Chapitre 41. Je suis ce qui lui est arrivé de pire dans la vie."

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                                 Valéria

Je suis debout les bras croisés à la fenêtre les yeux fixés sur la vue imprenable vers la montagne au loin. Perdue dans mes pensées, je n'ai pas entendue Dorres entré dans la pièce.

- Ils s'inquiètent pour toi.

- Qui ça ?

- Tes sœurs, ton frère et ta mère... ta famille quoi ?

- Ça m'étonnerait que ma mère s'inquiète pour moi.

Je quitte la fenêtre en allant me mettre sur la pointe du lit.

- Tu  veux bien me dire ce qui se passe ?

« Rien qu'en pensant à nouveau à cette histoire, je tremble déjà. »

- Hé, tu peux tout me dire tu sais.

- Je dois y aller. Je suis désolée.

Il me poursuit jusqu'au salon.

- Tu peux rester autant que tu veux.

- Ça va aller, merci.

Je commence à ranger mes affaires dans mon sac.

- J'ai l'impression que tu me caches quelque chose.

- Tu  auras sa garde tu feras un bon papa oncle pour Sephora. je lui lance me dirigeant vers la porte.

Je m'arrête dans mes pas lorsque sa main me saisit le poignet et me fais pivoter vers lui.

- Attends, je ne comprends pas ?

- C'est pourtant c'est clair, ce n'est pas ce que tu voulais ? Sa garde.

- Je me souviens aussi que tu voulais te battre pour elle. Je me trompes ?

- Laisse tomber tu ne peux pas comprendre.

- C'est sûr, si tu n'en parles pas. Qu'est-ce qui passe ?

Je respire bruyamment avant de me jetter la tête en arrière sur son imposant divan. Dorres vient se mettre à mes côtés. Il a posé sa main sur mes mains tremblantes.

- Parle-moi, s'il plaît.

Je le regarde tristement avant de me fondre en larmes.

- Je suis née...d'un viol. Et...

- Oh Valéria, je suis désolé. Tu veux en parler ?

- Je n'ai pas envie de te prendre la tête avec mes problèmes perso.

Je me lève du canapé prête à m'en aller.

- On est une famille maintenant n'est-ce pas ?

Je me retourne vivement pour lui faire face.

- Une famille ?

- Je suis l'oncle de Sephora... écoute, je m'excuse pour la dernière fois.

- La dernière fois où tu m'as traitée de toxico et de droguée ?

Il rit jaune avant de marcher vers moi.

- Je n'ai pas voulu te blesser.

- Ah oui tu crois ?

- Je me suis laissé emporté c'était con.

- Mais grâce à toi, je me suis reprise en main. Je ne me drogue plus. Je ne bois plus alors merci.

Il rit gêné en grattant l'arrière de sa tête.

Flammes RéveilléesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant