~ An Ode Is A Lovesong ~

Chapitre 37

~ Hansol ~

Quatre jours les séparaient de l'interrogatoire, et l'ambiance tendu qui étouffait l'école n'était pas retombé.
Comme prévu, les secrets ne l'étaient pas resté très longtemps. les parents de Soobin avaient été mit en examen par le Ministère de la magie afin d'enquêter sur leurs délits, et ceux de Beomgyu également à cause de leur implication dans le lien forcé des deux garçons.
Ces informations avaient vite fait le tour de l'école, tout les élèves ne parlaient que de ça à longueur de journée.
Le couple le plus populaire de l'école n'en était un que par la force des choses. Et le garçons le plus populaire de l'école était un moldu rendu sorcier par un puissant enchantement.

Partout où il se trouvait, Hansol entendait les élèves jaser. Pendant les repas de folles rumeurs volaient dans le réfectoire, on grossissait les choses, on inventait des suppositions, on décortiquait tout ce qu'on croyait savoir, tout les petits signaux qui n'en étaient pas. Et pendant les cours les murmures continuaient sans cesse, les adolescents n'avaient plus aucun autre intérêt que cela.

Hansol parlait dans le vide, alors qu'il offrait un cours de polique à une classe de quatrième année. Il devait bien l'avouer lui-même, ce qu'il était obligé d'enseigner était barbant, devoir décrire tout les métiers qui composaient le Ministère n'intéressait pas les jeunes. Mais la Directrice tenait à ce qu'il propose quand même cet enseignement, avec les cours de magie en moins elle mettait un point d'honneur à ne pas laisser les élèves sans rien faire, elle souhaitait les voir se cultiver autant que possible.
Hansol n'avait pas l'étoffe d'un professeur, et il savait que c'était aussi le cas de nombreux de ses amis forcé à jouer ce rôles, mais ils ne pouvaient rien refuser à Madame Lee.

- Bien, nous en avons fini pour aujourd'hui. Je vous laisse rejoindre le jardin pour votre prochaine heure de cours. Mingyu... Enfin, monsieur Kim vous attend dans le potager.

Les élèves rangeaient déjà leurs affaires, pressé de quitter un cours pour un autre. Leurs voix jusqu'ici murmurante s'élevèrent plus forte, toujours à propos des mêmes sujets. Hansol en avait presque mal à la tête.
Il rassemblait lentement ses propres affaires, épuisé. Heureusement il n'avait pas d'autres cours aujourd'hui, il en profiterait pour rejoindre Wonwoo, Junhui et Seungkwan à la bibliothèque, et tenter de les aider dans leurs recherches. En ce moment ils délaissaient un peu les livres de magie pour fouiller la salle secrète, ils n'avaient encore rien trouvé de concluant.
Cette pièce, ainsi que tout les objets qui la composaient, restait un mystère.

Lorsque tout les élèves eurent quitté la salle il n'en resta plus qu'un seul, qui patientait tranquillement au premier rang.
Huening Kai n'allait pas suivre le même cours que les camarades de son âge, à cette heure-ci il retrouvait les autres derniers sorciers pour s'entraîner ensemble. Les autres le rejoindraient d'une minute à l'autre dans cette classe.

Hansol observa discrètement cet adolescent. Kai était le plus mystérieux des cinq garçons, il paraissait toujours calme et sage, rien ne bouillonnait dans son regard, pas comme avec les quatre autres.
Yeonjun, Soobin, Beomgyu et Taehyun avaient tous de lourds démons à combattre, tous des raisons qui les reliaient les uns aux autres, des histoires qu'ils peinaient à régler et des raisons qui poussait à les soupçonner pour la disparition de la magie.
Mais pas Kai. Rien ne le reliait aux autres, rien ne le rendait suspect, rien ne semblait faire de lui quelqu'un avec milles et un problèmes.

Et c'est ce qui faisait de lui le plus étrange de tous.

Et, aux yeux de Hansol, le plus "suspect" de tous.

Bien sûr il ne l'accusait pas de la disparition de la magie, un jeune garçon comme lui n'aurait jamais pu faire ça, même s'il le voulait. Mais il y avait quelque-chose avec lui, une aura étrange qui flottait autour de son corps.
Il avait apprit, en s'occupant de différents loup-garou, que ceux qui se faisaient les plus discret étaient souvent ceux qui auraient le plus de choses à hurler.