𝒜𝓂𝑜𝓈.Lundi.
Grenoble,
France. 11h30.
Voiture.Assis sur le cuir confortable de mon Classe G, je les observer. Traversant la rue animée par la foule, discutant ensemble. Elle souriait, et lui répondait d'une façon qui se voulait très certainement chaleureuse. Et lui faisait de même.
Avec le sourire qu'il avait... Il préparait forcément quelque chose.
Même de loin, je pouvais apercevoir l'hématome que je lui avais causer, lors de notre dernière altercation. Mes sourcils se fronçaient en la fixant.
Comment pouvait-elle ?
Je les regardais attentivement, les voyant s'arrêter. Il semblait lui proposer qu'elle chose qu'elle refusa. Mais il insista, me faisant serrer les mains autour du volant. Puis, finalement, elle se mit à rire et ils se dirigèrent tous les deux vers sa voiture. Elle monta dedans, sans réellement se soucier de savoir avec qui elle montait réellement.
Je remis en route le moteur, avant de passer un peu plus loin d'eux, pour me garer dans une autre ruelle, pour éviter que nous ne nous croisions. À travers mes vitres teintées, je l'observais mettre la ceinture de sécurité.
Comment pouvait-elle être aussi naïve ?
Je faisais demi-tour, prêt à les suivre lorsqu'ils sortiraient de cette ruelle. Mon téléphone vibra sur le siège passager. Le nom de Caden s'afficha sur l'écran. Je décrochais rapidement en mettant l'hautparleur.
— Quoi ? demandais-je froidement.
— Mec t'es où ? On avait dit qu'on allait aller au-
— Je suis occupé là, Caden, on ira la prochaine fois.
J'allais raccrocher, quand il m'interpella.
— Amos, ne me dis pas que t'es en train de les suivre ?
Je ne répondis pas, alors que je le sentais souffler à travers le combiné.
— Je crois que tu oublies le plan initial de-
— Ferme-la. Je n'ai pas à me justifier et encore moins à toi.
Personne ne parlait, alors, j'ajoutais :
— Il est avec elle, et je sais qu'il prépare quelque chose. J'en suis persuadé. Et cet enfoiré ne peut pas tout foutre en l'air, tout ce que j'ai préparé. C'est clair ?
Et je raccrochais. Quelques minutes étaient passées, alors que je regardais dans mon rétroviseur. Mais aucunes voitures ne passaient.
Je démarrais à nouveau la voiture, afin d'apercevoir leurs emplacements.
Un drôle de sentiment me parcouru, lorsque je ne vis plus la voiture de Carter. Elle avait disparu, elle n'était plus à l'endroit où elle devait se trouver.
Je m'extirpais de cette ruelle aussi rapidement que je le pu, avant de prendre le chemin le plus rapide pour aller chez elle. Chez Aïda.
Le pied sur l'accélérateur, je doublais chaque voiture sur ma route, grillant feu rouges et priorités sur mon chemin. Mes yeux balayaient chaque rue, tentant de les apercevoir. Mais rien. Je ne voyais strictement rien.
Alors, j'empruntais une route plus rapide. Plus étroite et qui allait me faire gagner du temps.
Au bout de quelque minute à peine, j'arrivais derrière la cour de son immeuble. J'étais prêt à descendre du véhicule, mais, une voiture arriva dans mon champ de vision. Je retirais ma main de la poignée de porte, les sourcils toujours froncés.
Il s'agissait bien de celle de Carter. Je les vis descendre tous les deux du véhicule, avant de lentement se diriger vers le hall de son immeuble. Elle entra le code, avant d'entrouvrir la porte. Elle semblait lui dire quelque chose, mais que je ne pouvais comprendre.
Mais Caden fit un pas en avant, la faisant reculer. Il semblait vouloir forcer le passage pour entrer. Je me penchais rapidement pour ouvrir la boîte à gant et en récupérer une arme. Je la mettais dans la ceinture de mon pantalon, avant de descendre de la voiture.
Quand mon regard fut attiré par un groupe de jeunes filles qui passaient près de moi. Elles se dirigeaient toutes vers là où se trouvait Aïda et Carter. Leurs piaillements attirèrent également l'attention de Carter, qui fit un pas en arrière. Aïda le salua alors furtivement avant d'entrer en même temps que ces filles.
Carter, le visage froissé de colère, tourna les talons, se dirigeant vers sa voiture, tout en décrochant son portable. Je remontais alors dans mon Classe G, afin de ne pas être vu. J'abaissais légèrement la fenêtre, pour entendre ce qu'il disait au téléphone.
— Non, je n'ai pas pu. Mais, j'ai tâté le terrain, et je reviendrais ce soir, ne t'inquiète pas.
Puis il disparut dans sa voiture.
Ce soir ?
J'attachais ma ceinture de sécurité, jetant mon arme sur le siège passager, avant de prendre la route. Je sortais à nouveau mon téléphone de ma poche, avant de passer un rapide coup de fil.
— Passez moi Harold.
Je patientais quelque seconde, avant d'entendre le son de sa voix.
— C'est moi. Carter a prévu quelque chose cette nuit.
— De quoi parle-tu ? Que va-t-il faire ?
J'expirais bruyamment.
— Je ne sais pas exactement. Mais il va agir ce soir, m'exclamais-je.
— Avec elle ? demanda-t-il doucement.
— Oui.
— Et qu'est-ce que cela peut te faire ? Que ce soit lui ou toi, cela ne change rien au-
— Il en est hors de question, compris ?
Le silence s'installa quelque longues secondes.
— Amos, je crois que toute cette histoire a fini par te monter à la tête, s'exclama-t-il d'un ton calme. Cette fille, elle n'a aucune importance. N'oublie pas le plan initial-
— Tu ne comprends pas.
— Oh si, je crois comprendre. Amos tu te laisses distraire par cette fille alors que tu sais pertinemment ce qu'elle représente-
Mais je ne le laissais pas terminer sa phrase, et lui raccrochais au nez. Mes mains se resserrèrent autour du volant, laissant mes phalanges devenir blanches. Je m'accoudais contre la portière, les yeux rivés sur la route.
Je jetais un regard à l'heure affiché sur mon tableau de bord.
13h00.
Ce soir.
———————
Pardon !
Mon absence a durée...
Mais je promet de faire de mon mieux pour poster plus rapidement des chapitres...Merci à tous ceux qui suivent cette histoire,
Je vous en suis vraiment reconnaissante !Bisous bisous.
Tiktok. Pr3tty_Girrrl
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MENSONGES
Любовные романыAlors qu'elle fuit son passé oppressant en quittant la demeure de son père, Aïda cherche désespérément l'indépendance, mais, Amos, continu son combat pour trouver des réponses aux questions qu'il se pose. Le destin les entrelace de manière inattend...