Ice - Tueuse À Gages ( Tome 1)

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La douleur physique est cicatrisable, pas la douleur psychologique.

Ice.

Assise dans le canapé du salon je profite de mon dernier jour de repos en ne faisant absolument rien.
Snake lui est dans sa chambre attitrée, son travail à commencer plus tôt que le nôtre. Il doit assurer la sécurité de la mission à l'aide d'Alessandro.

Alessandro lui, travaille de nuit. Tandis que Snake travaille la journée.

Alessandro et moi sommes dans le canapé, mes pieds sur ses cuisses.

Ma main droite tremble légèrement alors que j'utilise mon téléphone.
Depuis que je suis ici je consomme beaucoup moins. Mais mon corps et moi même ne sommes pas encore prêt à arrêter totalement.

- Je vais demander à Adam de commander de l'exctasy princesse. Il ne faut pas que tu essaye de te sevré seule Ice, c'est dangereux. Dit-il sans même me jeter un coup d'œil.

- Comment tu sais tout ça. Dis-je en rivant mon regard dans sa direction intriguée.

Je regrette aussitôt d'avoir posé cette question lorsque je le voix regarder le sol d'un air triste.

- Je connais Adam depuis notre naissance, nos mères étaient amies. Elles étaient tombées enceinte au même moment et Adam est né 3 jours avant moi. Le 12 avril 1997.

Ça, je le savais mais j'écoute quand même attentivement Alessandro.

- Adam et moi, comme tout les gosses de l'organisation subissions d'intenses entraînement. Fait par son père, où des membres formés pour. Mes entraînements à moi, étaient notamment constitués de séance d'hacking sévère. Je devais hacker des ordinateurs pendant plus de 24h et je n'avais pas le droit de dormir. Pas même 5 minutes. Lâche-t-il. Il prend finalement une grande inspiration avant de continuer.
Arrivé à l'âge de 13 ans, tout à changer. J'avais l'âge pour être torturer sans trop souffrir. Les séances de torture infernales ont commencé. On me donnait un mot, une phrase à retenir avant de me séquestrer, me battre me brûler, me couper et ce mot ou cette phrase étaient là solution pour me libérer. Mais si je le disais là, j'avais tout perdu. C'était comme si je donnais des informations à l'ennemi. On finissait par me relâcher pendant 1 mois, mais la punition qui m'attendait était bien pire. Je n'ai dis qu'une seule fois la phrase de libération.

Je suis extrêmement empathique de sa situation, je crois qu'on est tous passé par là et c'est difficile, encore plus quand c'est fait par une personne proche. Mais c'est comme ça, à mon tour si un jour j'ai un enfant. Il devra passé par la formation.

- Juste après avoir reçu cette fameuse punition, je me sentais extrêmement mal et Adam m'a fait découvrir quelque chose. La cocaïne. Il m'avait dit que ça m'aiderait à aller mieux. J'ai finis par en consommer, encore et encore jusqu'au jour où j'ai vu la mort de mes propres yeux. Il fait une pause avant de me regarder dans les yeux pour la première fois. Ice, ce que je vais te dire est très important, en aucun cas tu devras le répéter, je te fais confiance ne me trahis pas.

- Je te le promets. Dis-je dans un pincement au cœur.

C'est si jolis mots que j'ai prononcé ne sont que mensonges, si cette information me sert je n'hésiterai pas à l'utiliser contre Adam.

Je suis obligé de les trahir, je n'ai plus aucune échappatoire.

- Cette nuit-là, j'avais mélanger cocaïne et exctasy. J'avais également eu la bonne idée de raccompagner la petite sœur d'Adam chez elle après qu'elle ait passé la journée chez son amie. Elle était enceinte et jeune, très jeune, elle avait 16 ans. Ma tête commençait à tourner, je n'arrivais plus à garder le cap. J'ai fini par dévier sur la route du sens inverse au même moment un camion poid lourd est passé heureusement ou malheureusement j'ai survécu. Après ça je suis tombé en dépression sévère et Adam m'a promis de ne jamais toucher au secteur de la drogue.