𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x sara

Lincoln

Alors, je buvais une bière avec LJ sur la plage, mon téléphone sonna.

Je regardais de qui venait l'appel, mais évidemment, ça ne pouvait être que mon frère.

- Oncle Mike ? Demanda-t-il.

- Ouais, Sara avait sa première écho aujourd'hui, je crois. Dis-je en décrochant. Allô ?

- Hé, c'est moi. Lança-t-il.

- Je sais, ton nom s'est affiché. J'attendais ton appel, comment va le bébé ?

- Et bien... Euh... Tout va très bien.

Je fronçais les sourcils, sentant qu'il ne me disait pas tout.

- Tu sais, j'ai toujours pensé que tu étais un mec assez mystérieux, mais là, c'est raté. Abrège.

- Toujours en finesse... S'amusa-t-il. Bon, t'es prêt ?

- Arrête ton suspens... Râlais-je.

- Sara est enceinte de jumeaux.

J'écarquillais les yeux et passa ma main sur mon front ; à cette image, LJ me demanda :

- Bah, ça va ? Le bébé ne va pas bien ?!

- Bordel de merde... Marmonnais-je. Des jumeaux ? Pour de vrai ?

- Ça alors ! S'exclama LJ.

- Pour de vrai. M'assura mon frère. Ça nous a fait un choc, et je pense qu'on a un peu du mal à réaliser mais... Ça va être bien.

- Oui, c'est sûr, vous allez assurer. Juste... Bah, c'est deux fois plus quoi.

- T'es vraiment rassurant, Linc... Il faut qu'on commence à se préparer, les bébés sont prévus pour le dix mars, donc on doit s'équiper. Trouver une maison quoi...

- Ça aurait été plus simple si tu avais gardé tes cinq mille dollars...

- On a largement assez. J'ai retrouvé l'accès à mes comptes, Sara aussi. Je vais chercher un boulot et on va très bien s'en sortir.

- Je sais très bien. Dis-je. Mais tu vas faire quoi ? Reprendre ton travail d'ingénieur ? Ça doit te manquer.

- Ouais, ça me manque. Mais s'il faut travailler en caisse ou faire le ménage, je le ferais.

- Tu sais, les gens comme toi fascinent, je pense que tu devrais facilement retrouver du taff.

- Dans mon ancienne boîte, tu veux dire ? S'étonna-t-il.

- Pas spécialement. Montre que t'es libre.

- Sûrement... Répliqua-t-il songeur. Et toi ?

- J'ai prévu de rien faire en attendant, je suis avec LJ et Sofia. On s'amuse bien, on surfe, on boit des bières. Je suis bien.

- C'est bien, je suis content pour toi. Déclara-t-il sincèrement, alors que je devinais son sourire. Tu me passes ta femme ?

Presque immédiatement, j'entendis la voix de Sara me demander :

- Comment va ma demoiselle d'honneur ?

- Je savais que j'aurais jamais dû t'en parler... Me maudis-je.

- C'est très mignon. Se moqua-t-elle.

- C'est ça... C'était rapide ce passage de téléphone, vous devez être très proches l'un de l'autre... Plaisantais-je.

- J'ai la certitude que tu es toujours bien toi... Soupira-t-elle amusée.

- Ne le prends pas mal, j'aime beaucoup trop taquiner Michael, j'ai du temps à rattraper.

- N'importe quoi...

- Michael m'a dit la nouvelle, comment tu vas ? Questionnais-je finalement.

- Je vais bien. C'est marrant de se dire que je suis trois en un...

Cette déclaration m'arracha un grand rire, rire qui se propagea de l'autre côté du téléphone.

- Tu es un genre d'incubateur humain...

- Linc ! S'offusqua ma belle-sœur, amusée.

- Je rigole. Je suis sûr que toi et Michael serez des parents géniaux. Je vous donnerais bien des conseils, mais j'ai pas été le père le plus exemplaire ces dernières années... Avouais-je.

- Michael m'a dit que tu avais été présent pourtant, et LJ t'aime.

- Ouais, mais j'ai été présent à notre échelle. Personne n'a été présent pour nous, évidemment que ça paraissait énorme. Ce n'était pas assez, mais aujourd'hui, on avance.

- Je suis contente pour toi. Assura-t-elle.

- Moi aussi. Vous avez prévenu Sucre ?

- Non, il doit passer dans l'après-midi. M'informa-t-elle.

- Ok. Tu mérites ce bonheur toi aussi, je sais que vous vous êtes bien trouvés. En fait, je suis convaincu que dans tous les univers, vous vous êtes trouvés.

- Est-ce que tu es aussi sentimental parce que c'est avec moi que tu parles...?

- Peut-être bien. M'amusais-je. Je vous passe LJ.

Alors que mon fils parlait avec enthousiasme à son oncle et à Sara, sa tante par alliance, mais sa tante quand même, je m'allongeais dans le sable et fermait les yeux.

Profitant simplement du soleil et du sable chaud, enfin en paix.