CHAPTER VI

802 31 4
                                    

     C'est comme ça qu'on se retrouve tous les trois à bord d'une voiture emprunter par l'hôtel, sur les routes de campagne, je ne sais pas où on va mais j'ai vu Five prendre une carte avec lui, je l'ai laisse faire je suis nul pour l'orientation, je me rappelle lors d'une sortie scolaire où on était plusieurs groupes dans une forêt à chercher des balises et j'ai fini par, de un perdre mes coéquipiers et de deux j'avais pas la carte donc je me suis perdu en forêt, on m'a retrouvé à la fin, surtout que ce jour là il pleuvait, quel malédiction que j'avais, j'étais assise sur un bout de bois pleine de boue. Désormais je déteste les cartes.

— Finalement, c'est pas si terrible que ça.

— Je te l'avais dit.

— En faite, j'ai été sous pression toute ma vie. En mission pour papa, à travailler pour la Commission, à survivre à l'apocalypse. Je devais être sur mes gardes en permanence, à attendre que la prochaine galère me tombe dessus.

— Tu travaillais pour la Commission !? Je m'exclame. Tu connais peut-être mes parents ?

— Je sais pas, peut-être. Comment ils s'appellent ?

— Paul et Jane Cooper, je venais souvent avec eux d'ailleurs c'est comme ça que je me suis liée d'amitié avec Lila, mais malheureusement mes parents sont morts.

— Comment ? questionne Klaus.

— Lors du massacre des années soixante, c'était leur dernier voyage dans le temps m'avaient-ils dit mais ils ne sont jamais rentrés, c'est La Directrice qui m'en a informée depuis je suis seule chez moi.

— Je suis désolé.

— C'est pas ta faute mais à cause d'un type pour je ne sais quelle raison les a tuer mais ils étaient pas les seuls, ça fait deux ans maintenant, j'ai réussi à m'en sortir fin bref.

— Ah...euh...enfaite, j'ai entouré tous les lieux touristiques sur la carte. Il sorti sa carte où des endroits étaient entourés au marqueur rouge ; Une pâtisserie avec des tartes renommées.

— Faut que je vous explique...

— Y a un rocher en forme de vache, continu Five.

— La ferme, écoute-moi deux secondes.

     Je vois le sourire heureux de Five s'estompé.

— D'accord, je suis tout ouïe.

— Nous allons en Pennsylvanie pour retrouver ma mère biologique ! avoue Klaus en lâchant un petit cri de joie.

— Pardon ? On devais faire un road trip de base.

— Desolé, mais il me fallait des personnes comme soutien émotionnel.

— Comme soutien émotionnel ? Comme un animal de compagnie ? commence à s'énerver Five.

— Vous ne serez pas venu ! Tu voulais que je fasse quoi ?

— Oui, je serais pas venu, t'avais vu juste. Parce que normalement je suis à la retraite. Ça devait être un voyage sans prise de tête.

— Une pelote de laine ? Tourne, Klaus ! s'exclame Five.

     Quoi ? Un pelote de laine mais on sent fou non ? Je vois le panneau l'indiquer. Five commence à prendre le volant, bordel on va crever c'est pas possible, je peux pas mourir de façon débile s'il vous plait.

— Non, Five ! s'exclame Klaus

— On va mourir putain ! je m'écris presque.

    Five tourne d'un seul coup, une voiture se trouver en face de nous et un autre pas loin non plus.

— Je suis un putain de pilote de Formule 1 ! cri Five.

      La voiture fait un dérapage, puis se remet droite, j'ai vraiment cru qu'on allait crever. Five c'est quoi cette idée aussi ?

     On se retrouve garé d'un coup de frein, j'ai failli cogner ma tête dans le siege de devant, bordel Five va pas bien, heureusement que j'avais ma ceinture. Je descend de la voiture en m'étirant. Je marche vers les garçon qui était devant. Alors c'est ça, la pelote de laine "géant".

— Je pensais qu'elle serait plus grosse, dit Klaus.

— Dire qu'on a faillit mourir pour voir ce genre de chose... T'a quel âge Five ? C'est les grands pères qui vont voir ça, dis-je en rigolant.

— Bah justement...

    Qu'est qu'il sous entend dans sa phrase ? Five doit avoir mon âge peut-être il se sent peut-être comme un vieux dans sa tête après ce qu'il a vu et vecu ? En tout cas, cette pelote est vraiment nul, y a pas un parc avec des montagnes russes quelque part, j'ai envie de surprise, de sensations fortes, j'ai envie de me défouler quoi de mieux qu'un parc d'attraction, que de la pelote de laine qui est juste, des fils enroulés entre eux jusqu'à en faire un grande et l'installer au milieu d'un champ, ça sert à quoi au juste ?

     Je n'écoute même pas leur conversation de mère biologique, mon mauvais pressentiment se fait ressentir de plus en plus, je n'aime pas ça, je me demande d'où vient ce bruit qui résonne dans ma tête, il est dans la ville c'est une chose dont je suis sûr mais pourquoi je l'entends mais pas les autres ? Je pense beaucoup trop faudrait que je calme ça d'ailleurs, ma mère me le disait souvent que je pensais en fois mille.

     D'un seul coup le poteau électrique fait des étincelles qui fusent de partout ce qui me fait sursauter, qu'est qui c'est passé ? Les garçon ont tournés la tête vers le poteau, Five s'est tourné ensuite vers moi. Pourquoi me regarde t-il ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Je scrute le poteau qui s'éteint comme par magie. J'ai loupée quelque chose ?

    Five arrive vers moi après avoir tapoter l'épaule de Klaus, il est ensuite suivi de Klaus, qu'est qui ce passe encore ?

— Kara, monte dans la voiture.

— Pourquoi ? Où allons nous ? je demande.

— Retrouver la mère biologique de Klaus.

    Je monte dans la voiture sans protester, ça doit faire plaisir à Klaus vu son grand sourire s'étirer sur son visage, Five n'a pas l'air de comprendre ce qui venais de se passer mais il ne pose pas plus de qu'est, je trouve ça quand même troublant que plusieurs choses bizarres apparaissent à la chaîne, comme si toutes ces petites choses ont été faites exprès pour nous rapprocher petit à petit vers un but précis, vers quelque chose qui pourrait avoir un énorme impact sur nous, sur la vie, sur le monde.

Apocalyptic LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant