"Cher futur moi, cette lettre est la version non censurée que ma mère ne lira pas"
"À partir de là je penses que tu comprends que je ne serai pas tendre avec toi. Toutefois, je souhaite que nous restions courtois"
"Sale enfoiré de merde."
"Je te hais et tout ce que tu représentes, je te hais du plus profond de mon âme avec une passion qui n'a d'égal que l'amour que l'Ange a pour les peuples de la Terre""Je te hais, je te méprise, je voudrais ne pas avoir à penser à toi, je voudrais ne pas savoir que quoi qu'il arrive tu seras ce même être misérable que je suis en ce moment."
"Putain de lâche ! Je sais déjà que tu es toujours un putain de lâche ! Tu as peur de tout perdre espèce de sale con, je le sais car ma personne est une constante. Je suis invariable, ce que je suis aujourd'hui je le serai toujours"
"Je sais que tu t'es enfui. Je prévois de le faire et de réussir. Cest la seule chose dans laquelle personne ne pourra te surpasser, ta lâcheté qui t'a rongé comme un cancer jusqu'au plus profond de ton âme torturé"
"Espoir ? Rêve ? Je suis persuadé que tu excelle la boule au ventre car tu ne sais toujours pas ce que tu veux ahahahah ! Merde alors t'es ce qu'on appelle misérable mon pauvre."
"Punaise je parie que tu parles plus à ton père non plus. C'est ça ? "
"Je ne te connais que trop bien, sale con. Tu as peur de tout perdre et je respecte ça mais n'ose pas te plaindre, ne pousse pas de murmure, ne pleure pas au milieu de la nuit constante dans laquelle tu te trouves de ton propre gré."
"Tu as choisi ta vie, dès ce concours de chant à la noix tu as choisi le genre de vie que tu voulais. Esclave de la foule, ta dopamine dépendait de ce plaisir pervers de reconnaissance, tu pouvais pas t'en empêcher sale con ? J'espère que tu as toujours cette grimace de merde bien préparée que tu appelles sourire. C'est le même que tu feras jusqu'à ce que le visage t'en tombe"
"Je parie aussi que tu appelles peu ton frère et ta mère ? Encore moins tes sœurs ? Je te connais bien pourtant tu n'existe pas encore"
"Tu pourrais donc me répondre : "Mais toi ? Au moment présent, toi qui me connaît si bien Asriel , que fais-tu pour empêcher ma naissance ? Pour surpasser ton deuil ? Pour faire en sorte que tes prédiction si justes ne se réalisent pas ? Ne suis-je pas le produit de tes choix ? Je t'accuse Asriel. Je te regarde, je compte sur toi pour faire de moi une meilleure personne"
Le fait est que, cher Asriel lointain, j'ai déjà fait le choix de la fuite. C'est pourquoi dans cette version de la lettre, cette lettre avec l'essence même de toute la haine que j'ai pour moi-même et pour le monde, que je ne montrerai jamais à qui que ce soit, je te mets face à tes choix passé.
On est putain de pareil. Pour moi, nous avons commencé à exister le jour où nous avons pris notre premier trophée et qu'on fut drogué à l'attention des autres.
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Petites histoires d'Hometown
FanfictionEmbarquez pour un voyage à la découverte de la vie de famille et de l'adolescence de Kris, ou plongez dans ses aventures palpitantes dans le Monde des Ténèbres auprès de ses camarades Susie et Ralsei. Que ce soit dans le passé, le présent ou le futu...