Chapitre 2

601 31 6
                                    

Une fille extraordinaire

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Une fille extraordinaire

— Ça s'est très mal passé, lui confia Harry, la mine défaite.

Il était en train de raconter à Hermione comment leur virée au ministère avait plutôt mal finie. Après avoir interrogé Drago pendant plus d'une heure dans une pièce fermée dans laquelle il n'avait même pas été autorisé à entrer, ces connards avaient décidé que « le sale fils de mangemort » était coupable jusqu'à nouvel ordre et l'avaient fait temporairement enfermer à Azkaban. Ils ne pouvaient pas le condamner officiellement sans procès, ce qui ne les empêchait pas de le garder derrière les barreaux d'ici-là.

Grâce à son statut de sauveur du monde sorcier, Harry avait tout de même pu récolter quelques informations: le second procès de Malefoy aurait lieu dans deux jours. Toutefois avec les informations que Lucius avait fourni, il y avait très peu de chance pour que le serpentard soit reconnu non-coupable à nouveau. Apparemment, Drago aurait été complice de plusieurs meurtres durant la guerre. Ce qui n'était pas logique (et qui l'avait fait enrager), c'était que lui avait directement tué et été complice également, mais qu'on ne le punissait pas. Au contraire, il était le grand héros!

Il s'était empressé de partir avant de se mettre à jeter un sort à tous les employés qu'il croisait, puis il avait pris une profonde inspiration et réfléchi au meilleur moyen d'aider son joli blond. La réponse lui avait alors paru évidente: Hermione. Cette fille extraordinaire qu'il avait tant de chance d'avoir travaillait au ministère depuis peu, dans le département de la justice. Grâce à toutes ses connaissances et à son intelligence hors du commun, son amie saurait assurément comment l'aider. Mais ils devaient faire vite, car chaque seconde supplémentaire que son compagnon passait dans un cachot exacerbait sa haine féroce de la justice magique (qui était tout sauf juste).

Après son long monologue, son amie réfléchit longuement avant de déclarer sûre d'elle:

— Tu peux me faire confiance Harry, je vais trouver un moyen d'aider Malefoy.

Il lui faisait confiance, bien sûr. Or, il dû attendre sans rien faire pendant toute la journée du lendemain alors qu'il ne savait aucunement si son blond allait bien. Ce fut une torture.

♔♔♔

En arrivant au ministère, Hermione se dirigea vers son poste comme à l'habitude, mais son cerveau tournait à cent à l'heure. Elle cherchait désespérément un moyen d'empêcher ses collègues d'envoyer définitivement Drago à Azkaban. Cependant, son influence au sein du département demeurait encore minime; elle ne travaillait là que depuis un mois. Techniquement parlant, elle était toujours en formation et n'avait pas le droit de s'occuper de cas important sans l'accompagnement d'un mentor qui avait au moins une décennie de fonction à son actif. Ce n'était tout de même pas une raison pour se décourager, puisqu'elle commençait à bien connaître les employés ici.

En allant chercher son café quotidien dans la salle de pause, elle trouva une tête familière qu'elle n'avait pourtant jamais vue dans cet endroit: Pansy Parkinson qui sirotait une tasse pleine de liquide pâle — un latté. En voyant arriver l'ancienne gryffondor, elle sursauta et renversa un peu de son café sur sa jolie robe noire. Agacée, elle répara son dégât d'un coup de baguette en fusillant Hermione du regard.

— Tu travailles au ministère? lui demanda-t-elle sans cacher sa profonde stupéfaction.

— Oui, et toi?

— Oui, c'est juste mon deuxième jour, avoua-t-elle. Tu es au courant pour Drago..? Harry m'a dit hier.

— Oui, je sais. Je vais trouver un moyen de l'aider, t'inquiète.

— Merci Hermione.

Une dizaine de minutes plus tard, la mentore de la jeune fille se pointa nonchalamment, le claquement de ses talons hauts annonçant son arrivée. Comme à son habitude, elle portait un tailleur chic, un chignon sophistiqué et un rouge à lèvre tape-à-l'oeil. Hermione n'aimait pas particulièrement son style, mais elle devait admettre que Vienna lui avait appris un tas de choses fort utiles depuis ses débuts.

La brune n'attendit pas plus longtemps pour commencer sa mission et pendant que la dame faisait couler son café, elle la questionna sur les permis de visite à Azkaban. Sans mentionner Drago, elle fit facilement passer cela pour de la simple curiosité. Vienna l'informa que les permis de visite son discernés seulement à la famille immédiate du détenu à moins qu'il n'y ait une « situation exceptionnelle ».

Près d'elles, Pansy écoutait discrètement la conversation, en essayant de grappiller le plus de renseignements possible. Bien qu'elle ait fait quelques recherches de son côté, elle n'était pas comme Hermione et ne pouvait pas pondre un plan en quelques heures à peine. Malgré tout, Drago était son meilleur ami; elle n'allait certainement pas rester les bras croisés pendant que la gryffondor faisait tout le travail. Juste avant que celle-ci ne parte, Pansy lui chuchota pour ne pas que Vienna les entende:

— Si jamais t'as besoin d'aide, demande-moi, okay?

Hermione lui fit un pouce en l'air pour signifier qu'elle avait compris.

À la pause midi, le jeune fille engloutit son repas en un instant puis fila à la grande bibliothèque magique en passant par les cheminées du ministère. Dans la section juridique, elle feuilleta un énorme ouvrage sur les droits des prisonniers. Elle trouva le chapitre des situations exceptionnelles et le lu en vitesse. Un immense sourire se dessina alors sur ses lèvres; elle avait la solution parfaite!

En rentrant chez les Weasley — là où elle habitait temporairement en attendant qu'elle et Ginny aient assez d'argent pour avoir leur propre appartement — Hermione découvrit Harry à deux doigts de la crise de nerfs. En voyant son expression rayonnante, il se calma aussitôt.

— Harry chéri, prépare-toi parce que j'ai un plan incroyable! Comme d'habitude, en fait, ajouta-t-elle, pas humble pour un sou.

Évidemment, le brun n'était pas surpris, seulement infiniment soulagé et reconnaissant.

— Oh Mione, je t'adore! T'es la meilleure!

____________________

Le pansmione commence ;)

Je te veux [Drarry]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant