Capitulum 35

372 30 1
                                    

Bonjour à tous !

Le chapitre a légèrement tardé à venir et les prochains devraient également être un peu plus longs à sortir. Je m'en excuse d'avance, je me remets doucement d'un petit surmenage alors autant revenir en douceur pour mieux repartir ! J'espère quand même ne pas vous faire attendre trop longtemps pour les suites des histoires.

Des bisous et bonne lecture !

*******

Nous venions tout juste de sortir d'une grande bibliothèque qui se trouvait dans une des ailes du palais. Immense, était peut-être le meilleur mot pour la qualifier. Elle était presque aussi importante que la salle du banquet d'après Anthèm'ir.

Mes amours m'avaient proposé de commencer par visiter cet endroit et je n'avais pas été déçu. Si j'avais la moindre question, c'était le lieu parfait pour que je puisse trouver ma réponse. J'étais vraiment très curieux sur l'histoire de l'oasis et sur la manière de vivre des personnes ici.

Une chose que je n'avais cependant pas appréhendée était son immensité. J'avais presque ressenti un vertige au moment où nous étions arrivés. Je n'avais jamais vu de pièce aussi grande et cela m'avait étrangement chamboulé.

Le plafond en voûte, rajoutait encore plus de hauteur. Les rayonnages d'étagères étaient aussi labyrinthiques que le reste du palais, si ce n'était plus. Il fallait de grandes échelles pour parvenir à attendre le haut des meubles.

J'étais persuadé que la poussière ne devait pas être faite régulièrement tout en haut.

Certains meubles m'avaient paru si vieux que je m'étais demandé comment ils pouvaient contenir autant d'ouvrages sans s'effondrer.

J'avais perçu également des odeurs de bois, de vieux papiers et de cire bien avant d'entrer. Elles imprégnaient si bien les lieux qu'on pouvait les sentir jusque dans les couloirs adjacents. J'adorais cela.

La pièce disposait de beaucoup d'ouvertures aussi. Toutes devaient permettre à la lumière d'arriver en abondance. Mais aujourd'hui, les rideaux avaient été tirés, rendant une ambiance un peu plus intimiste.

Anthèm'ir nous avait guidé vers un petit groupe après que j'eus terminé de récupérer quelques documents pouvant assouvir ma curiosité.

Les personnes étaient assises ou même couchées, autour d'un homme qu'elles écoutaient parler. Ce dernier semblait raconter une histoire. Il avait sur l'un de ses genoux, des feuilles jaunies où quelques notes et ratures se faisaient voir. Une petite lampe à huile illuminait doucement ses affaires, lui permettant de lire sans trop de problèmes.

L'homme nous avait invités à nous asseoir avec eux et nous nous étions plongé dans son histoire. Ce fut un récit très touchant pour ma part, où un jeune humain rejeté par tous s'était retrouvé lié par le destin à un démon de feu menant d'étranges expériences sur lui et à un démon de glace très soupçonneux.

Je fus ému de savoir que malgré toutes les péripéties qu'avait vécu le jeune homme, il avait réussi à trouver la confiance et l'amour avec ses compagnons.

Taìlann avait fini par somnoler sur ma cuisse et lorsque l'histoire avait été terminée, Anthèm'ir nous avait fait sortir. Il n'avait pas voulu que le prince somnolant n'en vienne à s'endormir au risque de paraître impoli.

J'étais un peu déçu de partir si vite. J'aurais bien voulu écouter une autre histoire, celle-ci paraissait si réelle, comme si il connaissait les personnages.

Je voulais également récupérer d'autres ouvrages, même si ceux que j'avais pris étaient déjà assez nombreux. Anthèm'ir aurait tout le loisir de me faire la lecture pendant notre bain matinal.

Calix HiemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant