[OS#spécial] Alla principessa nell'oscurità.

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  (Art par Sayo50isdead sur Twitter)

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" Hey Susie, tu sais que j'aime l'italien ?"

" Ah ouais ? Et je peux savoir pourquoi ?"

" Juste comme ça."

Ce matin-là, Kris était pensif. La jeune fille regarda le jeune homme partir sans vraiment comprendre l'utilité de la soudaine anecdote, de toute manière, elle savait Kris ainsi, mentionner quelque chose sans réel intérêt pour mieux ne plus en parler après. Cela pouvait paraître agaçant cependant l'adolescente comprenait cette attitude, Kris ne disait jamais rien, peu bavard toujours évasif et ne précisant aucunement son ressenti sur les choses. Comment espérer d'un individu pareil qu'il se confie d'un coup ? Susie comprenait et écoutait simplement, elle n'était pas bien différente bien qu'ayant une façon un peu plus radicale et violente de fonctionner et de s'exprimer. Les deux se fréquentant assez souvent avaient finie par se saisir sans pour autant ouvrir leurs lèvres, on était peu sûr de savoir s'ils se complétaient mais peu importe, aux yeux des adolescents leur amitié perchée était plus important.

En classe, l'organisation des places avait changé, Kris et Susie se tenaient l'un à côté de l'autre. Cela avait invité aux rumeurs sur leur inhabituelle amitié, qui aurait une seconde imaginé que la brute de l'école s'entendrait avec le loup solitaire Dreemurr ? Pour eux, ils n'avaient rien en commun, les élèves allèrent même jusqu'à soupçonner une relation amoureuse tordue, un amour vache qui n'aurait point de limite. En cette période de Saint Valentin, ce duo firent remonter l'attention sur eux au grand dam de Kris qui malheureusement ne se sentait jamais à l'aise sous le regard des autres. Susie non plus encore une fois mais put y remédier d'un regard noir envers les commères peu discrètes. Son statut de brute lui plaisait de temps à autres, au moins elle avait le respect même si gagné par la peur.

" Arrête de te comporter comme une mauviette quand on te regarde trop ! Fallait t'y attendre en trainant avec moi !" S'écria Susie agacée, Kris sourit et la regarda.

" Le concours de poésie de cette année à pour thème "royauté", tu penses que l'écrivain anonyme va encore gagner ?" Demanda Kris sans tenir compte de l'intervention de Susie; cette dernière le saisit par le col de son pull.

" Hey change pas de sujet idiot ! Et puis ce concours j'en ai rien à fo-

" S-S-Susie ? La violence n'est pas tolérée en classe, madame Alphys pourrait te punir..." Intervint Noëlle qui s'approcha avec des prospectus du fameux concours et une enveloppe rose parfumée.

Tout comme Susie, Kris fronça les sourcils. Il s'était habitué au tempérament de son amie et savait qu'elle n'allait pas vraiment le frapper, il en rit même, il y a longtemps, il en aurait eu peur. Susie lâcha le jeune homme en lui faisant un clin d'œil auquel il répondit, la communication entre les deux était tellement vache et singulière que les autres ne comprennent pas.

" Kris, je suis venue te convier au concours de poésie spéciale Saint Valentin, je sais que chaque année tu refuses mais je suis certaine que tu as tes chances. Quand nous étions jeune nous créions tellement d'histoires ! Je trouve ça dommage que tu ne veuilles pas y prendre part." Expliqua Noëlle en tendant timidement la feuille vers l'humain qui la saisit neutralement.

" Je n'ai rien à y gagner. J'attendrai juste les résultats." Lança-til en rangeant le prospectus dans son cahier, la jeune blonde soupira.

" J-je comprends Kris, je suis désolée de t'avoir dérangé... S-Susie ?"

La brune releva ses yeux jaunes vers la blonde l'air dur, elle ne connaissait littéralement pas l'intervenante et ne souhaitait pas vraiment élargir son cercle en dehors de Kris et ses anciens compagnons du Dark World. Noëlle frémit, tenta de tendre son enveloppe mais s'enfuit aussi sec en murmurant un faible "bonne journée". Kris ricana, Susie prit un air désemparé ne comprenant pas l'attitude de cette fille mais haussa les épaules. Elles ne se connaissaient pas de toute façon, donc ce n'était pas ses oignons. La journée passa sous un seul sujet, le concours de poésie, tout le monde en parlait à cause d'un participant qui jusque ce jour restait un mystère complet. On le surnommait simplement Le poète mystère, ses texte recherchés ravissaient les juges composés de Toriel, Alphys et d'autres professeurs de l'établissement. Jamais de signature, il déposait juste sa lettre dans le lot et restait muet sur son identité.

Petites histoires d'HometownOù les histoires vivent. Découvrez maintenant