Ice - Tueuse À Gages ( Tome 1)

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Ice.

Voici un peu moins d'une semaine que je me trouve captive dans cette pièce. À première vue elle a l'air tout à fait normale presque même chaleureuse avec son petit fauteuil blanc, son canapé, son lit et ses toilettes.

Mais elle ne l'est pas, car elle est ma prison. Ça fait plusieurs jours que je n'ai pas bue et ma gorge me fait terriblement mal. Chaque respiration me déchire le palais et à chaque fois que j'avale ma salive ma gorge me brûle tant elle est sèche.

Mes jambes tremblent énormément du au manque mais j'arrive à le contrôler.

Le connard ne m'a pas rendue une seule fois visite, me laissant seule dans cette chambre entièrement blanche et d'un silence insoutenable. Malgré ça je ne perds pas espoir, tout va bien ce passer car je sens qu'il commence à croire à mon histoire.

Fin, je l'espère.

Soudain j'entends des bruits de pas s'approcher et la porte ce déverrouiller.

Un homme dans la vingtaine passe la porte.

- Bonjour.

Je le regarde en silence sur mes gardes.

Il s'approche de moi et J'aperçois une bouteille d'eau dans sa main gauche.

Putain.

- Je suppose que tu as soif tiens. Dit-il en me tendant la bouteille d'eau.

Je meurs de soif, mon corps me hurle de me lever du lit pour attraper cette bouteille mais je ne fais pas un pas.

Qui est-ce, et pourquoi veut-il m'offrir à boire ?

Comprenant alors mes pensées il ouvre la bouteille d'eau sans un mot avant d'en avaler une gorgée.

L'eau n'est donc pas empoisonnée.
Elle est totalement apte à m'abreuver.

- Je suis Alessandro, je me présente le meilleur ami du chef et accessoirement son bras droit.

- Je suis Ice, tueuse à gages de métier. Articulais-je difficilement avant d'attraper la bouteille d'eau.

Je n'ai pas seulement besoin d'eau.
Je suis en manque.

- Tu sais pourquoi tu es ici ?

J'ouvre la bouteille d'eau et la bois lentement, ma gorge est très irritée boire trop vite risque de l'agresser et aggravé les dégâts.

- J'ai quelques hypothèses oui.

- Lesquelles.

- Je pense qu'il se sent en danger avec un tuesue à gages sur son territoire ou bien il est juste complètement craqué dans son cerveau !

J'ai besoin d'extasy et vite.
Mon humeur ce dégrade à vue d'œil.

Je n'aurais peut-être pas dû crier, ma gorge est aussi sèche que le désert, qu'elle suplice.

- Un peu des deux je dirais. Dit-il en rigolant légèrement. Son rire est très chaleureux je dois l'avouer mais je ne suis pas d'humeur.

Je lui réponds donc d'un sourire forcé.

- Tu mets le lait avant ou après les céréales ?

Je fronce légèrement les sourcils, qu'elle stupide question.

- Après. Ça parait logique.

- On est d'accord, aller hop tu sors d'ici.

Pardon ?