Chapitre 22

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Dernier aveu, dernier adieu

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Dernier aveu, dernier adieu

Drago avait pensé à ce que sa mère lui avait dit. Il y avait pensé pendant plusieurs années à vrai dire et comme souvent, elle avait raison. Peut-être que finalement il n'avait jamais vraiment été un garçon. Plus que son style vestimentaire et les jeux qu'il aimait faire, c'était toute son identité dont il était question, toute son identité qui avait été bâtie sur un mensonge. Il avait hésité à en discuter avec Pansy, la seule qui le connaissait réellement et non l'image de lui qu'il projetait, mais il avait pris peur. Et si... et si elle ne le croyait pas? Et si il s'était lui-même trompé? Peut-être que son père avait raison au final...

L'année suivante marquait sa dernière avant de commencer Poudlard. C'est là qu'il avait dû prendre une décision: soit il faisait éclater la vérité au grand jour, soit il continuait de vivre dans le mensonge. Il n'osait même pas s'imaginer faire son coming out en plein milieu de sa scolarité! Il n'était pas stupide et savait que de nombreuses personnes ne l'accepteraient pas. Il savait aussi que son père serait furieux. Et s'il le reniait? L'angoisse lui avait tordu le ventre à l'idée de décevoir son paternel une énième fois. Peut-être que c'était mieux de vivre dans le mensonge finalement... si c'était pour l'honneur de sa famille, il pourrait bien l'endurer non? Juste avant la rentrée scolaire, Drago décida donc de se couper les cheveux très courts, sous le regard approbateur de Lucius. Son choix était fait.

❦❦❦

— Voilà... tu sais maintenant, bredouilla Drago sans le regarder.

Harry était stupéfait, mais au moins il n'y avait rien de grave. Il devait admettre qu'à un moment, il avait cru que son amour avait peut-être une maladie incurable ou un truc du genre. Rassuré, il frotta doucement le dos de son mari qui restait immobile comme une loque dans ses bras. (Devait-il dire sa femme désormais?)

— Je suis fier que tu me l'ai dit, avoua-t-il. C'était pas facile.

— Je veux rentrer à la maison... lâcha alors Drago d'une voix cassée.

Ses larmes s'étaient mises à couler sur ses joues sans son accord, mais les pouces du brun les essuyèrent avec délicatesse.

— Bientôt, bientôt trésor. Hum, j'imagine que tu veux pas que les autres soient au courant?

— Pas tout de suite, s'il-te-plaît.

— D'accord, c'est comme tu préfères mon ange. Hum, sinon je me demandais... est-ce que je peux t'appeler ma femme maintenant?

En un instant, Drago prit l'allure d'un coquelicot bien rouge, alors qu'une fumée imaginaire s'échappait de ses oreilles.

— Si tu veux, chuchota-t-elle si bas que le brun ne fut même pas certain d'avoir bien entendu. Et toi, t'as rien à avouer?

Je te veux [Drarry]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant