Apocalyptic Love

CHAPTER XXIII

      Je suis dans la suite, allongée contre Five qui me caresse l'épaule. Moi j'avais pris ma décision, je veux rester. Je veux pas sacrifier ma vie pour une mission qui va mener directement à l'échec. C'est sûr.

     C'est vrai quoi, il veut qu'on participe tous à sa mission de cloches mais on sait tous que cette mission est voué à l'échec alors pourquoi tenter quelque chose dont on est sur de pas y arriver ? Pogo l'a dit lui même.

      Et si finalement, tout ça c'était qu'un piège ? Où l'on est que des pions, je suis sûre qu'il est très bien capable de manipuler et mentir ça se vois à son visage qui peut se montrer cruel et s'occuper que de sa propre petite personne.

     Où enfaite c'est moi qui suit trop égoïste, et si cette mission était pour faire revivre quelqu'un de chère à ces yeux ? Pourquoi je me pose autant de questions d'ailleurs ? Je connais rien de lui, de eux, je suis qu'une fille qui débarque de nul part sans aucune raison et qui découvre son pouvoir. Suis-je juste quelqu'un qui était la au mauvais moment et au mauvais endroit ? Où tout ça est juste le destin ? Que il fallait que je tombe ici pour découvrir la vérité sur moi ?

    La lampe qui était allumée s'éteint d'un seul coup, c'est moi qui est fait ça ? Je pensais pourtant gérée mes pouvoirs.

— Tu penses encore trop.

— C'est pas de ma faute si ton cher père n'arrête pas de me faire réfléchir, j'essaie de trouver des réponses à mes questions.

— Arrête de te préoccuper de ça, dit-il en m'embrassant le front. Bon je vais voir Luther.

     Il se lève ce qui fait tomber ma tête contre le matelas. Pourquoi va t-il voir Luther ?

— Je vais juste lui demander, ce qu'il en pense de tout ça, répond t-il à ma question comme si je l'avais dit à voix haute, je l'ai dit à voix haute ? Et non tu ne l'as pas dit à voix haute c'est juste que je sais ce que tu penses. Bon j'y vais, je t'aime.

    Il pose un furtif baiser sur mes lèvres et sur le haut de ma tête et part de la chambre, il vient vraiment de dire qu'il m'aimais ? Je fonds de bonheur et d'amour, mais je lui ai pas répondu !? Il va pensé que je ne l'aime pas moi aussi ? Bien sur que si, je l'aime mais j'ai jamais osée dire ses trois petits mots à quelqu'un que j'aime, apart si on compte ma mère.

     Il faut que je lui dise avant la fin du monde, avant que tout ce finisse, même si je n'ai pas envie de mourir, je pense que c'est la seule et meilleure solution de rester et d'attendre la fin que d'aller dans une mission dont on ne connais rien, c'est complètement suicidaire.

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     On se rejoint tous dans le hall après que l'heure sois passer, Five m'avait expliquer que Luther et Sloane comptaient rester et ne rien faire comme lui d'ailleurs, j'étais contente qu'il fasse ce choix, dans tout les cas j'aurai acceptée son choix.

     Je me pose contre le mur à côté de Five, Viktor, Sloane et Luther étaient assis sur les marches tandis que Lila était debout sur celle-ci à côté de Diego, Klaus était appuyé contre l'autre mur en face de nous et Ben et Reginald se tenais debout face à nous et Allison au milieu.

— Tout le monde sait ce que je vais voter. On a tous connu le pire. On a tous perdu des gens. Et des mannequins, ajoute Allison en regardant Five ; Mais il faut pas qu'ils soient morts pour rien. C'est pour ça que je vote pour papa.

— Pareil qu'Allison, dit Lila en descendant les escaliers ; on va le sauver, ce putain d'univers ! s'exclame t-elle en levant le bras tout en se dirigeant vers Réginald.

— Vu qu'elle a dit oui, je suis pour rester, ajoute Diego en se mettant sur les marches ; je suis sympa, non ?

— T'es pas sérieux là ?

— C'est son choix, Lila, rétorque Allison ; Klaus ?

— Je suis avec notre père, répond celui-ci.

     Réginald lâche un petit rire satisfait et regarde Ben qui hoche la tête sûrement pour dire qu'il est avec son cher père.

— Ça fait quatre contre un. Viktor ?

— J'aimerais bien croire à cette histoire, vraiment. Mais on sait pas dans quoi on s'embarque.

— Non, mais on sait que si on fait rien, on a aucune chance. Faut qu'on unisse nos forces. Viktor, on est une famille.

      Je rêve où elle est gentille là ? Y a quoi même pas hier, elle faisait la gueule presque toute la soirée et elle s'est disputée avec Viktor deux/trois fois et là elle est toute gentille. Quelque chose est bizarre, je le sens pas, je pense que c'est Allison qui est derrière tous ça avec Réginald, c'est elle qui était dans la chambre, je le ressens.

— Arrête de balancer l'excuse de la famille quand ça t'arrange. Ça marche  pas à tous les coups. Je vote pour rester, fini Viktor.

— Luther ? appelle Allison, je la sens commencer à s'énerver.

— Euh...On en a parlé avec Sloane, et...ce sera sans nous. On veut passer le peu de temps qu'il nous reste tous les deux, pas à combattre un mec qui veut nous planter et sonner plein de cloches. C'est tout.

— Égalité. Quatre pour, quatre contre.

— Il ne reste que vous, Numéro Five et mademoiselle Kara.

— J'ai déjà vu l'avenir et à ce qu'on m'a dit, il faut que je passe mon tour. Je vote pour rester ainsi que Kara. Il est temps qu'on accepte notre destin, dit Five.

— Vous êtes pathétiques. Allison part.

— Je peux savoir ce qui nous empêche de partir à quatre ? demande Ben.

— Ce serait l'échec assuré. Vous devez être sept (Il se met au milieu.) Mes enfants, ce dénouement ne me réjouit guère. Mais je constate que ma daute m'en revient. J'ai failli à mon devoir de père, tant dans le passé que dans le présent. Et ce faisant, j'ai précipité l'univers à sa perte. Si jamais l'un de vous me cherche, je serai dans la cour... où j'attendrai la fin, avoue t-il tristement en partant suivi de son stupide fils, Ben.

     C'est moi où il essaye de nous faire de la peine, non parce que là ça marche mais pas du tout, il veut nous faure regretter notre décision pour qu'à la fin on accepte, avec son petit air abattu et "oui c'est ma faute, j'ai fauté pour mon rôle de père blabla..." on s'en fou, fin qu'il arrête de raconter sa vie, il fait pitié quand même.

— C'était vraiment des excuses ? demande Viktor.

— Il a jamais demandé pardon pour quoi que ce soit.

— Perso, il me fait de la peine.

— T'en fais pas, ça te passera.

     Lila et Klaus partis à leur tour.

— On fait quoi ? demande Sloane.

— On attend la fin. À la prochain. C'était...intéressant.

    Ma peur de la mort revient dans mon esprit c'est vrai que mourir n'est pas facile à accepter dans moins de quelques heures ou même pas, tout notre monde dans lequel on a grandi va disparaitre à tout jamais et nous avec. Je trouve ça dommage mais faut accepter le destin.