CHAPTER XVIII

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     Je souffle sur une de mes mèches de cheveux châtains clairs qui me retombée sur le nez. Mais rien ni fait elle reste toujours à la même place. Je vois du coin de l'œil Luther et Sloane se levée comme si ils étaient heureux, en quoi ce que vient dire Five est joyeux ?

— Bien. Sur cette note...super optimiste, nous avons...OK on se lance. Nous avons une annonce à vous faire ! Nous sommes fiancés ! s'exclament-ils tous les deux.

     Alors pour une surprise, je m'attendais pas à ça, c'est pas plus mal en vrai, un mariage pourrait leurs faire passer un moment en famille, et oublié pendant un soir que c'est l'apocalypse. J'ai pas l'impression que ça plaît à tout le monde.

— Oui, on est bien conscient que le timing est loin d'être idéal. Mais clairement c'est maintenant ou jamais, pas vrai, Five ?

— Je veux pas être mêlé à ça.

— Cache ta joie surtout.

— Tu crois que ce marier maintenant est la meilleure chose à faire ?

— Non mais montre un peu plus d'enthousiasme, c'est quand même le mariage de ton frère, fait un effort au moins.

— Nous n'avons plus beaucoup de temps. Nous aimerions le passer avec vous tous. Nous serions très heureux si vous acceptiez de vous joindre à nous dans la salle de bal ce soir à dix-huit heure précises pour célébrer notre amour et l'union officielle de ce qu'il reste de nos grandes familles.

— Le dress code, c'est "chic mais original", ajoute Luther.

    Sloane nous donne un par un, des bocaux, Lila est impressionnée par ce qu'a fait les deux jeunes fiancés.

— T'as fait ça toute seule ? demande Lila.

— Luther a aidé un peu. Ça nous a pris toute la nuit.

    Elle se dirige vers nous, et nous en passe un, je regarde le contenu c'est bien fait quand même. Five lui regarde vite fait mais s'en fiche complètement. Des pas résonnent dans les escaliers, et les silhouettes de Klaus et de leur père arrivent vers nous, pressés.

— Papa ?

— Regroupez-vous, les enfants ! ordonne Reggie.

— Klaus ? Tu étais où ? dis-je en sautant de la table, il me fait un petit coucou de la main.

— Oh, avec Reg. On s'était lancés un petit road trip de fin du monde entre père et fils.

— Vous avez traîné ensemble ? demande Ben.

— Oui, on a ri, on a pleuré, on a joué au milieu de la route. Pour faire court, je suis immortel, maintenant ! s'exclame t-il en faisant des bruits et gestes bizarres.

     Ça aussi, je m'y attendais pas, Klaus immortel bordel de merde, on en parle où pas que leur vieux père aka le papy me regarde comme quand je suis arrivée.

— Kara, vous ressemblez tellement à votre mère, dit Réginald.

— Quoi ? Vous la connaissez ?

— Je sais beaucoup sur toi Kara, ta mère est tombée enceinte de toi, le premier octobre mille-neuf-cent-quatre-vingt-neuf. Mais grâce aux voyages dans le temps tu en a dix-huit, à ton avis pourquoi a tu as des pouvoirs ?

    Je commence a bugger encore là, déjà il fait flipper lui et il me balance ça comme ne rien n'était. En tout cas, je suis bien née le même jour que tout le monde ici.

— Comment connaissez-vous ma mère ? je demande.

— Elle est une vieille amie.

— Expliquez moi, j'ordonne à moitié.

— Votre mère vous a eu donc le premier octobre, mais sachez que j'ai essayer de vous adoptez avec les septs individus qui viennent de l'autre monde mais malheureusement votre mère n'a jamais voulu et vous a gardée malgré tout l'argent que je voulais lui donner, et vitre mère est très têtue, et je lui est ordonné que si elle voulait pas que je prenne son bébé, elle devait faire oublier l'existence de ses pouvoirs, jusqu'à aujourd'hui. Voilà l'explication Kara.

     Donc ma mère n'a jamais voulu me mentir mais juste me protéger, c'est donc pour ça que je faisais ce vaccin tout les mois, je me disais bien que ce liquide orange/jaune était étrange. Tout s'explique enfin. C'est de la faute de cette homme.

— Pourquoi vous êtes assis là à jouer avec des bocaux ? reprit Reggie.

— Ce sont des invitations, répond Sloane.

— Personne ne joue.

— Luther et moi, on se marie, annonce Sloane en tendant un bocal à son père.

— L'espace-temps va disparaitre et vous preparer un mariage ?

— Oui, et le truc, c'est que...(Luther se lève) l'espace est limité. Et les bocaux, c'est pour les invités, alors désolé, fini Luther en reprenant le bocal que tenais leur paternel.

— Je vous ai élevés à perdre votre temps, alors que Rome brûle ?

— N'oubliez pas ce qu'on a dit, murmure Klaus à Reginald.

— Silence, ne m'interrompez pas.

— Papa, tu as pris tes pilules ? demande Sloane.

— Si vous voulez savoir, j'ai arrêté. Et je ne me suis jamais senti aussi bien. Vous pensiez pouvoir me droguer pour me manipuler, prendre le contrôle de mes affaires et dilapider ma fortune. Ce cher Klaus a eu la bonté de me sevrer de ce misérable poison. Et maintenant, je vois tous vos ignobles desseins avec une redoutable clarté.

— Tu lui as faut arrêter ses médocs ? À quoi tu pensais ?

— Il est le seul à réfléchir. Vous gagneriez tous à suivre l'exemple de cet impressionnant jeune homme.

— C'est la fin du monde, là, c'est sûr. La vache, ricane Diego.

— En ce qui vous concerne, votre entraînement doit reprendre. Le temps est compté, nous avons une mission.

— Je suis prêt, je vous suis.

     Quel lèche cul celui là, Qu'est que je ne l'aime pas lui, il me gonfle. Je suis sûre et certaine que ce cher Réginald veut accomplir sa mission, son projet Oblivion.

— Laissez-moi deviner. Projet Oblivion ? suppose Five.

— Comment êtes-vous au courant ? demande t-il.

— J'ai eu une discussion avec Pogo. Voilà un nom que je n'ai pas entendu depuis un moment.

— Et il m'a confirmé ce que j'ai toujours suspecté à votre sujet.

— C'est-à-dire ?

— Que vous êtes un sadique lunatique qui prévoit de mettre nos vies en danger pour une autre mission voué à l'échec.

— Vous accordez plus de crédit à un vieux singe qu'à votre père ?

    Five se téléporte devant son père avec un air hautain.

— Sans hésiter la moindre seconde.

— Personne ne veut de vous ici, papa. Vous devriez partir.

— Tu devrais parler pour toi, mon gros, contredit Ben, il peut pas se la fermer parfois celui là ?

— Tu peux te joindre à lui.

— D'accord. Je vous clair dans votre petit jeu. C'est une insurrection.

      C'est un peu extrême quand même,  ce genre d'idée, Klaus prit Réginald par le bras pour l'éloigner et partir, heureusement qu'il est parti, j'ai des envies de meurtre avec cet homme.

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