Flammes Réveillées

Chapitre 36. Je vous aime Mademoiselle Riviera.

              Plus tard dans la soirée...

Je balaye sa luxueuse pièce du regard faisant ressurgir les souvenirs de la dernière fois que nous avons fait l'amour ici dans cette pièce. Sur le canapé, sur l'îlot de la cuisine puis à la fenêtre avec vue sur sa piscine à débordement. J'étais loin d'imaginer que Val venait d'une famille aussi riche en tout cas, elle en avait pas l'air. Fille très discrète au sujet de sa famille et voulait rester aussi loin possible d'elle.

Lorsque Alfonso m'a montré une photo d'elle et m'a demandé d'aller me " débarrasser de cette fille ". C'était son mot. Il m'avait donné le lieu où, je pouvais la trouver. Je ne lui pose jamais de question, je ne faisais que exécuter ses ordres. Je me suis mis en tête de ne jamais l'interroger sur des gens que je devrais tuer pour n'est pas avoir de pitié. Ce jour-là, en me retrouvant nez à nez à cette fille, j'étais incapable d'exécuter ma mission. J'étais comme hypnotisée par sa beauté et de ses beaux yeux marrons. Mon cœur battait à un rythme pas possible.

Valéria m'avait perturbé en face d'elle, j'avais retrouvé le peu d'humanité qui restait en moi, moi qui croyait être un monstre avait pourtant un coeur. C'était la première fois depuis que je faisais ce job que je me suis posé cette question, pourquoi Alfonso voulait la tuer ? C'était sûrement la fille d'un homme qui l'avait contrarié, c'était sa façon à lui de les faire payer. Je me suis détesté évidemment de me retrouver dans cette situation, une situation qui me plaisait guère. J'avais déjà une idée de ce qui pouvait me mettre dans cet état là. J'avais ce qu'on appelle un "coup de foudre" et ça, c'était hors de question de l'accepter. Je n'étais pas prêt à ça mais plus, je me débattais contre cette envie plus, j'avais du mal à la contrôler.

                                   Flashback

Debout face à elle, j'étais incapable de sortir mon arme. Ses yeux amandes, ses lèvres roses pulpeuses et ses beaux cheveux longues noires me font perdre mes moyens. Cette fille me regarde intensément, je sentis mon rythme cardiaque s'accélére à une telle intensité que je ne saurais décrire. Cette envie de goûter à ses jolies lèvres pulpeuses rose bien dessinées me rendait faible. Je la déshabille du regard. Cette diablesse est vêtue d'une mini jupe en jean avec deux poches sur le côté, un top blanc arrivant au niveau de son nombril et ces bottines noires met ses jolies jambes en valeurs. Cette fille a un corps magnifique. J'imagine déjà mes doigts sur chaque partie de son corps, ma langue sur son ventre jusqu'à son sexe. Putain qu'est-ce qui est entrain m'arriver là ? C'est la première fois, qu'une fille me perturbe autant. Sa voix me retire aussitôt dans mes pensées.

- Hé ! elle me questionne en marchant vers moi.

Je cours aux les toilettes une fois devant le miroir, je me rince le visage pour tenter de me réveiller et sortit ces pensées perverses dans ma tête.

La porte s'ouvre au même moment la laissant apparaître derrière moi. Son regard dans le miroir confirme ce que je pensais. Je crois que je l'attire aussi. Je me redresse doucement et me tourne pour la faire face.

- On ne t'a jamais dit de ne pas suivre les inconnus aux toilettes, toi ?

- Quoi ? Tu vas me sauter dessus ?

Si tu savais. dit la petite voix au fond de moi.

Elle avance vers moi en tendant son bras vers mon visage. J'ai un léger mouvement de recule.

- Qu'est-ce que tu fous ?

- Pas commode le beau gosse là.

Elle avance vers l'évier pendant que je m'engouffre dans une toilette pour réfléchir à ce que je vais faire d'elle. Cette fille me déstabilise, il faut que je fasse mon travail aussi envoûtante soit-elle, je dois exécuter mon plan.