Apocalyptic Love

CHAPTER XX

    Je me suis servie plusieurs brochettes de fruit, c'est pas mauvais mais y a eu mieux, tout le monde avait cesser de danser pour manger, Five lui enchaîner les coupes de champagnes, j'avais goûtée et c'est pas mauvais même si je préfère le whisky, j'avais entamée quelques coupes mais moins que Five qui je pense ne va pas tarder à être ivre comme jamais.

— Cinco ! Mi hermano ! Kara ! Mi mejor amiga ! s'exclame Klaus avec un accent espagnol.

— Oh, non. Tu veux quoi ? demande Five.

— Papa est là-haut dans sa suite et il a un plan pour sauver l'univers. On pourrait aller le voir pour une petite discussion.

— T'es devenu copain cochon avec lui, dis-je.

— Ce vieux-là est différent, c'est une tortue. Il est dur à l'extérieur et tout mignon et fripé et occasionnellement délicieux à l'intérieur.

— Klaus ?

— Oui.

— Les vieux briscards comme lui ou moi ne changent jamais. Notre bien-être n'a jamais été sa priorité. Donc, mon unique plan pour ce soir, c'est de me prendre une énorme cuite, dit-il en jetant un verre dans un autre verre plus grand.

— Comme tu veux.

    Y a bien une chose que je n'ai jamais pu faire car je ne pouvais pas aller au soirée que mes "amis" organisés parce que soit disant je n'étais pas assez grande et que il y avait trop d'alcool et c'était dangereux, ma mère me le disait à chaque fois, mais aujourd'hui c'est révolu et je compte bien faire comme Five, je n'ai jamais pu boire un verre d'alcool sauf quand mon grand père paternel m'avais passer un jour un verre de whisky pour me faire goûter, je devais avoir, je sais pas, huit/neuf ans, il me disait qu'il fallait poursuivre la lignée, la lignée de quoi grand père ? De mec toujours ivre et violent ? Parce que c'est ça dans cette famille, mon grand père, mon oncle et mon père, il voulais que je finisse comme eux, je les ai jamais aimé et heureusement, il a fini par mourir d'une crise cardiaque, c'est ça aussi de boire et fumer autant faut pas ce plaindre après.

    Je peux paraître cruelle mais c'étaient des gens d'une méchanceté, il n'a jamais accepté que mon père épouse ma mère, alors a chaque fois qu'on allait manger chez eux, il faisait tout pour humilier ma mère et mon père avait tellement peur de lui qu'il disait rien, quand mes parents étaient en déplacement c'était malheureusement chez eux que je restais, c'était un homme très strict, et il voulais que je finisse en médecin comme ma grand mère, ou que je fasse l'armée malheureusement pour lui je voulais faire mes propres livres, écrire était ma passion, mélanger différents univers, ma mère était pour mais quand j'ai répondu à sa question sur quel métier je voulais faire, il a dérailler.

     C'était une personne aussi très politique, et il n'accepte pas grand chose, ce sont ce genre de personnes que j'ai une forte envie de meurtre, et que ce monde soit aussi merdique, alors quand mon cousin de deux ans de plus que moi a fait son coming out à la famille, il la chassé de la maison, et il lui a dit que ce serai sûrement qu'un simple passage. Et depuis mon grand père la jamais revu, il a même était chassé de chez lui, mon oncle non plus n'accepter pas grand chose.

      Heureusement pour moi, je le revois toujours et il est très heureux avec son copain, je l'ai toujours supporter au mieux même quand il passait des moments difficiles, c'était comme un grand frère a vrai dire. C'est vrai qu'il me manque.

     Un flash me fait revenir dans le réalité, c'était Klaus et Lila qui venait de se faire prendre en photo par Chet. Klaus quitte la table en clignant des yeux, je reprit deux, trois ? coupe de champagne et les bois cul-sec, ça un gout amer mais je m'en fou, il me faut un truc pour faire taire mes pensées.

— C'est moi ou c'est l'alcool qui fait cette effet, est que ce connard de vieux papy est là ? je demande.

— Malheureusement c'est bien toi, il est ici, me répond Five en soupirant.

     Fais chier, il fous quoi lui ? Personne ne be veux de lui ici peut-être apart Klaus et son connard de fils, Ben. Tout le monde se tait, seulement ses pas résonnent dans la salle. OK, y a un gros blanc, c'est bien gênant. Heureusement que la musique reprend et que les frères et sœur reprennent une discussion sinon je serai encore plus mal à l'aise. Il s'assoit à une table seul, je vois Klaus le demander de sourire, ce que le vieux fait mais ça le rend encore plus chelou et psychopathe qu'avant.

☂︎☂︎☂︎☂︎

     La soirée passe, et je crois que je vais être ivre dans pas longtemps apart si je le suis déjà, je me sens bien, j'ai un peu l'impression de planer et je suis pas la seule dans cette état, Ben est déjà bien ivre et Five pour l'instant et un peu plus sobre, un tintement de verre résonne, je me retourne et vois le vieux se lever, oh non putain, il va faire un discours à la con...

     Je n'entend rien je m'en fou un peu à vrai dire, l'alcool coule bien dans mes veines, je reprend une autre coupe, il fait plus que je pense à rien, je me sens bien mais je réfléchis encore beaucoup trop, et cette robe me serre un peu trop la taille.

— Sloane, depuis que vous êtes enfant, j'ai toujours su que vous étiez extrêmement brillante. Et même si je ne connais pas bien Luther, vu le peu que nous ayons partagé, il semble que vous ayez trouvé un partenaire adéquat.

— Il vient de dire que Luther était adéquat, ricane Five, je crois que l'alcool aussi commence à faire effet.

— Je reconnais qu'en tant que père je n'ai jamais été dépourvu de défauts. J'espère que vous verrez ces manquements uniquement comme quelques mauvaises herbes dans un jardin autrement verdoyant...

     Pourquoi parle t-il de mauvaise herbe ? On sent fou un peu, t'facon c'est pas mon père et heureusement qu'il ne l'ai pas devenu, merci maman pour ça, même si je t'en veux un peu de m'avoir cacher mes pouvoirs,  mais bon je sais que c'était pas ton but de me mentir, juste de me protéger contre ce vieux con.

— Je suis fier de vous appeler mes enfants. Même ceux que j'ai élever dans une version alternative de moi-même. J'espère que ce soir, nous pourrons créer quelques souvenirs spéciaux dans le peu de temps précieux qu'il nous reste...

     C'est moi ou il essaye de tous nous embrouiller pour qu'on exécute sa mission ? Oh bordel je pense ne pas avoir assez bu, je reprend une nouvelle coupe pour la boire cul-sec. Faut que j'arrête de me poser des questions, je suis là pour me vider la tête, l'esprit. Je vois Allison partir de la salle et aller dabs l'ascenseur.

— Le soleil se lève sur un champ doré. Une mère en deuil, le visage voilé.
La foule se presse tout de noir vêtue. Pour adresser un dernier au revoir ému.
Je prie de toute mon âme
Avec la plus grande des craintes
Pour que toujours tu échappes
À la faucheuse et son étreinte. cite le vieux en levant son verre.

      Je ne sais pas ce que voulais dire tout ça mais j'en ai rien a foutre, l'alcool doit faire effet, il le faut. Klaus, Diego et Lila applaudissent et je crois que Ben va pleurer.

— Il cache bien son jeu, murmure Five.

— Mesdames et messieurs faisons revenir la bonne humeur ! Cette chanson est pour tous ceux qui ont envie de faire la fête ! s'exclame Chet.

     Je me demande comment il peut être encore vivant ce Chet, tout les habitants ont été engloutis par le Kugelblitz sauf lui, même pour le vieux, il n'a aucun pouvoir mais pourtant il est vivant. Bon assez de question comme ça, je prend une bouteille pour la boire, tout le monde se dirige vers la piste de danse, j'entraîne Five même si il n'avais pas envie, et j'arrête pas de boire ainsi que danser.