CHAPTER IV

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     Ça fait au moins quinze minutes que je suis dans ce spa et c'est tellement agréable, je jette ma tête contre le bord du spa, Five lui dort toujours enfin je crois, fin bref je m'en fiche un petit peu, je suis tellement apaisée. Un peu de calme.

     La porte s'ouvre, putain j'ai rien dit, pourquoi on doit toujours déranger. J'étais la seule ici et ça me convenait.

— Comment tu trouve ce spa ? demande cette voix rauque.

— Très bien mais à cause de toi tu viens de gâcher ma séance, et toi t'a petite sieste ?

— Fabuleuse.

— Qu'est que tu veux ?

— Moi rien, apart me détendre.

     Il m'énerve, c'est un psychopathe à me suivre partout où je vais.

— T'es obligé de me suivre partout.

— Pour ma défense, je ne savais pas que tu étais ici. 

      Mytho, tu le savais, je ferme les yeux quand j'entend le bruit de l'eau comme quoi, il est rentré à l'intérieur, en me redressant j'essaie d'éviter de regarder son torse nu, et sort du spa mais sa main attrape mon poignet.

— Tu ne reste pas ?

— N..non, dis-je en baissant le regard, ce n'est pas mon genre d'habitude d'avoir cette attitude.

— Pourquoi tu bégayes ?

— Tout ça ( Je montre son torse de ma main ), m'empêche de parler sérieusement avec toi, je préfère partir.

     Je me libère de sa prise, et prend un peignoir et sort en courant de la pièce. Je me retrouve sur mon lit en passant mes mains sur mon visage. C'était moins une.

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    Devrais-je les rejoindre ? Suis-je pas de trop ? Je ne suis pas de leur famille, pourtant ils m'ont invité à leur "réunion de famille", tant pis, je descends en bas vers le bar/buffet où je retrouve Klaus, Luther et Diego entrain de manger, comment dire, très salement. Five n'est pas avec eux ? Pourtant il n'est pas repassé dans la chambre et puis qu'est que j'en ai a faire de toute façon ?

— Ah Kara ! s'exclame Klaus ; Five n'est pas avec toi ?

— Non, je l'ai pas vu, je réponds en m'asseyant sur un des tabourets de libre.

— Vous avez utilisez ce que je vous ai donné ? demande t-il d'un air chelou.

— Klaus arrête de poser ce genre de question déplacé.

     La voix de Five c'est élevé derrière moi, je tourne ma tête et le vois avec le peignoir de l'hôtel il aurai pu s'habiller non ? Moi au moins j'ai pris le temps de m'habiller. D'ailleurs sa blessure au front à disparue. Il vient s'asseoir à côté de moi.

— Qu'est que t'a ? T'as l'air satisfait.

— Très, répond Five ; Une sieste et un sauna, il me faut rien de plus.

— Et des frères qui mangent pas comme des porcs ? Ou te taper Kara ? demande Klaus.

    Luther et Diego se sont arrêtés de manger avec des pâtes leur sortant de la bouche, degueu.

— Pourquoi tu dois m'inclure dans ce genre de conversation ?

    Il hausse ses épaules, je pris un truc à manger, et ils partent tout les trois dans une conversation où j'ai du mal à suivre, l'histoire de temps résolu mais que non enfaite il peut avoir un soucis parce que leur père les à pas adopté ou un truc comme ça. Je commence à perdre le fil quand Luther mentionne le mot "doppelgänger", je sais même si c'est un mot même, on dirai de l'allemand malheureusement pour eux j'ai fais six ans d'espagnol et un peu de russe.

    Il commence à parler de la psychose de la paranoïa et ça je connais ! Dans le manuel de la Commission que mes parents avaient que j'ai du apprendre aussi contre mon gré, au chapitre vingt-sept, sous-section 3B, les sept phases de la psychose du paradoxe sont : phase une, déni ; phase deux, démangeaisons ; phase trois, soif extrême et envie d'uriner ( pas ouf celui là ) ; quatre, excès de gaz ( le pire ) ; cinq, paranoïa aiguë ; six, transpiration incontrôlable ;  sept, folie meurtrière ( je sais pas si c'est celle que je préfère ou non ? )

     Heureusement pour moi que pour l'instant, je l'ai jamais rencontrée et j'espère ne jamais la rencontrer.

— Donc jamais vous croisez le vôtre...

— On le tue, dit Diego.

— On se le tape, dit en même temps Klaus.

— Évitez-le ! s'exclame Five.

    Cette discussion par loin, d'ailleurs j'ai même pas vue Vanya et Allison, elles sont pas descendu ? Je prend une des sauces pour le mélanger avec mes pâtes. Je sais pas si tout est un hasard ou le destin mais j'ai l'impression que ma venue ici n'est pas une simple coïncidence mais quelque chose de voulu comme notre point commun sur la connaissance de la Commission, mes parents m'ont-ils cachés quelque chose que je dois découvrir moi-même ? Ou je suis enfaite une venue non désiré, juste un imprévu ? Toutes ces questions me font mal à la tête, je cherche des réponses à mes questions mais rien me vient en tête. Je suis perdue.

    Je relève la tête et vois que Diego est parti, je l'ai même pas entendu et je crois que ses frères non plus, les lumières se mettent à clignoter puis redevienne normal, un son aigu résonne dans mes oreilles ce qui me donne le tournis, je pose mes mains sur mes oreilles en fronçant les sourcils.

— Kara tout vas bien ? me demande Five.

— Ce bruit bordel...

     Ça fait un mal de chien, je murmure des jurons, le bruit s'estompe peu à peu, j'enlève mes mains de mes oreilles, je comprends rien à ce qu'il vient de ce passer.

— Vous l'avez entendu aussi ce bruit ?

— Non, t'es sur que ça va ?

     Je les vois me regarder bizarrement, c'est sûrement mon imagination qui me joue un tour hein ?

— Laissez tombez, je suis sûrement fatiguée, c'est sûrement ça.

    Five me regarde peu convaincu, mais reprend quand même sa discussion sur l'apocalypse qui c'est enfin stopper que tout est rentré dabs l'ordre, plus de fin du monde.

    J'ai un mauvais pressentiment depuis ce qui vient de ce passer mais je ne laisse rien paraître sur les traits de mon visage.

— On a gagné, fini par dire Five en levant son verre.

     Ils trinquent tous les trois, mais je reste perplexe, je sens que quelque chose va tomber sur nous et très vite.

Apocalyptic LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant