𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x sara

Sara

Quand je retrouvai la seule chambre de l'endroit où nous étions, Michael était allongé sur le lit, visiblement en grande réflexion.

- Tu vas bien ? Questionnais-je.

- Oui. Je pense juste.

- À quoi tu penses ? Dis-je en m'installant à ses côtés.

- À nous. Lança Michael.

- Tu veux qu'on en parle ?

- Je sais pas, je ne veux pas que tu penses que je doute ou... Quoi que ce soit. Je me demande juste comment je vais faire, comment ce sera quand on ne sera que tous les deux.

- Tu te prends trop la tête, laisse les choses se faire...

- Mais comment c'est censé se faire au juste ? Je t'aime, tu es la seule femme que j'aie jamais aimée, je veux passer ma vie avec toi, c'est juste... Nouveau.

J'eus un sourire et caressa son crâne, doucement.

- Pour de vrai ?

- Oui.

- C'est flatteur et en même temps... Ça soulève des questions. Avouais-je.

- Ça tombe bien, j'ai tout le temps d'y répondre. Déclara-t-il en me souriant.

- Tu n'as jamais été avec quelqu'un auparavant ?

- Non. Presque tout est nouveau pour moi.

- Que veux-tu dire par "presque tout"?

Il me jeta un regard qui indiquait clairement à quoi il faisait allusion, ce qui m'arracha un léger rire.

- Tu sais. Expliqua-t-il innocemment.

- C'est cela... Je suis sûre que tu t'en sortiras très bien, et il n'y a pas de... De codes ou de trucs comme ça à suivre.

- Je sais. Mais je me suis habitué à tout prévoir, à être l'homme avec un plan. Je dois juste, laisser les choses se faire, tu as raison.

- On est ensemble, c'est toi qui me l'as dit, tu te souviens ? Tu m'as largement montré que tu m'aimais. Pour moi, être avec toi, c'est pouvoir se dire les choses, pouvoir être moi-même, sans avoir peur de tes réactions ou que tu t'enfuis. C'est aussi pouvoir parler de tout, avec mes forces et mes faiblesses. Sans avoir peur de te décevoir. Racontais-je.

- Linc a dit que je me prenais trop la tête... Il a certainement raison.

Je m'allongeai à ses côtés et posa ma tête sur son torse, apaisée.

- Je suis sûre que tu seras un papa génial. Confiais-je.

- En parlant de ça, quand est-ce que tu es tombée enceinte, exactement, tu penses ?

- Michael, on ne l'a fait que deux fois, alors à moins que par magie, je me sois retrouvée à porter cet enfant, c'était très probablement la première fois.

Il eut un petit rire et passa sa main dans mes cheveux, amusée, je repris :

- Il me semble t'avoir déjà dit de ne pas y prendre goût...

- Tu m'en demandes beaucoup là. S'amusa-t-il. C'est trop facile...

- Pour quelqu'un qui n'a jamais eu de relation auparavant, tu as l'air très sûr de toi sur ce point-là...

- Oh, tu sais... J'apprends vite, parce que je t'aime.

- Même quand j'aurai un gros ventre ?

- Bien sûr. Avec les cicatrices sur ton dos aussi.

- Et les traces des aiguilles ?

- Aussi. Dit-il alors que je le regardais, la tête posée sur lui.

- J'ai hâte, de devenir ta femme. Révélais-je finalement.

- On sera bien ensemble, on est bien. Dit-il. Ça va être génial.

- C'est certain. Assurais-je.