Calix Hiemis

Capitulum 34

Hello !

Voici le dernier chapitre de l'année, j'espère qu'il vous plaira !

Passez un bon réveillon si vous le faites et sinon, comme la dernière fois, j'ai bon espoir que ce petit chapitre puisse vous faire passer un moment agréable.

Il s'agit du dernier chapitre que j'ai en stock, j'ai pas mal écrit ce mois-ci et j'ai aussi beaucoup travaillé à côté donc je pense prendre la semaine qui arrive afin de reposer un peu mon cerveau et de pouvoir faire le plan des prochains chapitres.

J'aimerais passer un peu plus de temps sur les corrections et les futurs chapitres afin d'être pleinement satisfaite et que vous le soyez également.

Sur ce, je vous laisse à l'histoire !

Des bisous et bonne lecture !

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Le grondement de Taìlann alors qu'il s'était mis à bouger son bras, finit par me réveiller totalement de l'état étrange dans lequel je me trouvais.

Le souvenir d'avoir mordu mes liés s'imprimait dans mon esprit. N'avais-je pas rêvé ? Pourtant, je sentais encore leurs sangs parcourir mes veines ainsi qu'un sentiment de colère tapi en moi.

Je relevais la tête pour vérifier l'épaule du roux, mais ne trouvai rien, bien entendu. J'avais fait en sorte d'effacer les traces de mes morsures et seule la douleur restait pour eux.

— Je dois dire que tes jolis crocs ne font pas que du bien, joli cœur. Mais j'ai eu bien plus de chance qu'Anthèm'ir, tu ne m'as mordu qu'une seule fois, pouffa le prince espiègle.

— Qu'est-ce que j'ai fait ? demandai-je anxieux.

La journée avait commencé de la meilleure des manières et tout avait dérapé alors que Tefrán était venu me soigner. Pour ça, j'en étais certain. Mais d'autres scènes se mélangeaient dans mon esprit et la plupart étaient tellement funambulesques, que j'avais du mal à y croire.

J'étais si perdu que j'avais l'impression de devenir fou.

— Tu as un instinct de protection aussi fort que Taìlann. Il se pourrait même plus, répondit Anthèm'ir contre ma nuque, quelque peu amusé lui aussi. Nous pouvons dire que tu as cherché à nous punir en nous dévorant par rapport à ce qu'il s'est passé un peu plus tôt.

— Tu ne supportes pas lorsque notre sang est versé, et ce, même volontairement comme pour te soigner ici. Nous avons commis l'erreur de ne pas te prévenir pour apaiser ton esprit et il faut dire que tu as un très bon instinct, tu avais déjà compris qu'il allait se passer quelque chose de différent lorsque Tefrán est arrivé. Tu savais au fond de toi ce qu'il allait arriver. Tu n'es pas oracle pour rien.

— Je me souviens avoir été en colère. J'avais besoin de vous le faire comprendre...

— Ce lien entre nous fait ressortir toutes nos émotions. Il arrive que ces dernières nous aveuglent et nous fassent agir naturellement. Il était normal pour toi d'agir de cette manière. Cela arrive à beaucoup d'âmes liées et trouver un équilibre peut prendre beaucoup de temps, joli cœur.

Je finis par cacher ma tête contre le torse de Taìlann. J'étais tout à coup extrêmement gêné d'avoir fait ça, mais un étrange élan de fierté se mêlait également à cela. Prendre le dessus sur mes vampires avait été gratifiant.

Mon trouble finit par se calmer alors que mes amours prirent le temps de me rassurer. Mon état ne les avait visiblement pas gêné, au contraire, ils s'en amusaient. Nous restâmes encore quelques longues heures sur le lit, profitant de caresses et de baisers. Anthèm'ir attendit au dernier moment avant de nous faire nous relever. Mes liés avaient préféré que toutes mes émotions soient apaisées en me faisant me recentrer sur mon esprit.