CHAPITRE 27 - CETTE NUIT-LÀ

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« I'll never forget what you looked like on that night »
Power Over Me – Dermot Kennedy

- Silas –

Engouffré dans le canapé de la véranda, le froid me paralyse, le soleil me frappe le visage et celui-ci disparaît rapidement derrière les nuages.

Le toit vitré me permet d'apercevoir les premiers flocons de la journée, je me suis endormi dans le canapé de la véranda. J'inspecte la pièce, retrouvant le corps endormi de Noam, son visage repose sur les coussins du canapé, il est installé à l'opposé de moi.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire en observant son visage endormi, il est apaisé, et pourtant, une larme silencieuse caresse sa joue durant son sommeil.

Ma mère ouvre la porte de la véranda me provocant un sursaut sous la surprise de son arrivée soudaine.

- Chéri, il fait froid ici, vous allez tomber malade.

Je mime à ma mère de parler moins fort afin qu'elle ne réveille pas Noam, cause perdue, celui-ci relève la tête, ses boucles dans le désordres et des yeux encore endormis.

Il enfile son plaide afin de se déplacer en évitant le froid, je le suis de près, ma mère le salut et il répond poliment avant de se placer dans le canapé pour terminer sa nuit.

Déjà réveillé, je me contente de porter compagnie à ma mère qui boit sa tasse de café en lisant des documents.

Elle est professeure dans un lycée privé, principalement fréquenté par les familles aisées.

Ses cheveux brun retombent en cascade sur sa poitrine et elle porte des vêtements confortable qui la rende tout de même magnifique.

- En fin d'après-midi on va à la patinoire de ton père, Il a fait en sorte de l'avoir que pour toi afin d'observer tes compétences.

Une monté de stresse s'empare de mon corps.

- Maman, on ne peut pas voir ça une prochaine fois ?

- Silas, un entraineur de haut niveau veut te rencontrer, ton père est un entraineur de haut niveau, il ne peut que t'aider à t'améliorer.

- Je sais.

Mon père me fou la trouille en tant qu'entraineur.

Quand j'étais plus jeune, il était rude avec moi, il voulait que je sois parfait. Il ne s'en rendait pas compte mais son entrainement était destiné à de jeunes adultes en compétition, pas à un enfant de 8ans.

Ma mère le lui a fait comprendre lors de ma première blessure sur la glace, une blessure au genoux, qui m'avait empêché de jouer mes premières compétitions dans la catégorie U9*.

Après cela, nous avons pris la décision qu'il ne serait plus mon entraineur, étant trop focalisé sur mes performances cela l'impactait aussi dans sa manière d'entrainer ses élèves pour les futurs championnats.

- Emmène-le dans ta chambre. Me chuchote ma mère en me désignant le canapé ou réside Noam.

Je ne réponds rien et me contente d'obéir, je ne pense pas qu'il sera très heureux de se retrouver dans mon lit, mais ma famille n'en a aucune idée.

Je m'approche lentement du canapé et je m'accroupie afin d'être face à son visage reposé et angélique.

Il est magnifique.

Ses tâches de rousseurs me rendent complétement dingue.

- Noam...Tu devrais aller dormir dans un lit. Je chuchote.

Les mots que tu m'as laissésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant