Chapitre 12. Flashback.

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Valéria

J'arrive dans le bureau de mon assistant et m'arrête devant la porte. Sourire aux lèvres, je l'observe si concentré derrière son ordinateur. Brice est synonyme de courage, force tout ce que vous voulez, je l'ai rencontrée au pire moment de sa vie et moi aussi d'ailleurs, je l'ai invité à la maison on a mangé de la glace et a parlé de tout et de rien alors qu'on venait à peine de se rencontrer.

Il sort sa tête de l'écran sentant une présence.

- Ah c'est toi !

- Euh... je peux ?

- Bien sûr quelle question ! Tu voulais me dire quelque chose ?

- Je voudrais que tu me rendes un service. Qu'est-ce que tu fais ? T'as une minute ? je continue.

- Je notes tes rendez-vous, en particulier celui de demain avec ta mère.

- Ma mère ? fais-je perplexe.

- Elle a appelée ce matin et a demandé un rendez-vous avec toi... tu ne réponds même plus à ses appels.

- Je ne vois pas ce qu'elle a de si important à me dire. Et toi, tu t'es débrouillé de lui trouver un créneau ?

- Oui, mais tu avais un créneau disp...

- Brice, pour qu'on soit clair, tu ne me poses de rendez-vous qui n'as pas un rapport avec le travail, encore moins avec ma mère. C'était à... qu'elle heure ce rendez- vous ?

- Demain onze heures.

- Hors de question, tu vas la rappeler pour annuler.

- Mais...

- Tu fais ce que je te demande.

Il hocha la tête en guise de réponse.

- Bien voilà, je voulais te demander si tu pouvais parler à Alex ?

- Val..

- S'il te plaît. je lui supplie, il a beaucoup changé depuis que vous n'êtes plus ensemble.

- Ça m'est égal... Alex a honte de nous...

- Non ne dis pas cela, il est fou amoureux de toi. C'est juste qu'il n'a pas le courage que t'as de t'assumer.

- Je suis désolé, je ne peux pas être avec quelqu'un qui ne s'assume pas.

- Je comprends tout à fait.

- Je suis conscient que c'est pas facile, nos proches ne comprennent souvent pas nos choix mais, c'est à nous de nous imposer et de nous faire accepter. Et s'ils ne sont pas capable de comprendre cela, ils ne sont pas digne de nous avoir.

- Mais il n'a pas ce courage.

- Il faut qu'il est, le courage. Il doit pouvoir assumer son bonheur Val.

- Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Assumer son bonheur, c'est le partager avec ses proches sans être juger mais souvent, ce n'est pas le cas.

- Parfois, j'aime t'entendre parler.

Je lui souris en guise de réponse.

- Tu sais, il s'est encore battu et...

- Bon d'accord, je vais essayer lui parler parce que tu me l'as demandé.

- T'es un ange. Dis tu déjeunes où ce midi ?

Flammes RéveilléesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant