Le peuple de l'air : La Princesse Oubliée

Chapitre 2

Affalé sur mon trône de prince j'observe les fae, satyre, Nymphe et autres créature du peuple de Tarrafae s'amuser et danser. Chacun porte des masques plus ridicules les uns que les autres : des têtes d'animaux, des visages presque humains pour se moquer d'eux, les plus riches porte des masques fait de joyaux, c'est barbant il n'y a aucune originalité. Après une heure à saluer tout le monde c'est enfin l'entrée des dirigeants des autres royaumes. Le peuple des océans est le premier à faire son entrée, mené par la reine Nicasia, accompagnée de son époux, le roi Nérée, et de leur fils, le grand prince des profondeurs, Kaï. Nicasia, drapée dans une longue robe violette et verte scintillante, son bustier plongeant orné de pierres et de perles, cherche ostensiblement à capter l'attention, surtout celle de mon père. Un triste espoir subsiste en elle, croyant encore en un retour de sa part. Son mari, en retrait comme à son habitude malgré sa prestance, laisse transparaître une réserve habituelle. Quant à leur fils, Kaï, il incarne la fusion parfaite de la force paternelle et du tempérament flamboyant de sa mère.

- Grand roi et Reine de Tarrafae moi Nicasia reine des océans vous saluts. Je remarque que votre quatrième grossesse se passe plutôt bien vous avez une mine radieuse.

Évidemment qu'elle se moque de ma mère est devenue faible. La grande Jude celle qui à repousser Madoc, première humaine à être reine de Tarrafae perd sa force. La voir comme ça attriste mon père. Il ne se voit pas vivre sans ma mère.  Donner naissance à des enfants fae alors qu'elle est humaine c'est un sacré défi. Pour moi ils sont exemple parfait de la signification d'aimer. J'aimerai biens rencontrer quelqu'un un jour et de pouvoir partager ça. Si c'est une fae je ne m'attends pas à avoir beaucoup d'enfants, les femmes fae sont beaucoup moins fécondes que les humaines. Tant pis de toute façon je préfère m'amuser pour l'instant. Nicasia, perceptible dans son mensonge, déclenche l'agacement de ma mère. Mon père, sensible à la tension, se lève pour mettre fin à cette rencontre protocolaire.

- Merci d'être venue Nicasia nous te souhaitons de passer une agréable soirée tu peux disposer.

Nicasia fait claquer sa langue puis me regarde ainsi que mon frère . Elle veut quoi la sorcière des mers . Elle s'en prend à ma mère et maintenant elle me cherche ça va pas le faire.

- Dommage que je n'ai pas eu de fille. Dit elle en tournant les talons disparaissant dans la foule.

Mon père calme les nerfs de ma mère quand je vois s'avancer une belle jeune femme avec de longues ailes blanches comme la neige, tellement longue qu'elles traîne sur le sol. Ses cheveux blonds bouclée tombe en cascade sur son corps, elle est habillée une robe blanche simple mais très élégante et pour une couronne en or représentant des ailes. Tout le monde l'observe et la pièce devient silencieuse. Il s'agit de la princesse Asura, fille de la reine Ambriel et du roi Elijah du peuple des cieux. Ce sont des anges. Ils ne se montre qu'à de rares occasions et c'est la première fois qu'on voit la princesse officiellement depuis plusieurs années. Toute la salle retient son souffle à l'apparition de cette princesse angélique. Les gardes, arborant des armures somptueuses, mettent en évidence leurs puissantes ailes brunes. Azura, avec grâce et modestie, s'incline en même temps que ses parents, instaurant un silence respectueux.

-Vos majestés, princes et Princesse je vous salue moi Azura héritière du trône d'Aledora.

- C'est un honneur princesse de vous rencontrer. Je vous présente le prince héritier Caïn, le prince Cassian et la princesse Cassiopée.

Mon père s'avance vers eux. Elle relève la tête et sourit à mon frère. Je regarde mon frère qui affiche un air débile, bon j'ai trouvé qui est la fameuse demoiselle dont il est amoureux. Mon père et ma mère disparaissent avec le roi et la reine d'Aledora. Le bal se poursuit, laissant mon frère s'évader dans une valse avec Azura, formant un duo aussi harmonieux que l'orchestre qui les accompagne. Mon attention se reporte brièvement sur la violoniste, une silhouette masquée aux yeux de la foule, dont le masque de mascarade vénitien noir mat contraste avec la lumière ambiante. Soudain, une brûlure aiguë me surprend au niveau de mon cou, cette douleur violente me force à lâcher mon verre qui se fracasse au sol. Un cri involontaire s'échappe de mes lèvres, jetant la confusion parmi les convives. Mes yeux croisent ceux de la mystérieuse violoniste, arborant un sourire malicieux, exhibant des canines acérées. Elle me fait un clin d'œil avant de disparaître dans la foule. Alerté par mon cri, mon frère accourt vers moi. La douleur irradie de ma morsure qui ne s'était pas réveillé depuis des années. Mon frère cache la morsure puis se retourne vers la foule.

- Ce n'est rien mon frère à encore un peu trop bu comme à son habitude retourner vous amuser dit il en m'entraînant ailleurs.

Il prend de la glace et l'enveloppe dans un tissu puis pose le tout sur mon cou. Je grogne de douleur.

- Elle est ici...dis-je à bout de souffle

- Celle qui t'a mordu....

-Elle est revenu chercher son dû ...

Caïn retire ma cravate et déboutonne ma chemise pour regarder mon cou. Je regarde dans le miroir et je vois avec horreur que la morsure devient noire.

- Va te reposer dans ta chambre je dirais que tu es partie avec une fae ou que tu commençais à être trop bourré, je m'occupe de la trouver.

Je rigole en entendant ses exemples basé sur des faits réels. En le voyant paniquer je ne proteste pas et par en direction de ma chambre.