Apocalyptic Love

CHAPTER V

     Le bruit aigu revient dans mes oreilles de plus en plus fort, un halo de lumière jaune/orange m'encercle sans que je puisse faire quelque chose, le vent souffle fort jusqu'à faure tomber à arbre près de moi, toujours impossible de bouger, le vent frappe mon visage puis une décharge électrique parcouru mon corps, des dizaines de petites décharges fusent dans chacun de mes bras, mes jambes, mon dos, mon ventre, à chaque coup je lâche un cri, ça fait terriblement mal, mais je n'arrive pas à me défaire, toutes les décharges se forment en une boule avec le bruit aigu puis arrive vers moi tel une fusée en un cri je me réveille.

    Je suis toute transpirante seule dans ce lit vaste, mes cheveux en pagaille. Five était devant moi me tenant les épaules, je regarde autour de moi sonnée, des larmes avaient glissés le long de mes joues sans que je m'en rende compte.

— Kara ! j'entends Five m'appeler mais le volume sonore est faible.

— F..Five ? j'articule.

— Oui c'est moi Five, Kara tu m'entends ?

— Le bruit est autour de moi, j'ai mal aux oreilles Five...

— C'était qu'un cauchemar tout vas bien maintenant.

     Il me serre maladroite contre mui, ma tête sur son torse, mes mains tremblent encore, ces mains font des cercles dans mon dos.

— C'est fini, c'était qu'un cauchemar... répète t-il pour me rassurer. Il faut que tu te repose d'accord ?

    Je hoche la tête, ces bras se détachent de mon corps, un sentiment de vide me prit, je n'y fais pas attention et le rallonge, c'était qu'un cauchemar, oui un cauchemar. Five se recouche aussi, mais impossible de me rendormir.

    Quand les premières lueurs du soleil traverse le rideau, je me lève en essayant de faire pas de bruit pour laisser Five dormir, je sors de la chambre et trouve une boutique de vêtements, pas que mon t-shirt d'hier et mon cargo me gène mais j'ai besoin d'autre vêtements que les même, je fini par trouver ce qui me convient. J'ai que de la monnaie française mais je tente, l'homme a finalement accepté, je suis très persuasive quand je le veux. Cette matinée boutique m'a même fait oublier le cauchemar de cette nuit.

   Mon ventre cri famine, alors je me dirige vers le buffet, un gamin au crâne rasé s'y trouver, il doit avoir onze/douze ans.

— Ça craint ici, se plaint-il.

     Qu'est qu'il fait ici, seul, il a pas des parents pour le surveiller, je le vois se diriger vers une table où juste à côté se trouve Diego et Klaus, je me dirige vers eux timidement.

— Kara ! Bien le bonjour !

— Salut ! Vous parlez de quoi ? je demande.

— Tu vois ce p'tit gars là bas ( il montre le garçon aux crâne rasé, je hoche la tête) c'est le fil de Diego, t'y crois toi ?

— Sérieusement ?

— Prétendument fils, rétorque Diego.

    Klaus pouffe de rire, Five arrive vers nous un verre à la main, il avait enlevé son uniforme pour des habits plus de vieux ? On dirai vraiment les retraités qui porte ça.

— C'est qui la mère ? je demande.

— Lila.

— Lila est ici ? demande Five.

— Lila genre Lila Pitts ? La fille de la Commission ?

— Elle était là, et oui c'est elle.

    Putain, j'arrive pas à y croire, pendant que mes parents travaillaient à la Commission, je m'ennuyais et Lila est venu me voir et on fini par bien s'entendre, un fort caractère mais je l'adore, on faisait les quatre-cents coups ensemble, on peut dire que c'est une amie d'enfance.