impatience de ce prince fort impétueux m'avait déconcentré de nombreuses fois pendant que je m'étais essayé à me concentrer sur mes émotions.

Taìlann avait voulu rester plus longtemps à mes côtés afin que je puisse au moins m'adapter un peu plus à ce que je ressentais, mais c'était impossible. Avec Anthèm'ir, ils devaient reprendre leurs obligations.

Cela ne me contrariait pas vraiment, mais j'aurais également aimé profiter de mes amours un peu plus longtemps.

— Anthèm'ir n'oserait pas te faire cauchemarder, j'en suis sûr, continuai-je.

Je me retournai un instant, le silence s'étant abattu après ma phrase. Je tombai sur le visage boudeur du roux alors qu'Anthèm'ir me regardait avec amusement.

Il avait visiblement déjà fait cela.

Je me mordis alors les lèvres, sur le point de rire une nouvelle fois, en ressentant la même envie chez Anthèm'ir. Je ne voulais pas vexer le démon, mais c'était plus fort que moi. Cette situation me paraissait hilarante.

Taìlann se mit à grogner et me retourna afin que je me retrouve à ma place initiale, dos contre son torse.

— Ne lui donne pas d'idée. Il m'a déjà enfermé dans l'un de ses rêves effroyable et j'avais eu tout le mal de la Province à m'en remettre.

Taìlann reparti grignoter ma nuque, me faisant presque instantanément oublier notre conversation sous le plaisir qu'il me donnait. Ses petites morsures étaient presque douloureuses, mais l'excitation prenait davantage le pas dessus.

Je voulais en savoir plus sur le cauchemar que le prince avait vécu de la part de son lié, mais une autre urgence commençait à m'étreindre le cœur et le ventre.

De longs frissons se mirent à parcourir mon échine et Anthèm'ir intervint à son tour en continuant ses caresses sur nos corps.

— Et toi, qu'as-tu fait en notre absence ? T'es-tu languis de nous, joli cœur ?

Je soufflai sous le désir qui envahissait mon être, cherchant même mes mots.

— J'ai essayé de me concentrer sur mes émotions. Les conseils d'Anthèmir m'ont beaucoup aidé, mais un prince au caractère tempétueux à fini par me déconcentrer...

— Qui est donc ce malappris ? Devrions-nous le punir avec des rêves tellement frustrant qu'ils deviendront une nouvelle fois cauchemars ? s'amusa Anthèm'ir tout en griffant mes flans.

— Ne devrait-il pas obtenir ce qu'il attend plutôt ? continua à son tour le roux, ses crocs marquant de plus en plus ma chair.

Depuis leurs arrivées, j'avais commencé à ressentir pleinement l'excitation et l'envie de se nourrir de Taìlann. J'avais compris qu'il s'était montré si impatient essentiellement à cause de cela.

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