Flammes Réveillées

Chapitre 30. Notre rencontre n'avait rien de hasard.

                                   Rayan

Les hommes d'Alfonso prend  Valéria et Sephora pour en faire bouclier me demandant de ne pas faire un pas de plus. J'exécute ne voulant pas qu'ils leur fassent de mal. Au même moment, Taylor arrive vers nous une arme pointée sur la tête. Alfonso saisit l'arme d'un de ses hommes et lui tira une balle.

- Je vais te tuer fils de pute. je tente de me dégager de son toutou pour aller lui faire la peau.

Je m'arrête lorsqu'il pointe son arme en direction de Valéria. Ce dernier avança doucement vers moi une fois à ma hauteur il me chuchote :

- Je vais t'apprendre ce que c'est de trahir son boss.

- Mettez les dans la voiture. Il ordonna à un de ses hommes.

- Non, non... Alfonso, je t'en supplie laisse les filles partir.

Le véhicule démarre et part avec les filles à l'intérieur. Je me précipité vers mon ami.

- Hé, hé, Taylor tu m'entends ?

- Suis les.

- Je dois d'abord t'aider.

Je stoppe le saignement en déchirant un morceau tissu dans mon haut. Nous voilà seuls au beau milieu de quelque part. De savoir que Valéria et sa fille sont entre les mains de ce malade me fait perdre tout contrôle.

- Fait chier ! Je hurle impuissant.

- Rayan...

- Il faut que je t'emmène à l'hôpital...

- Rayan... Rayan !

- Notre voiture... je vais essayer de te porter jusqu'à elle...

- Bordel Rayan écoute -moi ! Va les sortir de là.

- Je ne peux pas te laisser comme ça.

- Ne t'en fais pas pour moi.

- Non, je... je refuse de te perdre.
Il faut que je t'emmène à l'hôpital.

- À l'hôpital ? Putain Rayan, je suis recherché à la seconde que je franchis cet hôpital on verra débarquer la police.

- Mais au moins tu seras soigner.

- Ça va aller. On se reverra très vite. J'ai mis un traceur sur un de ses hommes.

Je le regarde perplexe, Taylor est un génie.

- Tiens prend cela. Dans la voiture tu trouveras de quoi te défendre.

Les larmes inondent rapidement mes yeux. Je ne suis pas du genre à pleurer mais voir mon ami dans cet état...

- Mais comment  tu vas faire pour...

- Rayan le temps.

Je lui fais un sourire avant de me lever difficilement jusqu'à la voiture qui se trouvait à quelques mètres delà.

- Connard d'Alfonso ! je hurle en voyant les pneus criblée de balles.

                               Valéria.

Enfermée dans cette minuscule pièce qui à pour seul éclairage la lumière du jour qui reflète sur la fenêtre vitrée. Je fais les cent pas essayant de trouver un moyen de me sortir de là. Ce salopard m'a séparée de ma fille. J'ignore où, il l'a emmenée et ça me fout en rage. Je vais le tuer, je pense que c'est tout ce qu'il mérite. C'est un putain d'animal. Je me redresse aussitôt sentant la porte s'ouvrit. Alfonso apparaît dans le seuil et avance vers moi dans sa tenue noir comme son putain de coeur. Un sourire s'étira de ses lèvres en fermant derrière lui.