Chapitre 39

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La musique en média est celle qui m'a inspiré la totalité de cette fiction...c'est en l'écoutant que l'histoire m'est venue en tête il y a trois ans de ça déjà... alors je vous la partage aujourd'hui parce que c'est avec ce chapitre qu'elle va le mieux ! N'hésitez pas à l'écouter en lisant ;)
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Dimanche 26 Janvier 2020 12h

Varsovie, Pologne

PDV Olivier

Olivier : Merci...

Boris : Je t'en prie c'est normal.

Il ramasse ce dont nous avons eu besoin pour refaire mon pansement et finit de m'aider à renfiler mon tee-shirt, mon attelle, ainsi qu'un pull par dessus tout ça.

Boris : On ne va pas tarder à y aller. C'est bon pour toi?

Olivier : Ce sera bon quand j'aurais vu de mes propres yeux qu'elle va bien.

Il soupire en acquiesçant d'un léger hochement de tête alors que je me lève de la chaise sur laquelle j'étais assis pour me rendre vers la commode de la chambre. Nous sommes arrivés hier matin à Varsovie, la capitale polonaise, et depuis, nous avons investi un logement que Stéphane a loué en vitesse vendredi avant notre départ.

Nous avons passé la journée de hier à parler, planifier, déplanifier, replanifier ce que nous allions pouvoir faire pour sortir Aria d'où Philippe la retient. Par je ne sais quel moyen, Boris est arrivé à rentrer en contact avec Tristan qui lui a donné quelques informations et lui a également assuré qu'Aria va bien. Mais je n'y croirais que lorsque je l'aurais vu de moi-même.

Boris : Je suis désolé pour tout ça Olivier, vraiment...

Olivier : Je ne suis pas certain que se soit le bon moment pour t'excuser.

Boris : Peut-être, mais j'y tiens quand même. Crois moi si tu le veux ou non, mais j'ai tout fait pour protéger Aria. Je l'ai suivi jour et nuit, accompagnant Erick ou prenant son relais pour être sûr et certain qui ne lui arriverait rien.

Olivier : Et c'est pour ça qu'elle se retrouve ici aujourd'hui.

Boris : Je n'ai pas eu le choix...ça n'aurait tenu qu'à moi, elle aurait été au courant de tout depuis le début, je l'aurais envoyé se cacher à l'autre bout du monde le temps de retrouver cette ordure. J'aurais prévenu les fédéraux, je me serais entouré de plus de monde compétents en plus d'Erick pour être certain de pouvoir le maîtriser.

Olivier : Pourquoi ce n'est pas le cas alors?

Je me retourne pour lui faire face alors qu'il se laisse tomber sur le rebord du lit en se passant ses mains sur le visage, visiblement beaucoup plus torturé par cette situation que j'aurais pu le penser. Je sais qu'il aime sa soeur et qu'il ne lui aurait jamais voulu de mal, et de ce que je commence à comprendre, c'est que dans la famille D'Aboville, ils ne sont pas nombreux à pouvoir prendre des décisions.

Boris : Parce qu'on est dans une putain de famille où on règle les choses entre nous. Et mon père est comme son frère sur ce point là. Il a une fierté de merde qui le pousse à vouloir affronter lui-même Philippe afin de régler leur compte entre eux. C'est déjà un miracle qu'on soit accompagné d'Erick, si tu savais combien j'ai dû insister pour le rajouter à tout ça.

Olivier : Vous avez vraiment une famille de tarés...

Boris : La seule qui arrivait un temps soit peu à les raisonner tous les deux, c'était Anne. L'un comme l'autre ils en étaient fou amoureux et ils l'écoutaient.

Abandonnés [Tome 3] #OG {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant