CHAPITRE 33 - SOUVIENS-TOI

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« 'Cause in my head, It's always been you »
Always Been You – Jessie Murph

- Eliott –

Qu'est-ce qui m'arrive ?

J'observe autour de moi comme si je découvrais les lieux pour la première fois. Qu'est-ce que je fais ici ?

La panique s'empare de mon corps, je me lève soudainement, je ne comprends pas ce que je fais ici. Je manque de trébucher tant je suis submergé par tant d'émotions.

La porte de la pièce s'ouvre soudainement et je manque de me la prendre en pleine figure, j'ai peur. Une silhouette est visible, cheveux bouclé, grand. C'est qui ? Je recule, j'ai peur.

- Eliott ?

Je recule davantage, ses yeux me montre qu'il ne comprend pas mes réactions, et je ne les comprends pas non plus.

Je ne sais pas où je suis, je ne sais pas qui il est, j'ai peur.

- Eh..Eliott, calme toi je suis là.

Il brise la distance que j'avais imposé si vite que je n'ai pas eu le temps de reculer, ses mains froide se pose sur mes joues et étrangement se geste ne m'est pas inconnu.

Non. Je sais qui c'est, je le sais, pourquoi je ne parviens pas à me souvenir.

Mes yeux plongent dans les siens, et la peur se dissipe petit à petit, je le connais, je pose mes mains sur ses avants bras afin de me stabiliser.

Je prends une grande inspiration, tout va bien, inspire, expire, inspire, expire.

Axel. C'est Axel...mon ami et je suis dans ma chambre.

- Axel...Je lâche dans un sanglot tant je prends conscience de l'ampleur des dégâts. 

- Je sais.

Il me prend dans ses bras me serrant plus fort encore. Je l'avais oublié...Comment j'ai pu, ce n'est pas possible.

J'ai oublié Axel. Mes pleurs deviennent de plus en plus fort, c'est terrifiant, j'ai si peur, je ne veux plus vivre ça, c'est douloureux.

J'ai tellement mal, je veux que ça s'arrête, je ne peux plus, je ne veux plus avoir mal.

- Pardonne moi Axel, je ne voulais pas. Je lâche entre deux sanglots abominable.

- Je sais trésor.

Son menton se pose sur le haut de mon crâne ayant pour support mes cheveux.

Nous restons ainsi pendant plusieurs minutes et je me concentre sur sa respiration, sa cage thoracique monte et descend et les battements de son cœur sont réguliers, ça m'apaise.

Sa chaleur corporelle me procure un bien fou, c'est difficile de me l'avouer alors que nous sommes de simple ami, je pense, c'est ce que nous sommes, pas vrai ?

Mes doutes s'intensifient, je ne suis plus sûr de rien.

- J'ai toujours adoré les étoiles filantes, la façon dont chacun les observe est unique, lorsque la personne les regarde avec admiration comme un trésor que le ciel offre, ce sont les plus beaux regards.

Sur le moment, j'ignore ce qu'il essaie de me dire, son discours ne m'est pas inconnu, mais je suis certains de n'avoir rien en commun avec son récit.

- Et toi tu les regarde comment les étoiles ? Je demande.

Un rire se détache et je prends conscience à quel point son rire est unique.

- Je les regardes comme s'il n'y avait plus qu'elles qui comptaient.

Une vague de chaleur s'empare de mon corps, je le serre un peu plus fort avant d'enfouir mon visage contre son torse afin de cacher ma gène.

Les mots que tu m'as laissésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant